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    Burkina-Fasso/ Les parlementaires burkinabè ont effectué le jeudi 03 mars 2011 leur rentrée parlementaire ; à cet effet Monsieur Roch Marc Christian KABORE, président de l’Assemblée Nationale, a évoqué dans son discours la crise postélectorale en Côte d’Ivoire et a souhaité qu’une solution efficace soit vite trouvée pour permettre au président démocratiquement élu, Alassane Ouatara de rentrer dans ses pleins pouvoirs. La rentrée parlementaire a lieu dans le prolongement des événements survenus à Koudougou dans la région du Centre-ouest suite au décès de l’élève Justin Zongo qui ont entraîné des pertes en vies humaines. Pour marquer les condoléances de tous les élus nationaux aux familles éplorées, le président de l’Assemblée Nationale a fait observer une minute de silence à l’intention des victimes.

    Bénin/ Les députés béninois ont procédé à l’adoption d’une loi rectificative sur la Lépi ( Liste Electorale Permanente Informatisée) le 03 mars 20011 aux fins d’amener la CPS-Lépi a procéder à l’enrôlement de plusieurs milliers de Béninois en âge de voter, exclus du fichier électoral qui doit servir pour les élections présidentielle et législative de 2011. Les regards sont maintenant tournés vers le gouvernement qui devra promulguer ladite loi dans les 24 heures à venir. Ladite loi, si elle venait à être promulguer rendrait du coup invalide la date de la tenue du premier tour des élections présidentielles prévu pour le 6 mars 2011. Par cette loi rectificative, plusieurs milliers de Béninois pourront exercer à nouveau leur droit de vote à eux reconnu par la Constitution.


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  • Le processus électoral en cours au Bénin est hanté par un esprit d'anxiété qui ne rassure pas de l'organuisation d'une élection transparente, crédible et non contestable. C'est pour participer au dégel de la crise qu'une délégation de la Cédéao, de l'Union Africaine et des Nations Unies en séjour à Cotonou a sorti un communiué:

    Communiqué conjoint Cedeao/Union Africaine/Nations Unies

    COTONOU, le 3 MARS 2011

    1- Une délégation CEDEAO-Union Africaine-Nations Unies composée de Messieurs Jan Victor Gbeto, Président de la Commission de la CEDEAO, Ramtane Lamam, Commissaire de l’Union Africaine chargé de la paix et de la sécurité et Saïd Djin, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, séjourne à Cotonou le 3 mars 2011. La mission conjointe avait pour objectif de réitérer le soutien des institutions concernées au processus de préparation de l’élection présidentielle et d’encourager toutes les parties béninoises à créer des conditions pour la tenue d’un scrutin pacifique et crédible.

    2- La délégation conjointe a été reçue en audience par le président de la République. Elle a également rencontré le candidat de l’Union fait la Nation (Un), M. Adrien Houngbédji et le Superviseur de la CPS-LEPI, M. Arifari Bako, le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), M. Joseph Gnonlonfoun et le Président de la Cour Constitutionnelle, Maître Robert Dossou.

    3- La délégation conjointe a pris note avec satisfaction des progrès considérables réalisés dans la mise en place de la LEPI en tant qu’instrument qui permettra de moderniser la base de la liste électorale et de consolider la tradition démocratique du Bénin.

    4- La délégation a pris note des préoccupations exprimées par les différentes parties concernées, notamment par des candidats à l’élection présidentielle suggérant le report de l’élection présidentielle pour procéder à des ajustements nécessaires en vue de la tenue de l’élection dans des conditions crédibles et acceptables.

    5- La délégation a encouragé les parties prenantes à explorer toutes les voies possibles aux règles de l’état de droit et dans le respect de la Constitution visant à créer les meilleures conditions possibles pour la tenue d’un scrutin paisible et crédible susceptible de préserver la paix et la stabilité et maintenir la cohésion nationale.

