• Bon après-midi, tout le monde. Bienvenue à la Maison-Blanche et bienvenue aux États-Unis d’Amérique. Je souhaite la bienvenue aussi à nos amis du Ghana, bien qu’ils nous aient coupé l’herbe sous le pied à la Coupe mondiale de football. (Rires) Où êtes-vous ? Là ? C’est vrai, on a failli gagner. Le Ghana, nous vous donnons rendez-vous en 2014. (Rires)

    C’est pour moi un insigne privilège de vous accueillir au Forum des jeunes leaders africains. Vous êtes venus de près d’une cinquantaine de pays. Vous reflétez la grandeur de l’histoire et de la diversité qui définit le continent. Vous vous êtes déjà distingués en étant des leaders dans la société civile, le développement, les milieux d’affaires et les groupes confessionnels ; un avenir extraordinaire vous attend.

    De fait, vous représentez l’Afrique qui est trop souvent passée sous silence, les progrès impressionnants qu’ont réalisés beaucoup d’Africains et votre potentiel illimité au XXIe siècle.

    J’ai convoqué ce Forum pour une raison bien simple. Comme je l’ai dit l’année dernière à Accra, je ne vois pas dans l’Afrique un monde à part ; je vois dans l’Afrique une partie fondamentale de notre monde interconnecté.

    Qu’il s’agisse de créer des emplois dans une économie mondiale, de dispenser un enseignement ou des soins de santé, de combattre les changements climatiques, de s’opposer aux extrémistes violents qui n’ont rien d’autre à offrir que la destruction ou de promouvoir des modèles de démocratie et de développement qui ont fait leurs preuves ; pour tout cela, le monde a besoin d’une Afrique forte, autonome et prospère.

    Le monde a besoin de votre talent et de votre créativité. Nous avons besoin de jeunes Africains qui se lèvent et font changer les choses, non seulement dans leurs propres pays et aussi de par le monde.

    Les États-Unis veulent être votre partenaire. Je suis heureux que ma secrétaire d’État, Mme CLINTON, vous ait déjà parlé et que des leaders de l’ensemble de mon gouvernement qui s’emploient jour après jour à approfondir nos partenariats se soient joints à nous.

    Je ne saurais imaginer un moment mieux choisi pour ce rassemblement. Cette année, les peuples de dix-sept nations à travers l’Afrique subsaharienne célèbrent cinquante ans d’indépendance. Quelle que soit la mesure retenue, l’année 1960 fut une année extraordinaire. Du Sénégal au Gabon, de Madagascar au Nigéria, les Africains étaient en liesse dans les rues ; ils baissaient les drapeaux étrangers et hissaient le leur.

    En l’espace de douze mois remarquables, près du tiers du continent a accédé à l’indépendance ; un soubresaut d’autodétermination qui finit par déboucher sur la célébration de "l’année de l’Afrique". Après une longue attente, les Africains étaient libres de tracer leur voie, de forger leur destinée.

    Certes, l’année 1960 s’est révélée mémorable pour une autre raison. Ici, aux États-Unis, ce fut l’année où un candidat à la présidence eut l’idée de proposer que les jeunes Américains consacrent une année ou deux de leur vie à servir le monde à l’étranger. Le candidat s’appelait John F. KENNEDY, et son idée allait donner naissance au Corps de la paix – l’un de nos merveilleux partenariats avec le monde, y compris l’Afrique.

    Mais bâtir une nation est une noble tâche qui n’en finit pas. Ici, aux États-Unis, plus de deux cents après notre indépendance, nous n’arrêtons pas de parfaire notre union. À travers l’Afrique aujourd’hui, on ne peut nier les difficultés auxquelles tant de gens se heurtent au quotidien ; pour nourrir leurs enfants, trouver du travail, survivre un jour de plus. Et trop souvent, c’est la seule image de l’Afrique que voit le monde.

    Mais aujourd’hui, vous représentez une vision différente, une vision de l’Afrique dynamique. Une Afrique qui met fin aux conflits d’antan, comme au Libéria, où, m’a dit la présidente SIRLEAF, les enfants d’aujourd’hui "n’ont pas connu le bout du fusil et n’ont pas eu à prendre la fuite". Une Afrique qui se modernise et qui crée des débouchés ; l’agro-alimentaire en Tanzanie, la prospérité au Botswana, le progrès politique au Ghana et en Guinée. Une Afrique engagée dans une révolution des services mobiles à large bande qui pourrait bien transformer le quotidien des générations à venir.

