• La Lépi et le véto de l’UN

     

    Le chef suprême des Armées, après avoir mis en place toute une armada, pour lancer le RENA, une formule simplifiée de la Lépi (Liste Electorale Permanente Informatisée), a lancé sa troupe sur le champ de bataille. Volontaristes, prompts et engagés, les ministres de la République avaient abandonnés bureaux climatisés et fauteuils roulants pour aller conquérir les Oui du peuple, ingrédients nécessaires pour conclure d’un soutien populaire à la réalisation de la Lépi en dépit du véto de l’Union fait la Nation, un groupe de leaders hétéroclites, rangés en ordre de bataille. Ils ont parcouru tout le pays, du nord au sud de l’est à l’ouest pour sensibiliser les populations, leur inculquer l’urgence d’une Lépi pour les joutes électorales couplées de 2011. De peur que le peuple soit endoctriné par des voix peu recommandables, les ministres avaient tout l’air des agents recrutés par le contrôleur permanent de supervision de la Lépi : plus que l’art de convaincre, ils avaient à leur portée le patois pour faire passer le message convenu. Depuis le Palais, les échos parvenaient au chef suprême des Armées que sur l’autre front, des rebelles étaient prêts à mettre à mal le processus, dans lequel étaient engagés maintenant : le pouvoir, le peuple, les agents recenseurs parachutés dans une zone Z et les cartographes recrutés. Il apparaît évidemment qu’à l’analyse des faits que des désaccords sur des principes de la réalisation programmée d’une Lépi uni décor et non consensuelle, sont la pomme de discorde. C’est alors que le chef suprême des Armées initie une rencontre formelle avec les leaders de l’UN pour s’enquérir des nouvelles qui se répandent dans la cité. Toujours sur ses gardes le chef des leaders évoque des principes non négociables ; il propose une pause du Turbo lancé sur la Lépi qui est un instrument très sensible dans l’appareillage électoral. A défaut de faire marche en arrière, avertit-il, il propose au nom de ses paires d’imposer par la loi un véto qui va contraindre le chef suprême des Armées de déposer les armes. Je dois moi-aussi déposer mon stylo et rentrer dans ce labyrinthe où il m’est maintenant difficile de répondre à cette énigme : « A qui va céder ? »

    Par M.A.

     


    votre commentaire
  •           La nouvelle frontière de l’Afrique : Innovation.  Technologie.  Prospérité.

    Un thème en conférenc-débat organisée par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), organisme canadien, et le Ministère des affaires étrangères et du commerce international (MAECI). à Ottawa au CANADA avec la participation de 350 chercheurs, décideurs, représentants de la société civile au nombre desquels: Venancio Massingue, ministre des Sciences et de la Technologie (Mozambique), Punam Chuhan-Pole, économiste en chef, Bureau de l’économiste en chef, Région de l’Afrique, Banque mondiale, et le professeur Goolam T.G. Mohamedbahi, secrétaire général de l’Association des universités africaines (AUA), le Prof Abdallah Cissé, président de l’Université de Bambey au Sénégal; Ken Wiwa, assistant spécial au Président (relations internationales), République fédérale du Nigéria; François Bugingo, Président de Reporters Sans Frontières; et Gebisa Ejeta, lauréat du Prix mondial de l'alimentation en 2009.  qui débattent depuis hier des questions de l'innovation, de la technologie et de la prospérité dans une nouvelle Afrique; dans le même sillage, à Dakar, un panel d'invité sera sur la Conférence débat que le CRDI organise demain vendredi 5 février 2010 à 17h30 précises avec la Libraire Clairafrique-Université, avenue Cheikh Anta Diop, autour du livre : « Chercheurs et décideurs d’Afrique : quelles synergies pour le développement ? ». L'événement a lieu dans le cadre de la célébration du quarantième (40ème) anniversaire du CRDI.

