• Brève: Le Ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques du Gabon,Casimir OYE – MBA, sera auditionné dans la matinée de mercredi 15 juin 2011 par la commission de la Planification, de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement; cette audition intervient à la veille de l'étude du projet de loi portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Agence Gabonaise de Sûreté et de Sécurité Nucléaires.


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  • Réunis dans la grande salle de conférence de l'hôtel palais oriental à Tokpota un quartier émergent de la ville de Porto-Novo, les journalistes, memebres du Réseau des journalistes Accrédités au Parlement ( REJAP) n'ont pas voulu rester en marge de l'événément célébré chaque 03 mai: La liberté de la Presse." Considèrant que la liberté de la presse reste essentielle à l'établissement de la bonne gouvernance et du développement économique, politique, social et culturel durable, de la prospérité et de la paix en Afrique, et à la lutte contre la corruption, la famine, la pauvreté, le conflit violent, la maladie et le manque d'éducation...",extrait de la Déclaration de la Montagne de la Table 2011, les chroniqueurs parlementaires du Bénin, ont saisi la balle au bon, même si c'est tard pour se retrouver afin de commémorer cette liberté chèrement acquise au prix de lourdes sacrifices. En prélude à la soirée de gala qui démarre tout à l'heure à 20h 30 mn, les membres du réseau ont suivi un exposé animé par Wilfried Adoun, ancien président de l'UPMB ( L'Union des prfessionnels du Bénin), du premier président du REJAP, Marie Richard MAgnidet, en présence du Directeur des service législatifs, Isaac Fayomi, représentant l'Assemblée Nationale. Dans son discours inaugural, ce dernier a souhaité que les journalistes accrédités au parlement traitement les informations du parlement avec professionnalisme au regard du code de déontologie de leur profession; espérant que certains chroniqueurs revoient leur méthode de travail pour le rayonnement de l'Institution, il laisse le soin au conférencier de réfléchir un tant soit peu sur le thème; " Assemblée nationale: Quelle coopération avec la presse".

     Rappelant l'historique du REJAP, le président Magnidet a fait savoir que l'iée de créer le REJAP est né avec quelques amis qui ont estimé qu'au moment certains journalistes s'organisaient en réseau, il fallait que ceux qui traitaient des questions parlementaires fassent de même. Aussi a-t-il dit qu'entre autre raison, il n'était pas facile d'avoir accès aux documents relatifs aux textes de lois; pire les journalistes des organes publics étaient mieux lotis que ceux des organes privés. Pour tout cela, le besoin s'est senti de se regrouper rapidement en réseau pour défendre certains droits; d'où la mise sur pied du REJAP, qui a aujourd'hui 10 ans. Pour finir il se rejouit que certains des memebres fondateurs continuent d'assister de loin ou de près le bébé d'il y a dix ans qui s'impose petit à petit au Parlement béninois. Pour clore, les exposés avant la grande réjouissance de tout à l'heures, il a été décerné au président Mathurin Coffi Nago fraîchement réélu à la ^tête du parlement pour un nouveau mandat de 4 ans et au premier président du réseau un diplôme d'honneur pour leur marque de soutien et de gratitutde envers le REJAP.

    Depuis le Palais oriental Martin Aïhonnou pour Afriksenatorium


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  • Vue externe parlement béninois

    Par Germinal Les 83 députés élus dans le compte de la 6è législature à l'issu des législatives du 30 avril 2011 ont été installés conformémént à la loi par le doyen d'âge ce lundi 16 mai 2011. Le bureau d'âge présidé par Rose Honorine Vieyra, épouse Soglo, députée de l'Union fait la Nation, et les deux plus jeunes parlementaires ont sacrifié à la cérémonie d'installation. Dans son discours d'installation, elle a fait un pic à l'endroit du gouvernement avant d'inviter ses collègues qu'ils soient d'un bord politique ou l'autre à reconnaître que le parlement est la deuxième institution du pays et qu'en conséquence, il devra jouer son rôle et l'exécutif le sien. C'est dans une ambiance bon enfant que les 27 nouveaux députés qui foulaient le sol du palais des gouverneurs pour la première fois ont assisté à ladite cérémonie en compagnie de 56 autres qui redoublent. C'est dire que le taux de renouvellement du parlement béninois pour le compte de la 6è législature est de 35% environ. Un taux très faible par rapport à ce lui de la 5è législature. Les tractations pour l'élection du bureau qui va présidé aux destinés de la 6è législature commencent dès demain. A suivre...