    Bref, c’est une Afrique capable de grandes réalisations comme en témoigne le fait qu’elle a accueilli la plus grande manifestation sportive au monde. Nous félicitons nos amis sud-africains. Et si la finale a été disputée entre deux pays européens, c’est en fait l’Afrique qui a gagné la Coupe du monde, comme on l’a entendu dire.

    Ainsi donc, une fois encore, l’Afrique vit un moment de promesse extraordinaire. Comme je l’ai dit l’année dernière, quand bien même ils ne revêtent pas l’aspect dramatique des luttes de libération du XXe siècle, les défis d’aujourd’hui seront au bout du compte encore plus lourd de sens. Car c’est à vous, jeunes pétris de talent et d’imagination, qu’il va incomber de construire l’Afrique au cours des cinquante prochaines années.

    L’avenir de l’Afrique appartient aux créateurs d’entreprises, tel le propriétaire d’une petite entreprise de Djibouti qui, naguère marchand de glaces, gère aujourd’hui un cabinet de comptabilité et fournit des conseils à d’autres entrepreneurs. Je veux parler de MIGUIL Hasan-Farah. Est-ce que MIGUIL est ici ? Le voilà. Ne soyez pas timide. Allez. (Applaudissements)

    Tandis que vous vous affairez à créer des emplois et des débouchés, les États-Unis travailleront avec vous, en encourageant les échanges et les investissements dont dépend la croissance. Voilà pourquoi nous sommes fiers d’accueillir cette semaine le forum de l’AGOA afin d’élargir les échanges entre nos pays, et aujourd’hui d’ailleurs, je vais avoir des entretiens avec des ministres du commerce, du commerce extérieur et de l’agriculture venus des quatre coins de l’Afrique subsaharienne. Voilà pourquoi encore notre initiative historique en faveur de la sécurité alimentaire ne se borne pas à l’acheminement de vivres ; elle vise aussi à partager les nouvelles technologies et à accroître la productivité et l’autonomie de l’Afrique.

    Personne ne devrait avoir à verser un pot-de-vin pour obtenir un emploi ou des services de base de la part d’agents publics. Dès lors, dans le cadre de notre stratégie de développement, nous mettons l’accent sur la transparence, la reddition de comptes et la présence de robustes sociétés civiles car telles sont les réformes qui peuvent mobiliser un changement doué d’un pouvoir transformateur. L’avenir de l’Afrique appartient aussi à ceux qui s’attèlent à la tâche de concrétiser ce genre de transparence et sont appliqués à la mise en œuvre des mesures contre la corruption.

    L’avenir de l’Afrique appartient à ceux qui prennent leur santé en main – telle la conseillère en matière de VIH/sida, venue du Malawi, qui aide d’autres séropositifs, comme elle, en partageant son témoignage – je veux parler de Tamara BANDA. Où est TAMARA ? La voilà. Merci, TAMARA. (Applaudissements)

    Notre initiative en faveur de la santé mondiale dépasse le simple cadre du traitement des maladies : elle vise aussi à renforcer la prévention et les systèmes de santé publique en Afrique. Comprenez-moi bien : nous continuons d’accroître les fonds affectés à la lutte contre le VIH/sida, à un niveau sans précédent, et nous continuerons de faire tout le nécessaire pour sauver des vies et investir dans des avenirs plus sains.

    L’avenir de l’Afrique appartient aussi aux sociétés qui protègent les droits de tous leurs habitants, en particulier des femmes, telle la journaliste ivoirienne qui se fait la championne des droits des femmes et des filles musulmanes – je veux parler d’Aminata KANE-KONE. Où est Aminata ? La voici. (Applaudissements)

    À vous et aux habitants de toute l’Afrique, je le dis : sachez que les États-Unis d’Amérique se tiendront à vos côtés dans votre quête de justice, de progrès, des droits de l’homme et de la dignité de tous.

    Bref, l’avenir de l’Afrique appartient à sa jeunesse, y compris à une femme qui inspire les jeunes du Botswana avec son émission de radio, "The Real Enchilada" — je veux parler de TUMIE RAMSDEN. Où est TUMIE ? Là – "The Real Enchilada". (Applaudissements)

    Tandis que vous poursuivez vos rêves – celui de faire des études, de trouver un emploi, de faire entendre votre voix, de mobiliser vos populations – l’Amérique veut appuyer vos aspirations. C’est pour cela que nous voulons donner aux jeunes Africains les moyens d’agir – en appuyant leur éducation et en multipliant les échanges éducatifs, comme celui qui a permis à mon père de venir du Kenya à l’époque où les Kényans rejetaient le colonialisme et tentaient de forger un nouvel avenir. Nous aidons à consolider les réseaux locaux de jeunes gens qui sont convaincus, comme on l’entend dire au Kenya de nos jours, que : "Yes Youth Can !" "Yes Youth Can !". (Rires et applaudissements)

    Bon, il s’agit d’un forum, c’est pourquoi nous avons consacré une partie du temps pour répondre à quelques questions. Je ne suis pas censé être le seul à parler. Je veux entendre ce que vous avez à dire et connaître vos objectifs et savoir comment nous pouvons être des partenaires capables de vous aider à les atteindre.