    6- Après avoir entendu les positions des parties concernées ainsi que celles de la Cena, de la CPS-LEPI, la Cour Constitutionnelle, les partenaires techniques et financiers et d’autres experts en matière électorale, la délégation a :

    " Exprimé son soutien à un report de quelques jours de l’élection présidentielle à une date qui soit compatible avec le respect des délais prescrits par la Constitution, notamment celui sur l’investiture du Président de la République au 6 avril 2011 ;

    "Ce report permettrait notamment :

     Le parachèvement des dispositions nécessaires par la Cena et ses démembrements régionaux et locaux ;

     la désignation et la formation de tous les agents de bureaux de vote

    La délégation a lancé un appel au peuple béninois et à ses dirigeants afin de continuer à faire preuve d’un sens élevé de responsabilités et de préserver ses valeurs de tolérance et de paix en ce moment historique de consolidation démocratique.


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  • Congo Brazzaville : ACTE N°2

     

    Cher peuple

    Les discours, aussi beaux soient-ils ne servent qu’à peu de choses lorsqu’ils ne sont pas associés à des actes qui sont la traduction des convictions profondes autour desquelles s’affirment les valeurs essentielles qui légitiment toute action citoyenne ou politique sérieuse.

    Notre pays court le danger d’un durcissement des privations de toutes sortes de telle manière que l’effet domino qui traverse notre continent et qui est appelé à pulvériser les régimes illégitimes dictatoriaux et prédateurs mal inspirés ne gagne point le Congo.

    Peuple congolais,

    Il est dans la nature d’une grande Nation de concevoir de grands desseins.

    Après la chute de redoutables dictateurs qui ont régné sans partage sur la Tunisie et sur l’Egypte, le Congo Brazzaville est en droit de se payer le luxe de déposer le sien propre, ouvrant ainsi la voie royale de l’émancipation véritable des peuples d’Afrique noire combattante qui n’ont que trop souffert.

    Congolaises, congolais !

    La Coordination de la Conscience Libre en appelle aux filles et fils de notre pays pour une contribution bien plus que symbolique. Il s’agit d’acter l’engagement de chacun vis-à-vis de lui-même et face à la Nation.

    Cela va consister simplement à donner en copie à au moins cinq personnes de son entourage l’appel pour la première action d’envergure qui sera publié sous huitaine, portant ACTE N°3 de notre démarche commune.

    Ensuite, des consignes précises seront communiquées en temps et en heures afin que les manifestations pacifiques expression de notre désaveu aux institutions corrompues, ne profitent à des bandes de pillards et surtout prévenir toute récupération possible de la part d’hommes ou de femmes politiques véreux malheureusement encore bien nombreux dans notre pays.

    Nous tenons cette fois ci une chance unique de changer nous-même le cours et le sens de notre histoire, avec de nouveaux acteurs qui n’ont jamais géré ce pays.

    La possibilité de marquer du sceau de notre intelligence collective le grand livre de la grande histoire des grands peuples est à notre portée. De cette façon seulement, nos enfants et les générations futures seront fiers de nous.

    Chers compatriotes,

    "Un dictateur n’a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi"

     

    Que vivent notre cher pays et le peuple congolais

    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

     

    Fait à Brazzaville, le 18 février 2011

    Pour la Coordination de la Conscience Libre

    Le Comité de d’Action

                                                             Billet envoyé par   Patrick Eric Mampouya           

     


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  • Congo Brazzaville : Acte N°1

     

    Cher Peuple,

    S’il est vrai que le Congo n’est ni la Tunisie, ni l’Egypte, ni de toutes les façons aucun autre pays au monde ; Il est néanmoins vrai que le Congo, malgré son potentiel de richesse, est un pays dont les habitants souffrent des maux PLUS GRAVES que CEUX DES PEUPLES Tunisiens aujourd’hui en colère, Egyptiens enfin révoltés, et tous ces peuples qui se préparent à conspuer les régimes politiques corrompus qui les gouvernent depuis des décennies.

    L’OUTRAGE DEPASSE LES BORNES DEVANT UN TABLEAU AUSSI SOMBRE ET NE LAISSANT ENTREVOIR AUCUNE PERSPECTIVE : eau, électricité, tables bancs dans les écoles, internats, campus et bourses d’étudiants, structures hospitalières viables… sont autant de rêves lointains pour les populations congolaises.