     


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  • Côte d’Ivoire : Me Verges , l’avocat français, assurant le conseil de Laurent Gbagbo, désormais ex-président de la Côte d’Ivoire, assigné en résidence surveillée dans le nord du pays, a été refoulé ce vendredi 6 mai 2011 à son arrivée à l’aéroport d’Abidjan. Venu pour assister son client qui était en train d’être  auditionné par le procureur de la République dans le cadre des massacres de plus de 3000 mille ivoiriens tués dans la crise post-élctorale ; ce dernier a été obligé de rebrousser chemin parce que les nouvelles autorités ivoiriennes ont estimé que le visa qu’il detenait n’était pas délivré par l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris.

    L’investiture du président Allassane Ouatara a été reportée pour le 21 mai 2011 et sera placée sous l’égide du Grand chancelier de l’Ordre Nationale de Côte d’Ivoire. Dans une décision rendue par Paul Yao N’dré, président du Conseil Constitutionnel  de Côte d’Ivoire, cela ne viole pas la loi parce que les décisions prises au plan internationale l’emportent sur les décisions internes. Rappelons qu’à l’issu de l’élection présidentielle d’octobre 2010, pendant que le Conseil constitutionel proclamait élu le président Laurent Gbagbo, la communauté internationale refusait de reconnaître la victoire de ce dernier sur son challenger, Allassane Ouatara, proclamé élu en première instance par la Ceni.

    Niger : L’ex-président Tandja ne pourra plus jouir de la liberté provisoire accordée par le juge. Le procureur de la République vient d’interjeter appel contre la décision en soulevant 3 nouveaux chefs-d’accusation contre lui, demandant au juge d’examiner au cas par cas les 3 chefs d’accusation. Du coup la décision de mise en liberté provisoire a été annulée. Le juge pourra à nouveau statuer le mardi 10 mai 2011. Au prime abord, l’ex-président du Niger Mamadou Tandja avait été accusé de détournement de 4 milliards de fcfa.

    Gabon : L’immunité du parlementaire André MBA OBAME  a été levée par les parlementaires gabonais à l’issu de la plénière du jeudi  5 mai 2011. Pour les députés de l’Assemblée naionale du Gabon, la levée de l’imunnité de André MBA OBAME doit être effective ; par contre l’opinion publique gabonnaise estime que la brouille entre Mba Obame est une querelle de palais qui n’a pas d’incidence sur la démocratie. André Mba Obame, thuriféraire du régime défunt de Bongo, père, ministre de l’intérieur pendant 24 ans, s’est vu dans la peau du président, en se proclamant président de la République quelques mois après la présidentielle qui a porté Ali Bongo au pouvoir.

    Par GERMINAL


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  • Abolir les lois sur la diffamation et l'injure publiques en Afrique et replacer la liberté de la presse au coeur des discussions.

    L'Association Mondiale des Journaux et des Editeurs de Médias d’Information; WAN-IFRA et le World Editors Forum, réunis lors du 60ème Congrès Mondial des Journaux et de la 14ème Conférence du World Editors Forum au Cap, en Afrique du Sud, du 3 au 6 juin 2007,

    Notent que d'un pays à l'autre, la presse africaine est paralysée par un arsenal de mesures répressives, allant de l'emprisonnement et de la persécution des journalistes au fléau généralisé que sont les lois sur la diffamation et l'injure publiques qui sont utilisées, sans vergogne, par les gouvernements pour empêcher toute évaluation critique de leurs politiques et priver le public de toute information sur les délits qu'ils commettent,

    Affirment leur conviction que l'Afrique a instamment besoin d'une presse forte, libre et indépendante qui puisse contrôler les institutions publiques,

    Considèrent que la liberté de la presse reste essentielle à l'établissement de la bonne gouvernance et du développement économique, politique, social et culturel durable, de la prospérité et de la paix en Afrique, et à la lutte contre la corruption, la famine, la pauvreté, le conflit violent, la maladie et le manque d'éducation,

    Réaffirment notre responsabilité en qualité d'organisations représentatives au plan international des propriétaires, éditeurs et rédacteurs en chef de la presse mondiale pour mener une "campagne énergique et sur le long terme contre les violations et les restrictions de la liberté de la presse",

    Réaffirment notre engagement à l'égard de la liberté de la presse en tant que droit de l'homme fondamental et élément constitutif indispensable de la démocratie dans chaque pays, y compris dans les pays africains,

    Notent que l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme garantit la liberté d'expression comme droit fondamental, et soulignent qu'elle est essentielle à la réalisation d'autres droits fondamentaux énoncés dans les traités internationaux des droits de l'homme,

    Rappellent que ces principes ont été réaffirmés et approuvés par la Déclaration de 2002 sur les Principes de la Liberté d'Expression en Afrique, adoptée par la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples et par l'Union Africaine, plaçant ainsi les Etats Membres de l'Union Africaine dans l'obligation de défendre et de préserver la liberté de la presse,

    Rappellent également la Déclaration de Windhoek de 1991 sur la Promotion d'une Presse Africaine Indépendante et Pluraliste,