    Nous voulons que ce soit un commencement – le point de départ d’un nouveau partenariat et de nouveaux réseaux qui vont créer des débouchés pour des années à venir.

    Mais je vais conclure en vous livrant ces quelques réflexions. Vous êtes les héritiers de la génération de l’indépendance que nous célébrons cette année. Grâce à leurs sacrifices, vous êtes nés dans des États africains indépendants. Et tout comme les réalisations d’il y a cinquante ans sont pour vous une source d’inspiration, le travail que vous faites aujourd’hui inspirera les Africains pendant des générations à venir.

    Bon – je crois, TUMIE, que vous aimez envoyer des tweets (Rire) Et TUMIE a cité des paroles qui ont motivé un nombre incalculable de gens : "Si tes actions inspirent les autres à rêver davantage, à apprendre davantage, à faire davantage et à se dépasser davantage, alors tu es un leader".

    Donc, chacun d’entre vous qui êtes ici aujourd’hui, vous êtes un leader. Vous êtes une source d’inspiration pour les jeunes de votre pays.

    Vous êtes une source d’inspiration pour nous aux Etats-Unis. L’avenir est ce que vous faites de lui. Alors si vous continuez à rêver, continuez à travailler d’arrache-pied et continuez à apprendre et si vous n’abandonnez jamais, alors je suis confiant que vos pays et le continent tout entier et le monde tout entier en seront meilleurs.

    À vous tous, je dis "merci beaucoup". (Applaudissements)

    Texte envoyé par Patrick Eric Mampouya

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    Bon après-midi, tout le monde. Bienvenue à la Maison-Blanche et bienvenue aux États-Unis d’Amérique. Je souhaite la bienvenue aussi à nos amis du Ghana, bien qu’ils nous aient coupé l’herbe sous le pied à la Coupe mondiale de football. (Rires) Où êtes-vous ? Là ? C’est vrai, on a failli gagner. Le Ghana, nous vous donnons rendez-vous en 2014. (Rires)

    C’est pour moi un insigne privilège de vous accueillir au Forum des jeunes leaders africains. Vous êtes venus de près d’une cinquantaine de pays. Vous reflétez la grandeur de l’histoire et de la diversité qui définit le continent. Vous vous êtes déjà distingués en étant des leaders dans la société civile, le développement, les milieux d’affaires et les groupes confessionnels ; un avenir extraordinaire vous attend.

    De fait, vous représentez l’Afrique qui est trop souvent passée sous silence, les progrès impressionnants qu’ont réalisés beaucoup d’Africains et votre potentiel illimité au XXIe siècle.

    J’ai convoqué ce Forum pour une raison bien simple. Comme je l’ai dit l’année dernière à Accra, je ne vois pas dans l’Afrique un monde à part ; je vois dans l’Afrique une partie fondamentale de notre monde interconnecté.

    Qu’il s’agisse de créer des emplois dans une économie mondiale, de dispenser un enseignement ou des soins de santé, de combattre les changements climatiques, de s’opposer aux extrémistes violents qui n’ont rien d’autre à offrir que la destruction ou de promouvoir des modèles de démocratie et de développement qui ont fait leurs preuves ; pour tout cela, le monde a besoin d’une Afrique forte, autonome et prospère.

    Le monde a besoin de votre talent et de votre créativité. Nous avons besoin de jeunes Africains qui se lèvent et font changer les choses, non seulement dans leurs propres pays et aussi de par le monde.

    Les États-Unis veulent être votre partenaire. Je suis heureux que ma secrétaire d’État, Mme CLINTON, vous ait déjà parlé et que des leaders de l’ensemble de mon gouvernement qui s’emploient jour après jour à approfondir nos partenariats se soient joints à nous.

    Je ne saurais imaginer un moment mieux choisi pour ce rassemblement. Cette année, les peuples de dix-sept nations à travers l’Afrique subsaharienne célèbrent cinquante ans d’indépendance. Quelle que soit la mesure retenue, l’année 1960 fut une année extraordinaire. Du Sénégal au Gabon, de Madagascar au Nigéria, les Africains étaient en liesse dans les rues ; ils baissaient les drapeaux étrangers et hissaient le leur.

