• Rasaleb dans la dynamique de la ratification du TCA par le Bénin

     

    La semaine mondiale d'action contre les violences armées est une initiative mondiale coordonnée par IANSA RAIAL ( Réseau d'Action Internationale contre les Armes légères). En tant que partie prenante à la semaine, RASALEB ( Le Réseau d’Action sur les Armes légères au Bénin) a tenu une conférence de presse dans les locaux de son nouveau siège le jeudi 18 juin 2009 pour tenir informer les hommes des média de la semaine mondiale contre la violence armée qui s’est déroulée du 15 au 21 juin 2009. A cette occasion la coordonnatrice nationale du réseau, Mme Ahouangnimon Pascaline a exposé les actions menées par Rasaleb pour susciter auprès du gouvernement  béninois l’adoption rapide d’un traité international sur le commerce des armes (TCA) en élaboration dans 130 pays. Pour ce faire, le  bureau du Rasaleb a rencontré les autorité du ministère des affaires étrangères pour leur fournir des informations sur le TCA et fait décider ceux-ci pour sensibiliser les délégués béninois devant participer aux réunions du groupe de travail à composition illimitée sur le TCA les 13 et 17 juillet 2009 aux Nations Unies. Plus de 80 pays oeuvrent dans le monde entier pour empêcher la prolifération des armes ; à cet effet la ratification d’une convention dans l’espace CEDEAO est en passe d’être vulgarisée ; le Bénin pour sa part a déjà ratifié ladite convention et son chef d’Etat s’apprête à la promulguer. Rappelons que Rasaleb attend la promulgation de cette convention pour entamer une grande campagne de sensibilisation dans tous le Bénin. A travers ses points focaux installés dans tous les départements, il pourra atteindre facilement la cible, non moins importante en matière de prolifération des armes, au Bénin, les fabricants des armes artisanales mis en vente sur le marché, ensuite ceux qui s’en servent afin de les sensibiliser du bien fondé d’une action commune contre la violence armée.

     

    - West African Action Network on small Arms

    - We need peace to develop

    - Avoid Misuse of small Arms and Light Weapons


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    Sous l’égide de l’Institut de Développement et des Echanges Endogènes (IDEE) du Professeur Honorat AGUESSY, sont tenus sous sa houlette à Ouidah, le Colloque  International sur les Relations Afrique – Chine du 23 au 25 Avril 2009 et, du 26 au 27 Avril 2009, le 1er Congrès Ordinaire du Conseil Mondial du Panafricanisme (CoMoPa).

     

    15 Etats Provinces étaient représentés par les participants venus de l’Europe, des Amériques et de l’Afrique.

     

    Le premier évènement a été conjoncturel. Non seulement, il a permis de jeter un regard rétrospectif de l’Afrique sur les relations de celle-ci avec le reste du monde et la Chine en particulier ; mais aussi a mis en évidence le mal récurent du développement inapproprié à l’humain du Continent.

     

    Bien que les matières premières soient en abondance et que son marché de consommation soit consistant, l’Afrique est en manque de technologie. La diplomatie de sa géopolitique ne met pas assez un accent appuyé sur son droit à la réciprocité dans les échanges. L’avenir de la jeunesse africaine est ainsi hypothéqué.

     

    Sur une population de 1,2 milliard, la Chine compte 700 millions de pauvres de moins d’un dollar par jour. L’Afrique aura dans 50 ans une population de 2 milliards dépassant la Chine et l’Inde. La pauvreté de la Chine sera nettement entretenue du Continent Noir pour peu que les dirigeants de l’Afrique continuent de s’évertuer à brader aujourd’hui la terre africaine et le potentiel de ses ressources minières dans des accords qui ne sécurisent en rien une perspective de la survie des populations ; à l’éventualité de l’entente de plus en plus plausible entre la Chine et l’Union Européenne à propos des matières premières et le transfert de technologie ; à l’instar de ce qui fut conclu en 1803 des clauses de la vente du Mississipi et de la Louisiane par Napoléon Bonaparte.

     

    Ces clauses ont plombé pour 200 ans le transfert de la technologie des noirs affranchis de l’esclavage.

     

    Le transfert du savoir faire du grand dragon de l’Est se montre, des projets économiques qu’exécute la Chine en Afrique, assez aléatoire.

     

     

    Cette évidence historique, en deuxième volet des assises de Ouidah, a donné droit à la structuration du mouvement panafricaniste. L’anticipation du devenir dans les relations géopolitiques a autorisé un schéma organique axé sur la démocratie, la participation des militants et l’initiative autonome à la base des agences locales dans chaque Etat Province. L’accent est ainsi mis sur la responsabilité du citoyen africain.

