• A l'école  du centre Songhaï 
     
    Un séminaire régional sur le thème « Développement de l'entreprenariat agricole et la capitalisation des expérience africaines, le cas du centre Songhaï au Bénin », s'est ouvert ce jour jeudi 27 sqeptembre 2007 à Porto-Novo. C'est le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche Roger Dovonou qui a procédé à l'ouverture dudit séminaire, en présence de Edith Gasana Représentant-Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin, du médiateur de la présidence, Albert Tévoédjrè et de plusieurs autres responsables du Système des Nations Unies que sont : la FAO , l'ONUDI, le FIDA, l'OIT. Par Martin Aïhonnou
     
    L'objectif de ce séminaire est d'examiner dans les détails le projet de document cadre de coopération régionale pour des programmes conjoints en matière de développement ; d'identifier les domaines de renforcement des capacités et des initiatives nécessitant un appui rapide à court, moyen et long termes ; de  déterminer et de finaliser comment intégrer le cadre de coopération aux activités en cours dans le pays ; enfin le séminaire envisager les opportunités pour promouvoir la formation et les échanges d'expériences inter-régionaux à partir du centre Songhaï avec le leadership des pays participants. Ledit séminaire est organisé sur requête de plusieurs pays africains, représentés au niveau ministériel, pour la simple raison que depuis sa création en 1985, le Centre Songhaï suscite admiration et attention au niveau régional. « Une envie d'impulser au départ la renaissance de l'Afrique, le Centre Songhaï est devenu une profession de foi de ce que le développement de l'Afrique est possible, à condition que ses fils et ses filles y croient, redoublent de capacité d'innovation et avancent en dépit des contraintes, en dépit des regards combien négatifs sur le continent », révèle le Père Godfroy NZAMUJO, le promoteur de ce centre au cours de la cérémonie d'ouverture.
    Dans sa  logique de développement intégré touchant l'industrie et le commerce, sa vision est axée sur la valorisation des ressources disponibles localement. Ce qui est partagée par plusieurs pays africains présents à ce séminaire de Porto-Novo. C'est donc, en appui à ladite vision, que le PNUD, par la voix de son Représentant Edith Gasana, a reconnu la nécessité pour les pays africains de partager et d'échanger sur l'originalité du cas de Songhaï. A l'en croire, la régionalisation des acquis de Songhaï, contribuera à résoudre le problème essentiel de la pauvreté par la dynamisation du secteur rural, grâce à la transformation de l'agriculture. C'est dans ce but que le PNUD, par ses institutions, vient en appui au model de développement qu'est le centre Songhaï.
    Le ministre Roger Dovonou, en procédant à l'ouverture des assises qui prennent fin demain  vendredi 28 septembre, a dit que l'appui du gouvernement pour ce projet, est d'exporter le savoir et le savoir-faire béninois. Car, ce centre répond à la vision du Bénin émergent qui passe aussi par le développement et le rayonnement des capacités endogènes.
    Au nombre des participants à ce séminaire, on retrouve des ministres des gouvernements de la Guinée Conakry , de Malawi et du Libéria.
     
     

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  • GLOBAL COM DECROCHE SA LICENCE A PRIX D'OR

    La crise qui a secoué le 12 juillet 2007 le secteur de la téléphonie mobile a mis hors réseaux près de 1.000.000 abonnés. Face à la crise le gouvernement béninois a lancé un appel d'offre pour ouvrir le secteur à d'autres opérateurs. Le processus a abouti le 10 août 2007 à la signature d'un protocole d'accord entre l'opérateur nigérian Global communications et l'ATR.Par Martin Aïhonnou