    En l’espace de douze mois remarquables, près du tiers du continent a accédé à l’indépendance ; un soubresaut d’autodétermination qui finit par déboucher sur la célébration de "l’année de l’Afrique". Après une longue attente, les Africains étaient libres de tracer leur voie, de forger leur destinée.

    Certes, l’année 1960 s’est révélée mémorable pour une autre raison. Ici, aux États-Unis, ce fut l’année où un candidat à la présidence eut l’idée de proposer que les jeunes Américains consacrent une année ou deux de leur vie à servir le monde à l’étranger. Le candidat s’appelait John F. KENNEDY, et son idée allait donner naissance au Corps de la paix – l’un de nos merveilleux partenariats avec le monde, y compris l’Afrique.

    Mais bâtir une nation est une noble tâche qui n’en finit pas. Ici, aux États-Unis, plus de deux cents après notre indépendance, nous n’arrêtons pas de parfaire notre union. À travers l’Afrique aujourd’hui, on ne peut nier les difficultés auxquelles tant de gens se heurtent au quotidien ; pour nourrir leurs enfants, trouver du travail, survivre un jour de plus. Et trop souvent, c’est la seule image de l’Afrique que voit le monde.

    Mais aujourd’hui, vous représentez une vision différente, une vision de l’Afrique dynamique. Une Afrique qui met fin aux conflits d’antan, comme au Libéria, où, m’a dit la présidente SIRLEAF, les enfants d’aujourd’hui "n’ont pas connu le bout du fusil et n’ont pas eu à prendre la fuite". Une Afrique qui se modernise et qui crée des débouchés ; l’agro-alimentaire en Tanzanie, la prospérité au Botswana, le progrès politique au Ghana et en Guinée. Une Afrique engagée dans une révolution des services mobiles à large bande qui pourrait bien transformer le quotidien des générations à venir.

    Bref, c’est une Afrique capable de grandes réalisations comme en témoigne le fait qu’elle a accueilli la plus grande manifestation sportive au monde. Nous félicitons nos amis sud-africains. Et si la finale a été disputée entre deux pays européens, c’est en fait l’Afrique qui a gagné la Coupe du monde, comme on l’a entendu dire.

    Ainsi donc, une fois encore, l’Afrique vit un moment de promesse extraordinaire. Comme je l’ai dit l’année dernière, quand bien même ils ne revêtent pas l’aspect dramatique des luttes de libération du XXe siècle, les défis d’aujourd’hui seront au bout du compte encore plus lourd de sens. Car c’est à vous, jeunes pétris de talent et d’imagination, qu’il va incomber de construire l’Afrique au cours des cinquante prochaines années.

    L’avenir de l’Afrique appartient aux créateurs d’entreprises, tel le propriétaire d’une petite entreprise de Djibouti qui, naguère marchand de glaces, gère aujourd’hui un cabinet de comptabilité et fournit des conseils à d’autres entrepreneurs. Je veux parler de MIGUIL Hasan-Farah. Est-ce que MIGUIL est ici ? Le voilà. Ne soyez pas timide. Allez. (Applaudissements)

    Tandis que vous vous affairez à créer des emplois et des débouchés, les États-Unis travailleront avec vous, en encourageant les échanges et les investissements dont dépend la croissance. Voilà pourquoi nous sommes fiers d’accueillir cette semaine le forum de l’AGOA afin d’élargir les échanges entre nos pays, et aujourd’hui d’ailleurs, je vais avoir des entretiens avec des ministres du commerce, du commerce extérieur et de l’agriculture venus des quatre coins de l’Afrique subsaharienne. Voilà pourquoi encore notre initiative historique en faveur de la sécurité alimentaire ne se borne pas à l’acheminement de vivres ; elle vise aussi à partager les nouvelles technologies et à accroître la productivité et l’autonomie de l’Afrique.

    Personne ne devrait avoir à verser un pot-de-vin pour obtenir un emploi ou des services de base de la part d’agents publics. Dès lors, dans le cadre de notre stratégie de développement, nous mettons l’accent sur la transparence, la reddition de comptes et la présence de robustes sociétés civiles car telles sont les réformes qui peuvent mobiliser un changement doué d’un pouvoir transformateur. L’avenir de l’Afrique appartient aussi à ceux qui s’attèlent à la tâche de concrétiser ce genre de transparence et sont appliqués à la mise en œuvre des mesures contre la corruption.