     

    Le Congrès s’est élaboré une feuille de route pour les prochaines deux années et dans sa Déclaration de Ouidah a signifié à tous les Chefs des Etats Africains l’impérieuse nécessité de contourner le schéma géopolitique du temps présent.

     

    La crise financière favorise les Etats Africains.

     

    Le congrès a reconduit avec ovation le Professeur Honorat AGUESSY à la tête de l’Association. De nouvelles personnalités ont fait leur entrée au Comité Exécutif du Conseil Mondial de Panafricanisme (CoMoPa). La personnalité la plus remarquée a été celle du béninois Paul Martial TEVOEDJRE au Secrétariat de la Communication et de l’Information.

     

     

     

    Ouidah, le 30 Avril 2009

     


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  • Sénégal :  Air Sénégal atterri le vendredi 24 avril 2009 dans une condition inconfortable, supprimant ses vols sur toutes les lignes. Un trou dans la trésorerie estimé à 4 milliards d’Euros et des problèmes techniques ont décidé les responsables de Air Sénégal international a jeté l’éponge parce que ne pouvant plus honoré ses charges vis-à-vis du personnel. La suppression des vols intervenue dans la journée du vendredi a causé d’ »énormes ennuis aux passagers enregistrés sur les lignes à Paris et à Dakar selon les informations relayées par Afp. La Royale Air Maroc, partenaire privilégié d’Air Sénégal international, accuse l’Etat Sénégal de n’avoir pas épongé ses dettes colossales, au titre des affrètements.

     


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  • M Daoundo Bénoit, Technicien supérieur de l'Action social, Responsable du service IEC/ Action social du CHDP d'Akron.

     

     

    Le cercle de famille un pôle de démystification pour le malade

     

    Par Martin Aïhonnou La découverte du germe mycobactérium tuberculosis a plongé le monde dans une profonde psychose au début du 19ème siècle ; malgré le progrès de la médecine moderne dans le traitement de la tuberculose, le bacille de Koch (BK) continue de résister aux préjugés et aux fausses idées. Le bacille de Koch a fini de scléroser et de mystifier le malade, du diagnostic jusqu’à la prise en charge. En amont et en aval, le cercle de famille doit être une caution morale pour le malade. Décryptage.

     

    Une descente au Centre Hospitalier Départemental de Pneumo-phtisiologie d’Akron (CHDP d’Akron), situé dans la ville de Porto-Novo, capitale du Bénin, nous a permis de rencontrer DAOUNDO Bénoît, technicien supérieur de l’action sociale, responsable du service IEC/ Action sociale, en poste au CHDP D’Akron. A quelques minutes de la séance matinale de l’IEC ( Information, Education, Communication), M. DAOUNDO Bénoît décide de nous parler : «  Pour des patients comme le cas que je viens d’évoquer, il faut forcément un accompagnement familial et pour cet accompagnement, il faut descendre dans les familles, expliquer les modes de contagion aux parents, parce que des gens ont de fausses idées sur la tuberculose, expliquer cela, les amener à nous aider à traiter les personnes qu’ils nous amènent, parce que si les parents repoussent le malade de la tuberculose quel que soit ce que nous allons faire, il y a toujours problème », explique le technicien supérieur de l’action sociale. Les séances d’IEC qui s’effectuent tous les mercredi dans le centre hospitalier, spécialisé dans le traitement de toutes les affections qui ont rapport avec les poumons et les voies respiratoires, en particulier la tuberculose, sont des séances de counceling pour démystifier les malades psychologiquement atteint. « La tuberculose se transmet par voie aérienne, par exposition d’une personne saine, aux germes présents dans la salive et les expectorations pulmonaires des personnes infectées, qui, lorsqu’elles toussent, éternuent, chantent ou parlent essaiment dans leur entourage le BK », nous renseigne COUCHADE Valentin, médecin, coordonnateur des activités médico – techniques au CHDP d’Akron.

    Le mode de transmission du germe Mycobactérium tuberculosis  cause une grosse frayeur au commun des mortels, étant donné que la promiscuité dans les lieux publics et les transports en commun sont inévitables. « De façon générale, la plupart des malades que nous recevons ici ont chacun un problème : problème social : cela peut être communautaire, comme cela peut être lié à son cadre de travail. », affirme M.DAOUNDO Bénoît. «  A ce niveau, nous essayons forcément, nous autres, d’apporter notre contribution pour améliorer la       qualité de la prise en charge médicale parce que seuls les médicaments ne suffisent pas pour traiter la maladie », ajoute t-il. Du diagnostic de la maladie au traitement du malade, il n’y a qu’un pas. Mais la stigmatisation du malade et la trouille ressentie par ce dernier après les premières analyses, obligent le corps médical du CHDP d’ Akron, à ne pas livrer tout de suite les résultats du diagnostic aux malades. « Vous ne donnez pas le diagnostic »  Interdit le médecin COUCHADE Valentin, en entretien privé avec un infirmier et un agent en poste au CHDP d’Akron, à notre arrivée au centre.