    L'opérateur Glo est autorisé à exploiter au Bénin sur une pérode de 10 ans la licence de réseau GSM. Voilà le résumé du verdict entériné par le conseil extraordinaire des ministres qui s'est tenu sous la présidence effective du Chef de l'Etat, le Dr Boni Yayi, sur l'unique point àl'ordre du jour: question des GSM. D'un coup total de 33 milliards, la licence d'exploitation sera définitivement attribuée à l'opérateur le 16 août 2007. Avant de signer le protocole d'accord, Adewaie Sangowawa, Directeur exécutif de Global com. va verser aux termes du contrat une première avance de 15 milliards. Le reste du montant est échelonné sur 3 ans à raison d 6 milliards par an. Selon les projections de Adewaie S., le réseau Glo va démarrer ses activités dans 60 jours. Alcatel, partenaire privilégié de Glo va assurer la planification du réseau. L'opérateur se lance le défi de couvrir tout le Bénin dans 5 ans.

    Le gouvernement accompagne Glo

     Face à la bonne volonté du nouvel opérateur, le gouvernement béninois décide d'exonérer les frais de douane sur les équipements et tout autre matériel technique à acquérir par l'opérateur, d'une part et d'oppérer un abaissement de 4 à 6% sur divers autres taux et sur les frais liés à la colocalisation à Bénin Télécom sur 1an. L'opérateur bénéficiera aussi d'un appaui foncier dans la recherche de terrain pour les besoins de siège propre de l'opérateur pour lui éviter des litiges domaniaux.Il recevra enfin une lettre de confort qui lui permettra à l'avenir d'explorer d'autres opportunités dans le domaine du projet de coprospérité qui lie le Bénin, le Nigéria, le Ghana et le Togo.Pour résorber la crise qui secoue depuis bientôt un mois le secteur, ATR à décider de renforcer les capacités du réseau historique ( Libercom) et de poursuivre les discussions avec les deux opérateurs suspendus pour les amener à accepter les nouvelles conditionsd contenues dans le nouveau cahier des charges.


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  • GLO ET ORANGE LES PIECES DE RECHANGE

    Le décrochage des réseaux Areeba et Télécel intervenu le 12 juillet 2007 a suscité beaucoup d'émoi au sein des populations béninoises et chez bon nombre de parlementaires. A l'origine de la crise, il existe une polémique autour des licences d'exploitation qui ont connu des « transferrements » à l'insu des autorités du pays. La résistance des opérateurs mis à l'index, à signer le nouveau cahier des charges a ouvert la voie à 2 nouveaux opérateurs ( Glo et Orange) pour palier illico presto la crise. Par Martin Aïhonnou

    L'opérateur Global communications, connu sous le pseudo, Glo, basé au Nigéria et l'opérateur français, Orange, sont prêts à signer sans conditions le nouveau cahier des charges et acheter la licence à 30 milliards fcfa comptants. Les négociations entre les autorités béninoises au plus haut sommet seraient à un niveau avancé, de sorte que les populations béninoises ne seront plus surprises de voir ces deux opérateurs se déployer sur le terrain les jours à venir. Au cas oû les deux opérateurs Areeba et Tlécel ne seraient pas prêts à se plier aux nouvelles exigences de l'Autorité Transitoire de Régulation des télécommunications ( ATR), Glo et Orange rachètent en l'état leurs licences et les exploiteront à leur compte ; auquel cas, de nouvelles licences leur seront vendues ; ainsi ils porteront le nombre des opérateurs GSM au Bénin à 6. A savoir : Libercom, réseau national, avec environ 700.000 abonnés, Télécel 500.000 abonnés, Areeba 450.000 abonnés et Bell Bénin environ 200.000.