    L’avenir de l’Afrique appartient à ceux qui prennent leur santé en main – telle la conseillère en matière de VIH/sida, venue du Malawi, qui aide d’autres séropositifs, comme elle, en partageant son témoignage – je veux parler de Tamara BANDA. Où est TAMARA ? La voilà. Merci, TAMARA. (Applaudissements)

    Notre initiative en faveur de la santé mondiale dépasse le simple cadre du traitement des maladies : elle vise aussi à renforcer la prévention et les systèmes de santé publique en Afrique. Comprenez-moi bien : nous continuons d’accroître les fonds affectés à la lutte contre le VIH/sida, à un niveau sans précédent, et nous continuerons de faire tout le nécessaire pour sauver des vies et investir dans des avenirs plus sains.

    L’avenir de l’Afrique appartient aussi aux sociétés qui protègent les droits de tous leurs habitants, en particulier des femmes, telle la journaliste ivoirienne qui se fait la championne des droits des femmes et des filles musulmanes – je veux parler d’Aminata KANE-KONE. Où est Aminata ? La voici. (Applaudissements)

    À vous et aux habitants de toute l’Afrique, je le dis : sachez que les États-Unis d’Amérique se tiendront à vos côtés dans votre quête de justice, de progrès, des droits de l’homme et de la dignité de tous.

    Bref, l’avenir de l’Afrique appartient à sa jeunesse, y compris à une femme qui inspire les jeunes du Botswana avec son émission de radio, "The Real Enchilada" — je veux parler de TUMIE RAMSDEN. Où est TUMIE ? Là – "The Real Enchilada". (Applaudissements)

    Tandis que vous poursuivez vos rêves – celui de faire des études, de trouver un emploi, de faire entendre votre voix, de mobiliser vos populations – l’Amérique veut appuyer vos aspirations. C’est pour cela que nous voulons donner aux jeunes Africains les moyens d’agir – en appuyant leur éducation et en multipliant les échanges éducatifs, comme celui qui a permis à mon père de venir du Kenya à l’époque où les Kényans rejetaient le colonialisme et tentaient de forger un nouvel avenir. Nous aidons à consolider les réseaux locaux de jeunes gens qui sont convaincus, comme on l’entend dire au Kenya de nos jours, que : "Yes Youth Can !" "Yes Youth Can !". (Rires et applaudissements)

    Bon, il s’agit d’un forum, c’est pourquoi nous avons consacré une partie du temps pour répondre à quelques questions. Je ne suis pas censé être le seul à parler. Je veux entendre ce que vous avez à dire et connaître vos objectifs et savoir comment nous pouvons être des partenaires capables de vous aider à les atteindre.

    Nous voulons que ce soit un commencement – le point de départ d’un nouveau partenariat et de nouveaux réseaux qui vont créer des débouchés pour des années à venir.

    Mais je vais conclure en vous livrant ces quelques réflexions. Vous êtes les héritiers de la génération de l’indépendance que nous célébrons cette année. Grâce à leurs sacrifices, vous êtes nés dans des États africains indépendants. Et tout comme les réalisations d’il y a cinquante ans sont pour vous une source d’inspiration, le travail que vous faites aujourd’hui inspirera les Africains pendant des générations à venir.

    Bon – je crois, TUMIE, que vous aimez envoyer des tweets (Rire) Et TUMIE a cité des paroles qui ont motivé un nombre incalculable de gens : "Si tes actions inspirent les autres à rêver davantage, à apprendre davantage, à faire davantage et à se dépasser davantage, alors tu es un leader".

    Donc, chacun d’entre vous qui êtes ici aujourd’hui, vous êtes un leader. Vous êtes une source d’inspiration pour les jeunes de votre pays.

    Vous êtes une source d’inspiration pour nous aux Etats-Unis. L’avenir est ce que vous faites de lui. Alors si vous continuez à rêver, continuez à travailler d’arrache-pied et continuez à apprendre et si vous n’abandonnez jamais, alors je suis confiant que vos pays et le continent tout entier et le monde tout entier en seront meilleurs.

    À vous tous, je dis "merci beaucoup". (Applaudissements)

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    Allocution de Mme Hillary RODHAM CLINTON, Secrétaire d’État des États-Unis au Forum du président avec les jeunes leaders africains

    Le 3 août 2010, Auditorium Loy Henderson du department d’État, Washington, D.C

    Un grand merci à vous tous. Je suis ravie de vous voir. Il fallait bien que je revienne travailler pour me remettre du mariage de ma fille. (Rires) Et l’une des raisons pour lesquelles je suis revenue, c’est que je tenais à vous souhaiter à tous la bienvenue ici au Département d’État et à vous dire le grand plaisir que nous avons à accueillir ce forum de jeunes leaders.