    Le constat fait au CHDP d’Akron est que très souvent les parents prennent la tangente, lorsqu’ils apprennent que celui qu’ils ont accompagné au centre a la tuberculose. « Lorsqu’ils disent qu’ils vont partir à la maison et revenir, nous ne les voyons plus », confirme M. DAOUNDO Bénoît. En effet, pour reconnaître la tuberculose, il y a des tests médicaux, comme les tests intradermiques, la radiographie pulmonaire et l’examen des expectorations qui permettent de déterminer si une personne a été exposée aux germes ou si elle est atteinte de la maladie. Au CHDP d’Akron, le médecin COUCHADE Valentin déclare que lorsque, les crachats du malade sont examinés et sur trois échantillons, on trouve deux échantillons positifs, le malade est déclaré positif, donc est tuberculeux. Dès cet instant le processus de prise en charge gratuite est déclenché. La gratuité de prise en  charge concerne donc l’hébergement, les médicaments et la restauration matin, midi et soir. La suite du traitement se définit en  deux types, il y a le traitement pour les nouveaux cas de tuberculose qui dure six (06) mois et le cas des retraitements (cela concerne les anciens cas), qui dure deux (02) mois. Le premier cas de traitement se subdivise en deux phases, il y a la phase initiale intensive de traitement qui dure 2 mois avec la prise supervisée obligatoire des médicaments devant l’agent de santé et la phase de continuation qui dure 04 mois où la prise de médicaments n’est pas supervisée, c’est à cette étape que le malade peut prendre ses médicaments à la maison et suivre les différents contrôles au 3ème, 5ème, et 6ème mois.

    L’intégration du malade  tuberculeux dans sa famille et sa communauté constitue un objet de stigmatisation qui affecte le malade pris en charge. « Après les deux mois de traitements, le malade doit forcément retourner à la maison et si nous n’avons pas préparé le cadre de vie dans lequel le malade doit retourner ou si nous n’avons pas intervenu au niveau de sa communauté, il va lui poser des problèmes. » A en croire M. DAOUNDO,  des préjugés et de fausses idées font radicaliser la position de certains parents qui suspectent la tuberculose comme relevant du mauvais sort et de l’envoûtement. Par ailleurs l’auto- stigmatisation des malades tuberculeux fait que ces derniers se rétractent et refusent d’intégrer des groupes. C’est donc pour mettre en jeu le pronostic vital, améliorer les soins des tuberculeux et réduire la stigmatisation du malade qu’au CHDP d’ Akron, le service IEC/Action sociale, s’attèle à installer dans le département de l’Ouémé-Plateau des groupes relais pour sensibiliser les populations. En outre, ces groupes relais collaborent avec les chefs religieux, les tradi-praticiens, pour qu’ils orientent très tôt dans un centre de santé  des cas suspects de tuberculose. Les média aussi sont mis à contribution. « 95% des malades sont guéris complètement quand ils suivent le traitement », conclut M. DAOUNDO, mais ils ne sont pas immunisés » avertit-il. Le CHDP d’Akron est un centre sous régional qui reçoit depuis 1948 pour le traitement de la tuberculose plusieurs nationalités, nous a confié le Dr GOUSSANOU Etienne, directeur du centre.

     

     


