• Plus de 150 blogeurs anglophones commes francophones se retrouveront au Sénégal sur un forum international dénommé Acacia organisé par le CRDI du 5 au 8 octobre prochain. L'objectif de ce forum est d'outiller les blogeurs sur les méthodes de recherches avancées pour accroître les performances de ces derniers dans l'utilisation efficiente des média sociaux. L'utilisation d u b alados ainsi que la technologie du flux RSS seront des outils que les participants à ce forum auront le plaisir de découvrir et bien d'autres choses plus utiles encore. Acacia 2009 est non seulement une rencontre de recherche mais aussi une retrouvaille des blogeurs du monde entier. Afriksenatorium , votre blog préféré est invité à ce forum.


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  • Communiqué de presse

    Réunis d’urgence,  ce lundi 28 septembre 2009, « Média aux services des Droits Humains et de la Gouvernance Démocratique » (MDHGD) et « Afriksenatorium » ont analysé les événements survenus ce jour en Guinée Conakry oû la junte militaire dirigée par le capitaine Dadis Camara a mâté les populations qui ont organisé une marche pacifique pour réclamer le retour à l’ordre constitutionnelle. Au regard du bilan issu de cette riposte organisée par les « chiens » de Dadis Camara, MDHGD et Afriksenatorium :

           _  S’indignent de l’allure que prend le cours des événements en Guinée Conakry

      Condamnent les moyens disproportionnés utilisés par les militaires pour disperser les manifestants

      _  Exigent la libération immédiate des leaders arrêtés

      _  Rendent coupable le capitaine Dadis Camara d’un complot contre la Guinée Conakry.

    Solidaires des 12 organisations africaines qui ont signé ce jour à Dakar un communiqué conjoint, MDHGD et Afriksenatorium mettent Dadis Camara devant le tribunal de l’histoire et en appel à la vigilance de la communauté internationale.

                                                                                            

                                              Fait à Cotonou, le 28 septembre 2009

                                                        Signé

    *Média au service des Droits Humains et de la Gouvernance Démocratique (MDHGD)

    *Afriksenatorium

     

     

     

     


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  • Les sinistrés hydrauliques

     

    La dénivellation qu’a connu les fleuves Mono et Ouémé au sud du Bénin cette année, a surpris plus d’un. D’Athiémé à Grand-Popo en faisant un tour de vigie dans la vallée, le régime d’écoulement des eaux des fleuves Mono et Ouémé a plongé les populations dans un drame humanitaire. A Athiémé 70 greniers sont noyés ; des habitations et des écoles sont immergés des routes sont coupées par les eaux. A Popo, la grande environ 8.000 personnes sont des réfugiés attitrées ; les eaux, dans leur furie ont englouti des villages entiers, à Bonou, les paysans continuent de ressentir dans leur chaire les effets pervers des inondations sauvages. Le bilan est assez lourd au point où les populations joignant leurs mains vers le ciel ont appelé au secours les dieux. Dans une course effrénée, le gouvernement du changement a dépêché 7 ministres à Athiémé pour évaluer les dégâts. Aussitôt des tonnes de produits vivriers et autres matériels de couchage et médicaments de premières nécessités sont débarquées à Athiémé. Il a fallu quelques gesticulations médiatiques pour que 3 ministres se portent au chevet de Popo, la grande et de Lokossa, la belle. Bonou, la pauvre est laissée sur le quai. Je ne veux pas croire  que le gouvernement profite de la misère de son peuple pour marquer de son sceau les territoires qui lui sont favorables mais je veux bien croire que promptement le gouvernement porte aide et soutien à chaque région sinistrée quelle qu’elle soit et de quelle obédience politique qu’elle soit. C’est pour cette raison que l’appel à l’aide de la communauté internationale s’est concrétisé par un don de 75 millions fait par la CEDEAO. Comme une sinistrose, l’Afrique est attaquée par une crue inédite, cela justifie le nomadisme forcé qu’a connu les populations de certaines villes ces derniers jours. Douala a connu des précipitations intenses, à Ouagadou, les destructions des champs de mil et de sorgho par les pluies plongent les agriculteurs dans une grande inquiétude, la Tunisie et le Mali ont connu le même phénomène. Au total, 600.000 personnes sont affectées par les plus diluviennes depuis juin en Afrique sub-saharienne, selon les statistiques avancées par l’ONU. Hors du Bénin, la communauté internationale est aussi allée au chevet des autres Nations. Touché par les dégâts énormes causés sur les infrastructures et des déplacements des populations enrégistrés après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Mali, l’UEMOA a décidé d’octroyer 250 millions en vue d’aider les familles sinistrées. « C’est une véritable catastrophe qui vient de frapper la sous-région », a reconnu Soumaïla Cissé, le président de la commission de l’UEMOA. L’eau, malgré ses innombrables bienfaits parait aujourd’hui aux yeux des sinistres comme un danger public. Considérée comme source de vie, elle peut êtres source de mort. Elles provoquent des maladies, des catastrophes naturelles, comme les inondations, les tornades, les pluies diluviennes puis des sinistrés sans abri. Que faire ? Eau, liquide, inodore et incolore, tu détruis notre grenier !

    Par M.A


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  • Le Référendum de Tandja

    Le " oui " l'emporterait à une large majorité : 92 % de " oui " selon  les résultats proclamés par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante). C'est ainsi que le 04 août 2009, le peuple nigérien a assisté impuissant à la révision de la Constitution de 1999. L'opposition, malgré sa fougue et sa foudre n'a pu rien faire pour empêcher Tandja dans sa marche vers la "  monarchisation " du pouvoir. Elle n'a fait que dénoncer un simulacre de Référendum parachevé, selon elle, par un faible taux de participation : 5 %. Les intentions de Mamadou Tandja sont désormais claires : marquer un grand STOP !dans le processus démocratique encore très fragile au Niger et remettre la République sur les béquilles. Assemblée dissoute. Cour Constitutionnelle réduite à quia. Tout ça au nom du peuple. Je ne vous apprends rien si je vous dis que le pouvoir soûl et soûl comme le vin de palme. On comprend alors pourquoi l'Afrique est toujours à la traîne sur le front démocratique. La gamme des Constitutions revues et corrigées est à l'antipode des Constitutions respectueuses de la volonté du peuple. Le Ghana, le Mali et le Bénin font des efforts pour ne pas saper honteusement pour ne pas saper les fondements démocratiques reconnus par tous. Qu'au nom du peuple on tripatouille ou manipule à son bon vouloir, la Constitution est inacceptable voire condamnable. Ibn Chambas, Secrétaire Général de la CEDEAO n'a pas caché ses intentions sur le Référendum du 04 août dernier au Niger : " Dans un pays démocratique, il doit avoir consensus entre les forces politiques ; visiblement ce consensus fait défaut au Niger. ", a-t-il déclaré sur RFI au lendemain du Référendum de Tandja. Peut-on alors dire que Tandja rentre avec infraction dans la grande cour des Républiques à risques ? je ne veux pas dire " bananière ", ce que je veux dire : c'est que les peuples ont soif de la vérité et c'est à vous que je parle.

    Par M.A


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