    Observent qu'en dépit des opportunités qui auraient pu permettre à une presse libre d'émerger de l'indépendance nationale, la liberté de la presse n'existe toujours pas dans de nombreux pays africains et que le meurtre, l'emprisonnement, la torture, l'interdiction, la censure et le recours à des décrets constituent la norme dans plusieurs de ces nations,

    Reconnaissent que ces formes grossières de répression sont renforcées par l'exclusion délibérée de certains journaux des placements publicitaires gouvernementaux, le poids de taxes élevées sur l'importation d'équipements et de papier journal, et la concurrence déloyale des médias d'Etat,

    Notent que malgré l'adoption de protocoles sur la liberté de la presse et la répression de cette liberté à grande échelle en Afrique, l'Union Africaine, en instituant son Mécanisme Africain d'Evaluation par les Pairs (MAEP), dans le cadre du programme du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD), a exclu la promotion d'une presse libre et indépendante comme critère-clé d'évaluation de la bonne gouvernance dans les pays du continent, et

    Identifient comme le principal fléau pour la liberté de la presse sur le continent le recours généralisé aux lois sur l'injure publique qui interdisent toute critique à l'égard des hommes politiques et du pouvoir, et aux lois sur la diffamation, deux types de législation utilisées sans discrimination dans la plupart des états africains qui les maintiennent avant tout pour ''verrouiller l'information'',

    Déclarent que les Etats africains doivent reconnaître le caractère indivisible de la liberté de la presse et respecter leurs engagements pris dans le cadre de protocoles africains et internationaux réaffirmant la liberté, l'indépendance et la sûreté de la presse, et

    Favoriser cet objectif en abolissant d'urgence les lois sur la diffamation et l'injure publiques qui, durant les cinq premiers mois de cette année, ont entraîné l'arrestation et/ou l'emprisonnement de 229 rédacteurs en chef, reporters, journalistes de l'audiovisuel et de publications en ligne dans 27 pays africains (comme souligné dans l'annexe jointe à la présente déclaration),

    Appellent les gouvernements africains à examiner et à abolir d'urgence toutes les autres lois qui limitent la liberté de la presse,

    Appellent les gouvernements africains qui ont emprisonné des journalistes pour leurs activités professionnelles à les libérer immédiatement et à autoriser les journalistes contraints à l'exil à rentrer dans leur pays,

    Condamnent toutes les formes de répression des médias africains qui permettent d'interdire des journaux, et l'utilisation d'autres sanctions comme le prélèvement de taxes à l'importation sur le papier journal et sur le matériel d'impression et la suppression des annonces publicitaires,

    Appellent les Etats africains à promouvoir les standards de liberté de la presse les plus élevés, conformément aux principes énoncés dans l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et autres protocoles, et à offrir des garanties constitutionnelles à la liberté de la presse,

    Appellent les professionnels des médias africains à promouvoir la qualité éditoriale et à veiller au respect de l’éthique journalistique,

    Appellent l'Union Africaine à inclure immédiatement dans les critères de "bonne gouvernance" du Mécanisme Africain d'Evaluation par les Pairs (MAEP), la nécessité vitale pour un pays de promouvoir des médias libres et indépendants,

    Appellent les institutions internationales à promouvoir des avancées de la liberté de la presse en Afrique durant la prochaine décennie, en aidant notamment les journaux dans les domaines de la défense légale, du développement des compétences et de l'accès au capital et à l'équipement,

    Saluent les initiatives en faveur d'un fonds mondial pour le développement des médias africains et recommandent qu'une telle initiative accorde une attention prioritaire à la réforme juridique des médias et en particulier à la campagne pour débarrasser le continent des lois sur la diffamation et l'injure publiques,

    S'engagent à renforcer leurs activités existantes en faveur de la liberté et du développement de la presse en Afrique dans la prochaine décennie.

    WAN-IFRA fait cette déclaration à partir de la Montagne de la Table située à la pointe de l'Afrique australe, en appelant solennellement tous les Africains à reconnaître que le progrès politique et économique qu'ils appellent de leurs voeux ne peut aboutir que dans un climat de liberté, et là où la presse est libre et indépendante de tout contrôle gouvernemental, politique ou économique.

    Cette Déclaration sera présentée au : Secrétaire Général des Nations Unies avec la demande qu'elle soit présentée à l'Assemblée Générale des Nations Unies ; au Directeur Général de l'UNESCO avec la demande qu'elle soit soumise à la Conférence Générale de l'UNESCO ; et au Président de la Commission de l'Union Africaine avec la demande qu'elle soit distribuée à tous les membres de l'Union Africaine pour être approuvée par l'UA lors de sa prochaine rencontre au sommet des Chefs d'Etat.


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