    Je sais que dans le courant de l’après-midi, vous aurez la chance d’aller à la Maison Blanche où vous rencontrerez le président OBAMA. Et je pense que vous savez, d’après ce que vous avez déjà entendu aujourd’hui et ce qu’a dit mon ami et assistant extraordinaire pour l’Afrique, Johnnie CARSON, l’importance de l’engagement et de l’intérêt de ce gouvernement, à commencer par le président, pour l’Afrique et particulièrement pour l’avenir de l’Afrique ; parce que nous savons que ce sont des personnes comme vous tous, et d’autres qui ne sont pas ici actuellement, qui détermineront l’avenir de l’Afrique.

    L’Afrique est un continent aux possibilités exceptionnelles, un endroit où il y a tant d’opportunités à saisir. Soixante pour cent de la population de l’Afrique a moins de 25 ans. Il y a donc beaucoup à faire pour s’assurer que ces jeunes soient éduqués, qu’ils soient en bonne santé, qu’ils soient motivés et qu’ils reçoivent les outils qui accompagnent les opportunités.

    Mais cela signifie également que l’Afrique porte en elle non seulement le potentiel, mais encore la promesse de devenir un leader dans les domaines de l’innovation, de la conception, de la créativité, du devenir de vous tous, de vos familles, vos communautés et vos pays.

    Parmi vous, il y a des personnes qui ont déjà lancé des entreprises. Vous avez créé des ONG ; vous avez réalisé des films ; vous avez été des artisans de la paix ; vous avez travaillé avec des jeunes à risque ; vous vous êtes occupés de personnes vivant avec le VIH-sida ; vous vous êtes battus pour que cesse la maltraitance de certains des habitants les plus vulnérables du continent. Vous avez recherché des solutions au niveau local. Et vous avez été témoins de progrès sans précédent depuis votre naissance.

    La pauvreté et la mortalité infantile ont diminué dans la plus grande partie du continent. Davantage d’enfants vont à l’école primaire. Le Ghana, le Botswana, l’Afrique du Sud et d’autres pays ont récemment organisé des élections remarquables pour leur liberté et leur honnêteté.

    Un nombre croissant d’Africains pensent avoir désormais le pouvoir et le devoir de façonner leur propre vie, d’aider leur communauté, de demander des comptes au gouvernement. C’est pourquoi, en dépit de tous les défis dont nous entendons beaucoup parler, je veux me concentrer sur ces progrès, parce que c’est en nous basant sur ces aspects positifs que nous pouvons encourager et entraîner encore plus de progrès.

    En fin de compte, c’est votre responsabilité.  Le président et moi-même croyons fermement en la promesse de l’Afrique et nous pouvons offrir notre contribution de loin ainsi que nos encouragements, mais, en fin de compte, c’est à vous et à vous et à vos communautés qu’il appartient de faire ce qu’il faut pour que les progrès continuent et s’amplifient.

    Tous les enfants, tous les garçons et toutes les filles méritent de parcourir tout le chemin que traceront pour eux les talents que Dieu leur a donnés, leur potentiel et leur travail assidu.

    Cela veut dire que l’éducation est un droit, et non un luxe. Cela veut dire que le plus grand nombre possible de jeunes doit recevoir la meilleure éducation possible. Cela veut dire que toutes les femmes enceintes doivent pouvoir bénéficier de soins prénatals et d’une aide pour l’accouchement pour assurer un bon départ à tous les enfants. Cela veut dire que tout le monde doit pouvoir vivre dans un environnement sûr – une maison, un toit pour se protéger, un salaire équitable pour le travail effectué – et que tout le monde a le droit de suivre ce que lui dicte sa conscience en matière de religion comme de politique et d’exprimer son opinion sans craindre d’être marginalisé, réduit au silence ou pire. Nous croyons que vous avez les talents, la détermination et la capacité nécessaires pour réaliser ces rêves.

    Quand le président Obama a prononcé son allocution devant le Parlement du Ghana il y a un an, il a déclaré que les Africains devaient prendre en main leur destinée. Et il s’était engagé à œuvrer avec les dirigeants et les habitants de l’Afrique en tant qu’amis et partenaires dans un esprit de respect mutuel et de transparence. Nous sommes prêts à être vos partenaires.