    La naissance de la crise

    L'élaboration d'un nouveau cahier des charge et le coût de la licence d'exploitation relevé de 5 milliards à 30 milliards sur décision du conseil des ministres du 6 juin 2007 sont les raisons principales qui font perdurer la crise que subissent les consommateurs des 2 réseaux ( Areeba et Télécel ) suspendus ; en effet, le changement tous azimut de nom commercial entre les 2 réseaux sont des signes qui ont très tôt déclenchés auprès l'Autorité Transitoire de Régulation (ATR), installée fraîchement pour assainir le secteur des télécommunications au Bénin, la nécessité d'interpeller les 2 opérateurs. A u bout du compte, il a été découvert beaucoup d'irrégularités à l'origine du changement de nom et une violation flagrante de la convention qui lie les 2 parties : les opérateurs et l'Etat béninois. Le 1er opérateur, Bénincell devient quelques années après son implantation Areeba, de là, il emprunte le nom d'un célèbre opérateur sud-africain MTN, ayant une forte implantation dans toute l'Afrique. Le 2è opérateur, Télécel à l'origine, éprouve le besoin de devenir Moov. La polémique s'installe L a polémique a été nourri ces dernières semaines par beaucoup de flou qui entoure les anciennes licences d'exploitation achetée à vil prix ( 75 millions ) par les opérateurs depuis bientôt une dizaine d'années. Mieux le changement de nom commercial viole les règles établies ; ce qu' ignore les opérateurs mis à l'index. Au plein cœur de la polémique, le conseiller juridique du Chef de l'Etat béninois, M. Topanou, membre d'ATR, déclare à la télévision nationale que : « les opérateurs ont violé les dispositions de la convention 2004 en passant à l'international et à l'interconnexion ». Une déclaration réfutée par ces derniers qui exhibe un arrêté interministériel de 2006 qui les y autorise. « Les traces d'un tel arrêté n'existe pas au ministère de la communication », a déclaré M. Désiré Adadja, ministre délégué auprès du Président de la République, chargé du Ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies de l'Information.

    Les nouvelles exigences

    Pendant que cette polémique couve, les opérateurs qui ont évolué depuis 1997 dans un environnement de favoritisme avec une licence achetée au départ à vil prix, se voient pris de court par la révolution du secteur par les nouvelles autorités du pays.Les nouvelles exigences contenues dans le nouveau cahier des charges, telles que: la participation de tout opérateur GSM, installé au Bénin, à l'oeuvre de développement du pays et la baisse sensible du coût des cartes de recharge, à la portée du Béninois moyen, et la remise en cause de l'ancienne licence remontée à 30 milliards fcfa, exploitable pour 10 ans: laissent perplexes les 2 oppérateurs qui hésitent à se mettre d'accord avec ATR; mais après moult hésitations, Télécel s'apprête à signer le nouveau cahier des charges et acquérir la nouvelle licence, apprend t-on des sources bien informées. L'opérateur Areeba a encore quelques heures pour donner son verdict.

    Députés et consommateurs analysent

    Le décrochage des 2 réseaux a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Au Parlement béninois, les députés ont interpellé le gouvernement le 19 juillet 2007 sur la situation à travers une question orale pour faire la lumière sur les clauses de la convention signée avec les opérateurs GSM au Bénin et la somme versée par chacun d'eux depuis leur installation et l'évaluation possible des risques juridiques encourrues par l'Etat avant les nouvelles dispositions prises par le conseil des ministre du 6 juin 2007. De leur côté environ 1000.000 d'abonnés à ces deux réseaux, victimes de la crise, crient à la violation de leur droit. Cependant, le gouvernement du Dr. Boni Yayi, reste ferme et veut contraindre les opérateurs à se conformer aux nouvelles dispositions en matière dans le secteur des télécommunications au Bénin, pour définitivement mettre fin au bordel qui a court dans le secteur.