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  • Par Charles Kpakoun ( Tribune de la Capitale) Après adjarra, Bohicon et Abomey, les populations de Djougou n'ont plus de souci à se faire quant à l'orientation de leurs enfants après l'obtention du Bac. Dès Octobre 2009, Djougou peut accueillir des étudiants. La nouvelle a été apportée aux populations le week-end écoulé par le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique lui-même. François Abiola et les membres de son cabinet ont été reçus en héros par des populations de Djougou pour la nouvelle. Le ministre Issifou Takpara de la santé publique et Soumanou Toléba conseiller spécial du chef de l'Etat, tous natifs de la localité, n'ont pas voulu se faire compter l'événement. Plusieurs discours ont meublé la cérémonie. D'entrée, c'est le premier citoyen de la localité, Mikael Djara, qui a remercié le gouvernement pour avoir pensé à la création d'un tel centre universitaire à Djougou. Comblé de joie, le maire a fait comprendre que le choix de sa commune pour abriter le centre universitaire ne décevra personne. Il a promis œuvrer aux côtés du gouvernement du Dr Boni Yayi dans son combat contre l'ignorance et l'illettrisme. Le ministre de la santé publique et le Dr Soumanou Toléba, ont tous abondé dans le même sens que le maire. Pour le conseiller spécial du chef de l'Etat, le chois porté sur la personne de Abialo pour conduire ce département de l'enseignement supérieur, n'est pas du hasard. Car, l'homme a déjà fait ses preuves à l'extérieur du pays. C'est pourquoi, il souhaite que le ministre Abiola fasse une longue durée à ce poste afin de corriger et redresser beaucoup de choses. Prenant l parole en bon maître de cérémonie, le ministre François Abiola a remercié les populations pour leur déplacement massif. Pour lui, après le discours du maire, il ne devrait plus parler car le maire ayant tout dit. Néanmoins, il a annoncé la rentrée sur ce site universitaire pour Octobre 2009, tout en situant les responsabilités de chacun dans l'effectivité de ladite rentrée. Rappelons que pour être concret dans ces déclarations, des dispositions ont été prise par le ministre Abiola sur le terrain pour qu'au cas où les travaux ne vont pas évoluer sur le site, les étudiants puissent commencer dans l'enceinte du centre de formation et de qualification professionnelle.

     

     

    Nouveau découpage territorial proposé par la commission Adjaho

     

    Par C.K A peine le rapport de la commission Adjaho déposé au chef de l'Etat et déjà, dans le rang de certaines populations, on enregistre de vives contestations comme c'est le cas actuellement à Glazoué. Dans cette commune, les populations disent niet aux conclusions de la commission Adjaho et trouvent que Glazoué est en train d'être sacrifié sur l'autel des intérêts inavoués du fait qu'elle soit mise ensemble avec Dassa-Zoumè pour former le département des Collines avec pour chef-lieu : Dassa-Zoumè..Boni Yayi va-t-il demander la mise en chantier des conclusions de la commission Adjaho qui a travaillé sur le nouveau découpage électoral ? La question préoccupe actuellement les Béninois surtout après le premier coup d'essai de l'ancien ministre Issa Démolé Moko qui, au cours d'une émission télévisée a sorti un schéma qui a suscité, par la suite,  de vives réactions de la part d'une frange de la population béninoise.

    Le chef de l'Etat a demandé un  découpage ''plus ambitieux'' cette fois-ci. Un découpage qui tient compte  d'un certain nombre de  critères. Un travail assez rigoureux en sorte. C'est un travail confié à des experts en la matière. Et lorsque c'est le cas et qu'au regard du travail qui est fait, on trouve à dire ou du moins, cela ouvre un chemin vers la révolte, la résistance  ou l'insurrection, il faut prend le problème à bras le corps et éviter de recommencer avec les mêmes erreurs.

    Le cas de Glazoué doit édifier plus d'uns. Les populations de cette commune refusent de faire partie d'un même département avec Dassa-Zoumè et avoir comme chef lieu, Dassa-Zoumè. Les raisons évoquées sont les suivantes : depuis 1978, Glazoué a été détachée de Dassa-Zoumè pour être érigée successivement en sous-préfecture et en commune ; sur le plan géographique, Glazoué se situe au centre du département des Collines et partage des frontières avec les cinq autres communes à savoir : Bantè, Savalou, Dassa-Zoumè, Savè et Ouèssè ; ces différentes communes sont distances chacune de Glazoué comme suit : Glazoué-Bantè : 65 Km en passant par l'arrondissement d'Aklampa ; Glazoué- Dassa-Zoumè : 24 Km

    Glazoué-Ouessè : 65 Km en passant par les arrondissement d'Aklampa et Djègbé ; Glazoué-Savalou : 32 Km en passant par le contournement de l'arrondissement de Logbozohouè ; Glazoué-Savè : 32 Km.

    Autres arguments, ces populations déclarent que la commune de Glazoué dispose du premier marché national des produits vivriers. C'est le deuxième marché international après Dantokpa. ; Glazoué regorge d'importantes ressources comme le granite rose, l'or, le marbre et un grand gisement de terre de barre.

    Ces arguments  correspondent-ils aux critères de base définir par la commission Adjaho ? Certainement pas. D'où la complexité de ce dossier confié à la commission Adjaho.

    Si le gouvernement Yayi tient à vider ce dossier avant la fin du quinquennat, un travail de fond doit être fait sur le terrain. Vouloir mettre en chantier les résolutions fut elles d'un collège d'expert peut créer des troubles à l'ordre publique. Ça s'annonce très mal du côté de Glazoué.

     


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