    Qu’entend-on par partenariat ? En bref, cela signifie que nous devons rechercher le développement d’une manière différente. Nous devons faire davantage d’efforts pour développer le commerce et nous devons encourager les relations commerciales entre les pays africains. Cela signifie que nous devons rendre le secteur privé plus compétitif. Vous avez été nombreux à avoir le privilège de voyager. Vous vous êtes rendus en Europe. Vous vous êtes désormais rendus aux États-Unis. Vous avez rencontré la diaspora de votre pays et vous entendez souvent parler de son succès. Nous voulons que ce succès se produise à l’endroit même où vous vivez et nous voulons supprimer les obstacles toujours en place. (Applaudissements.)

    Nous voulons vous aider à moderniser les moyens qui vous permettent de créer et de distribuer de l’énergie propre, de potentialiser votre agriculture qui est toujours l’activité essentielle et la source de revenus de la plupart des habitants de l’Afrique subsaharienne.

    Nous voulons vous aider à renforcer les institutions démocratiques. Les élections sont formidables, mais elles ne représentent qu’un élément de la démocratie – la liberté de la presse, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le respect des d


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  • Le mardi 02 août 2010, les parlementaires béninois ont déposé au président de l'Institution une saisine de la Haute Cour de Justice dans l'intention de traduire le président de la République devant cette juridiction. L'information a fait grand bruit à Cotonou; RFI, la radio mondiale a écopé de quelques heures de suspensions pour avoir voulu fait de l'information son chou gras. La presse béninoise  n'était pas restée les bras croisés. Voici l'article publié par un journal de la place:" Les Echos de la vallée" dans sa livraison du mardi 02 août 2010.

     

    Assemblée Nationale

     

    50 députés déposent ce jour une demande d’assignation de Boni Yayi devant la Haute Cour de Justice

     

    Les députés de la 5è législature poursuivent ce jour la session extraordinaire sur l’étude des deux propositions de loi portant règles générales des élections au Bénin. Compte toute attente 50 députés déposent sur la table du président de l’Assemblée Nationale un courrier portant en objet demande d’assignation du président de la République devant la Haute Cour de Justice.

    Par Martin Aïhonnou

     Forfaiture et parjure dans le scandale de l’affaire ICC-Services qui a ruiné des milliers de Béninois. C’est le résumé de la correspondance qui sera adressée ce jour à Mathurin Coffi Nago, président de l’Assemblée Nationale aux fins d’en informer la Représentation nationale et d’instruire au plus tôt la commission compétente pour étudier le dossier en procédure d’urgence. En effet, une structure de placement d’agent dénommée ICC-services a opérée pendant des années sous le regard bienveillant des autorités du ministère de l’intérieur, de la justice et des droits de l’homme, de l’économie et des Finances et avait des entrées faciles au palais de la présidence et fort de cela a agi sans autorisation en tant qu’établissement financier, collectant auprès des populations plusieurs centaines de millions qu’il placerait, faisant miroiter à ces clients des gains de 200%. Au bout de 3 ans, l’activité s’est révélée comme étant une vaste escroquerie ; c’est dans ce processus d’épargnes frauduleuses que les proches parents du président de la République, le Dr Boni Yayi sont impliqués, parce que jouant les facilitateurs aux responsables de ICC-services. C’est au regard de ces faits que les députés de l’opposition ainsi que les députés dissidents de la mouvance présidentielle ont décidé de s’attaquer au premier magistrat, car estime-t-ils il a fait preuve de légèreté, et qu’en conséquence, il a violé son serment. Raison pour laquelle, il serait passible de la Haute juridiction. Rappelons que l’initiateur principal de la demande d’assignation se trouve être, l’honorable Janvier Yahouédéhou, un député dissident de la mouvance présidentielle, qui a dénoncé une malversation dans l’achat des machines agricoles. Au cas où la résolution sera votée par la plénière, le processus de mise en accusation sera enclenché et si les ¾ des députés ( 65) votent cette mise en accusation, le président sera obligé de démissionné et son intérim assuré par le président de la Cour Constitutionnelle.   

     

     


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  • Le Pdt Goodluck Jonathan / Photo Afp

     