    Peuple Congolais,

    Nul expert ne peut prétendre mieux connaitre la réalité de tes souffrances, dans la mesure où toi seul connait les conséquences directes de l’irresponsabilité d’un Etat dont les richesses nationales produites ne laissent aucune trace visible et profitable à long terme pour le plus grand nombre de ses habitants.

    Les frustrations quotidiennes et désormais chroniques qui te sont imposées peuvent prendre fin si tu décides avec courage et détermination, de pousser hors d’état de nuire, celles et ceux qui, malgré leur promesse de développement et de bien être pour le peuple, cultivent la peur, entretiennent une pratique du pouvoir fondée sur le clientélisme, banalisent le pillage et la dilapidation des ressources nationales, favorisent le laisser-aller, les passe-droit, la corruption et tous les vices érigés en règle de gestion de l’Etat, dans le seul but de conserver un pouvoir coupé des attentes et de nobles aspirations du Peuple.

    Chers compatriotes,

    Le peuple Congolais est en droit de poser aujourd’hui et maintenant des exigences nouvelles, pour plus d’Etat de droit, plus de travail, plus de dignité dans un élan solidaire de réalisation de nos rêves communs.

    Les dispositions sont déjà prises pour déclencher, quoiqu’il en coute, la phase cruciale de la révolte, pacifique, avec la participation d’honnêtes citoyens, cadres civils et militaires ainsi que d’autres personnalités dont la crédibilité et la haute valeur morale ne laissent aucun doute sur la sincérité de leur engagement auprès et en faveur du peuple congolais pour son épanouissement durable et harmonieux.

    Congolaises, Congolais !

    L’heure de la contestation est sans doute venue, Parce que les conditions de la révolte sont réunies, et le contexte politique international nous est favorable.

    Notre destin est ouvert, il nous reste à faire une chose, une seule : prendre la résolution de vaincre chacun sa peur là où elle existe encore. Et nous vaincrons !

    Debout Cher Congo, pour la conquête totale et définitive de notre souveraineté confisquée, avec dignité, grandeur et Patriotisme.

     

    Fait à Brazzaville, février 2011.

    Pour la Coordination de la Conscience Libre

    Le Comité d’action

    (A suivre, très prochainement)

    Billet envoyé par   Patrick Eric Mampouya

     

     

     

     

     

     

     


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  • Par Alidou (coll) Le peuple nigérien retourne aux urnes le lundi prochain pour choisir parmi 10 candidats, l'homme qui prendra les destinés de la République du Niger après le coup de force salutaire qui a évincé du pouvoir l'anti-démocrate Mamadou Tandja. Dans le starting block, on retrouve Hama Hamadou, Mahamane Ousman, ancien président de la République entre 1993-1996 et l'opposant historique, Mahamadou Issoufou du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS); lors des communales du 11 janvier derniern le PNDS est arrivé en tête, ce qui reconforte ce ancien ministre du régime défunt dans sa course vers la présidentielle dont le premier tour est prévu pour le lundi. Malgré les appels au report du scrutin lancés par tous les candidats en lice, le chef de la junte au pouvoir, le général Salou Djibo a maintenu la date du lundi. Les campagnes prennent fin ce jour à minuit et c'est dans la perspective d'évincer le challenger le plus en vue que certains partis et mouvements se réunis dans un creuset dénommé l' "Alliance Nationale pour le Réveil" (ANR). Plusieurs partisans du PNDS ont rejoint au cours de la semaine écoulée l'ANR. Selon nos sources, les derniers préparatifs pour le compte du scrutin du lundi doivent être terminés au plus tard le samedi; le président de la CENI ( Commission Electorale Nationale Indépendente), Abderamane Gousmane entend déployer tout le matériel électoral le samedi et procéder à la formation des membres des bureaux de vote le même jour. Le coût de l'élection est évalué à 1 milliard et demi de fcfa.


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