    Vous êtes invités à participer aux débats via Twitter (#ANF10) et sur Facebook. Pour plus d'infos allez sur:http://www.crdi.ca/FrontiereAfrique/


    votre commentaire
  • Monsieur Ibrahim Koné siège désormais au Parlement burkinabè en qualité de député. Suppléant de Samba Issouf, député siégeant depuis les législatives de 2007. Positionnés sur la liste du PDS ( Parti pour la Démocratie et le Socialisme), les deux compères avaient conclu au sein du parti que le suppléant viendrait occuper le siège du titulaire en milieu de mandat. Ce qui fut fait le vendredi dernier, à l’occasion d’une session extraordinaire ouverte par le président Roch Marc Christian KABORE. La question que se posent les observateurs de l’actualité politique au Burkina est de savoir l’opportunité d’un tel accord et son impact sur la performance du nouveau député siégeant. Ailleurs, un tel scénario se produit dans des cas exceptionnels, a laissé entendre Mamadou Ouédraogo, politologue burkinabè.

     

     


    votre commentaire
  • La main tendue de Port-au-Prince

     

    Petit riche ou citoyen de la terre quelque part dans une nation, tu possèdes peut-être de l’or, de l’argent : donne un peu à Port-au-Prince. Et vous nations qui avez entendu et vu de vos propres yeux comment le ciel est tombé sur Port-au-Prince et la terre s’effondrer sous ses pieds ! vous devez faire quelque chose pour que le peuple meurtri essuie les larmes de son corps qui coulent vers l’océan Atlantique. Frappée en plein cœur par le séisme de magnitude 7.3 sur l’échelle de Richter, la belle cité haïtienne, n’a pas pu résister à la foudroyante secousse sismique : palais présidentiel foudroyé, cathédrale ruinée, Hôtel cinq étoiles effondré, hôpitaux dévastés, Université ébranlée, habitations réduites en poussières et plusieurs milliers de morts engloutis dans les décombres. Face à la catastrophe qui endeuille maintenant Haïti, Jean Max Bellerive, premier ministre haïtien, présente au monde entier la main tendue de Port-au-Prince. De l’eau, de la nourriture, du logis et des médicaments sont à l’heure H, les denrées qui manquent le plus à Port-au-prince. La communauté internationale est à pied d’œuvre pour venir en aide à Haïti. Médecins sans Frontière a convoyé vers la pauvre Port-au-prince 40 tonnes de matériel médical ; mais beaucoup de défis restent à relever chez le peuple haïtien qui est maintenant emballé par le sort. Et toi quel est ton soutien ! Associe-toi plutôt à cette chaîne internationale de solidarité que tu sois riche ou pauvre. Haïti est dans la tourmente et ne s’imaginait pas qu’il puisse connaître un tel sort. Haïti, pays du vodoun, pays de Toussaint Louverture, digne fils du Danxomè. Les dégâts causés par le séisme sont d’une ampleur inédite. Le conseil de sécurité de l’ONU se réunit ce jour devant l’autel haïtien, maculé par la nature. Par l’écrivain sacré, je déplore le vide et le néant des choses d’ici-bas : « Vanitas vanitatum, et omnia vanitas ».

                            Par M.A


    votre commentaire
  • Par Germinal/ Les parlementaires béninois se sont réunis une ènième fois ce jour mardi 05 janvier 2010 pour fixer à minuit le délai au delà duquel, le président de là République ne pourra plus prendre des mesures exceptionnelles. La plénière qui a réuni lesdits parlementaires a été dirigée par le premier vice président de l’Institution, Andrée Dassoundo, après que le chef de l’Etat, le DR Boni Yayi a pris son troisième ordonnance pour exécuter le Budget Général de l’Etat, exercice 2010, le jeudi 31 décembre 2009, suite au rejet dudit Budget par 45voix contre et 36voix pour. Rappelons que le Budget rejeté, évalué à 1346milliards 449 millions avait fait objet de vives critiques de la part des députés qui avaient estimé qu’il y avait maldonne au niveau des montants successifs avancés dans les documents envoyés par le gouvernement. Tout à l’heure au cours du vote de la loi fixant le délai limitatif, le député Antoine Idji Kolawolé, ancien président de l’Institution, a ironisé que ses collègues fixent maintenant le délai à deux ans si tant est que le chef de l’Etat doit toujours recourir aux mesures exceptionnelles, conférées par l’art 69 de la Constitution du 11 février 1990 ; il a laissé entendre qu’il est préférable dans le cas d’espèce que le chef de l’Etat envoie un budget de 12è provisoire qu’il examinerait en toute responsabilité.


    votre commentaire