    Le sénat nigérian a décidé d'avancer l'élection présidentielle à janvier 2011, augmentant ainsi la pression sur le président Goodluck Jonathan pour résoudre la délicate question de l'alternance du pouvoir entre nord majoritairement musulman et sud à dominante chrétienne. La Chambre des représentant (chambre basse) doit approuver la nouvelle date de ce scrutin, initialement prévu pour avril 2011, que le Sénat a adopté lors d'un vote mercredi en faveur d'un changement constitutionnel. "Les élections se tiendront au plus tôt 150 jours et au plus tard 120 jours avant l'échéance du mandat" du président et des gouverneurs, selon la décision du Sénat. Le nouveau chef de l'Etat doit prêter serment le 29 mai. Actuellement la Constitution prévoit un suffrage 30 à 60 jours avant son entrée en fonction. Avancer la présidentielle à janvier permettrait à la Justice de disposer de plusieurs mois pour régler d'éventuels différends avant la prise de fonction du nouveau chef de l'Etat. Le scrutin de 2007, largement entaché de fraudes selon les observateurs, avait été contesté par des candidats défaits mais leurs recours n'avaient été tranchés que longtemps après que le président élu Umaru Yar'Adua eut prêté serment. Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique et huitième exportateur mondial de pétrole, entre dans une période électorale chargée avec également l'élection de ses 36 gouverneurs et des législatives. Goodluck Jonathan, qui a succédé à Umaru Yar'Adua décédé en mai, n'a pas encore annoncé s'il comptait se présenter mais pour de nombreux observateurs, cela ne fait pas de doute. Depuis le retour à la démocratie en 1999, une règle non écrite au sein du parti au pouvoir, le Parti démocratique du peuple (PDP), prévoit l'alternance tous les huit ans (deux mandats) du pouvoir entre nord et sud, afin de maintenir un fragile équilibre ethnique, confessionnel, économique entre ces deux régions. Jonathan est un chrétien du sud alors qu'en vertu de cette règle, la présidence en 2011 devrait revenir à un musulman du nord, car Umaru Yar'Adua, un nordiste, n'a pas même achevé son premier mandat. Cette règle est cependant largement débattue et remise en question depuis plusieurs mois par des personnalités politiques influentes.Afp

     


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  • Mali: Le projet de budget 2010 s'équilibre désormais en recettes à 1 148 milliards 502 millions 105 mille francs CFA contre 1 101 milliards 603 millions 624 mille francs CFA dans le budget initial et, en dépenses à 1 196 milliards 129 millions 340 mille francs CFA contre 1 277 milliards 927 millions 822 mille francs CFA. Le taux de progression de ce nouveau budget remonte à  36,92 %. Un gap important créé par un besoin de financement de la filière coton et de nouvelles inscriptions. Cette décision du conseil des ministres tenu hier au palais de Koulouba. L'ensemble du texte sera envoyé à l'Assemblée dès ce jour. (Billet envoyé par Malick Coulibaly)

     

     


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  • Par Germinal Une  plénière  a réuni ce jour au palais des gouverneurs à Porto-Novo, les députés béninois qui décidé de revenir sur deux dossiers importants  qui ont défrayé la chronique. Il s’agit des dossiers relatifs à l’organisation du 10è sommet des États Sahélo-Sahariens ( Cen-Sad) organisé à Cotonou et celui relatif à l’achat des tracteurs dans le cadre de la mécanisation de l’agriculture. Pour le premier dossier c’est le député Janvier Yahouédéhou qui a investigué et démontré qu’il détient des preuves qu’il y a une malversation dans l’organisation de ce sommet. Il allègue que pour l’organisation matérielle du sommet le gouvernement a dépensé  2 milliards 133 millions de FCFA et environ 35 milliards de marché passés gré à gré. Selon lui ce dossier sent mauvais et pour cela commission d’enquête qui sera mis sur pied ne doit pas bâcler le travail qui lui sera confiée. Renforcé dans  ses argumentations par son collègue Ahouanvoébla,  ce dernier affirme que le 10è sommet de la Cen-Sad ou la Cen-sadgate comme on l’appelle est une grosse affaire ;  c’est pour cela qu’il initié une question d’actualité transformée en question orale avec débat  signée par 25 députés et qu’ a été débattu au cours de la même plénière pour exiger du gouvernement des clarifications sur l’effectif des participants à ce sommet, le coût total du sommet, la contribution financière et matérielle de la Lybie à ce sommet, etc.  . Enfin il a été voté  par 48 voix pour 0 contre 0 absentent ion, la résolution 2010-02 tendant à la création d’une commission parlementaire d’enquête et de contrôle pour faire la lumière sur l’organisation dudit sommet. Elle sera composée de 9 membres désignés par 8 groupes parlementaires et déposera son rapport dans 60 jours.

    Quant à la résolution 2010-01 tendant à la création d’une commission parlementaire d’enquête et de contrôle aux fins de vérifier l’acquisition des matériels agricoles dans le cadre de la mécanisation de l’agriculture, a été votée par 55 voix pour 1 contre et 0 abstention. Au cours des débats généraux sur le dossier, les députés ont crié à la prévarication et au scandale au sommet de l’État. Le rapport de cette commission sera déposé dans 90 jours.


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