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  • La littérature béninoise va s'agrandir dans les tous prochains jours. Un journaliste émérite très attaché aux valeurs démocratiques après plus de 10 années de service dans la presse béninoise, avec un parcourt non reprochable sur le plan international, Alphonse Akogninnou, Journaliste Parlementaire résidant à Porto-Novo sort un guide parlementaire. Ce livre en cours d'impression actuellement dans l'imprimerie du Centre national de la promotion des manuels scolaires (CNPMS), qui revient sur la réalité parlementaire au Bénin, évoque le fonctionnement des différents organes de l'institution et bien sûr les différents hommes qui l'ont dirigé jusqu'à ce jour. On y retrouve aussi dans ce bouquin, les différents composants du parlement français à la date des dernières élections législatives. Ce document servira à coup de guide à de bon nombre de citoyen qui ont vraiment besoin de savoir sur le parlement béninois. Il faut noter que le 3ème millénaire semble ouvrir ses portes aux journalistes béninois qui ont pour mémoire désormais de toujours laisser un écrit au-delà des œuvres de presse produites dans la profession. Il succède ainsi à Edouard Loko qui tout récemment à publier « L'intrus qui connaissait la maison ». Un livre qui est revenu sur l'actuel président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> du Bénin, Boni Yayi un novice en politique qui a su damer le pion lors des présidentielles de mars 2006 à la vieille garde. Retenons qu'avant ceux-ci, d'autres ont eut à faire déjà l'expérience. C'est le cas de l'ancien président de l'Odem François Awoudo qui avait publié « La transhumance » toujours évoquant aussi l'instabilité des hommes politiques. Ce qui selon l'auteur joue sur le développement de chaque nation.  Donc tous, soyons au rendez de la publication de cet ouvrage d'Alphonse Akogninnou pour mieux comprendre le parlement béninois.  <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

     


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    175 ARMES HYPER-SOPHISTIQUEES « ARRETEES » PAR LA BRIGADE D'IFANGNI

     
     
    La Brigade d'Ifangni, dirigée par le Lieutenant Martial Dégbéssoun a encore frappé un grand coup en arraisonnant hier un véhicule Titan immatriculé au Nigéria XG 449 EKY, bourré d'armes de guerre. Au total 175 armes à pompe de fabrication italienne ont été enfouies dans des colis jalousement emballés comme des marchandises anodins. Ayant pris le départ du Ghana, le véhicule Titan d'immatriculation nigériane a chargé des marchandises composées d'appareils électroménagers, d'équipements de sonorisation et de matériels électroniques sur le territoire ghanéen. De façon discrète, les 4 trafiquants Ibos à bord du véhicule ont su dissimuler dans des cartons des armes sophistiquées avec leurs assessoires ; et c'est sans compter avec la vigilance du Commandant de la Brigade d'Ifangni que ces 4 trafiquants qui ont pour nom Anijékwu Tochwu, Okafu Umadu, Nwanwu Chukra et Anene Samuel, après avoir réussi a passé dans les mailles de tous les contrôles transfrontaliers, ont réussi à atterrir à Igolo ; ils se préparaient à traverser la frontière bénino-nigériane quand ils se sont rendus compte qu'il y avait une embuscade. En effet, ayant eu le flair qu'une marchandise incendiaire traversait son territoire, le CB de la Brigade d'Ifangni mit en alerte ses éléments. La  filature aura duré 5 jours. C'est ainsi qu'après avoir déployé ses éléments sur le terrain, le Commandant de la Brigade interpelle les 4 trafiquants. Une fouille minutieuse du véhicule en transit a permis de découvrir des armes hyper sophistiquées en « cartonnées », qualifiées par des spécialistes d'armes à pompe inexistantes dans l'armée béninoise. Informé, le Commandant de Compagnie de Porto-Novo, le Capitaine Ahouéya est descendu aussitôt sur les lieux pour se rendre compte de la véracité des faits. Un détachement militaire serait venu de Porto-Novo pour renforcer la sécurité des 4 trafiquants gardés à la Brigade. A en croire les autorités de la Brigade d'Ifangni, les 4 trafiquants seront présentés incessamment au procureur. Par Martin Aïhonnou
     
    *Aux dernières nouvelles les 4 présumés trafiquants en plus d'un 5è larron ont été présentés au procureur ce lundi 5 mars 2007.

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