•                   La convention collective entre en vigueur                

    Les hommes des média sénégalais peuvent désormais pousser un ouf de soulagement quand à l’amélioration de leurs conditions de vie. C’est ce que laisse croire le communiqué signé, hier vendredi 24 septembre 2010, par 4 associations de journalistes et organes de régulation dans les média, reconnues dans l’espace médiatique sénégalais, notamment la CJRS (Convention des jeunes reporters du Sénégal), SYNPICS (Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal), (CODEPS (Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal) et le CORED (Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie). Au terme de ce communiqué, les gratifications et autres perdiems octroyé aux journalistes sur les lieux de reportages seront supprimés et mis à la charge des responsables d’organes de presse qui emploient ces derniers. «Cette pratique discrédite le métier de journaliste et ouvre la voie au gain facile et par conséquent favorise certains individus, qui se font passer pour des journalistes, faisant de ces gratifications leur principale occupation», dénonce le communiqué. Les organisateurs de manifestations ou de fora qui continueraient sur cette voie, semble dire le communiqué s’expose au délit de corruption. Par ailleurs le communiqué rappelle aux patrons de presse qu’ils doivent assurer un salaire à leur journaliste conformément à la convention collective. Cette décision courageuse des associations et organes de régulation, qui est déjà en discussion sur Facebook, fait beaucoup de mécontents ici dans le rang des pseudos journalistes. C’est en même temps un soulagement et regret pour les organisateurs de manifestations qui ne devront plus prévoir une rubrique pour les perdiems mais devront plutôt passer à la caisse. En tout cas c’est un pas qui vient d’être franchi dans la longue nuit d’application de cette convention collective qui reste inapplicable dans la plupart des pays de la sous-région.


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  • La main tendue de Port-au-Prince

     

    Petit riche ou citoyen de la terre quelque part dans une nation, tu possèdes peut-être de l’or, de l’argent : donne un peu à Port-au-Prince. Et vous nations qui avez entendu et vu de vos propres yeux comment le ciel est tombé sur Port-au-Prince et la terre s’effondrer sous ses pieds ! vous devez faire quelque chose pour que le peuple meurtri essuie les larmes de son corps qui coulent vers l’océan Atlantique. Frappée en plein cœur par le séisme de magnitude 7.3 sur l’échelle de Richter, la belle cité haïtienne, n’a pas pu résister à la foudroyante secousse sismique : palais présidentiel foudroyé, cathédrale ruinée, Hôtel cinq étoiles effondré, hôpitaux dévastés, Université ébranlée, habitations réduites en poussières et plusieurs milliers de morts engloutis dans les décombres. Face à la catastrophe qui endeuille maintenant Haïti, Jean Max Bellerive, premier ministre haïtien, présente au monde entier la main tendue de Port-au-Prince. De l’eau, de la nourriture, du logis et des médicaments sont à l’heure H, les denrées qui manquent le plus à Port-au-prince. La communauté internationale est à pied d’œuvre pour venir en aide à Haïti. Médecins sans Frontière a convoyé vers la pauvre Port-au-prince 40 tonnes de matériel médical ; mais beaucoup de défis restent à relever chez le peuple haïtien qui est maintenant emballé par le sort. Et toi quel est ton soutien ! Associe-toi plutôt à cette chaîne internationale de solidarité que tu sois riche ou pauvre. Haïti est dans la tourmente et ne s’imaginait pas qu’il puisse connaître un tel sort. Haïti, pays du vodoun, pays de Toussaint Louverture, digne fils du Danxomè. Les dégâts causés par le séisme sont d’une ampleur inédite. Le conseil de sécurité de l’ONU se réunit ce jour devant l’autel haïtien, maculé par la nature. Par l’écrivain sacré, je déplore le vide et le néant des choses d’ici-bas : « Vanitas vanitatum, et omnia vanitas ».

                            Par M.A


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  • La marche pour la libération

    Ils étaient massés sur l’agora ; même les leaders les plus charismatiques de la scène politique nationale avaient honoré de leur présence le rendez-vous de la coalition. Tels des shérifs, à la tête d’une troupe de guerriers, ils décidèrent d’aller combattre, à l’autre bout de la ville, l’ennemi commun. Ils n’avaient pas de munitions mais leur seule arme était «  la marche », la marche pour la libération d’un détenu. Jamais prisonnier, fût-il un maire n’a suscité autant l’engouement d’une marche. L’ennemi d’en face a, dit-on, pris en otage un lieutenant. Je ne vous dis pas que l’instinct de conservation et le flair politique font naître des opportunités d’action. Agir seul ou agir ensemble : l’un vaut plus que l’autre. Que se soit ici oû à l’autre bout de la ville, je sens un bouillonnement de passions antagonistes monter au firmament. Des questions de politique et de droit, de justice et de délit se mêlent et s’entrechoquent à travers les marches. Que les shérifs marchent pour la libération d’un lieutenant ou que l’ennemi garde en otage le lieutenant, ça semble être dans l’ordre normal des choses. Mais alors, le lieutenant ne serait pas pris en otage si lui-même n’avait pas montré à l’ennemi le lieu de sa cachette. Fautif et coupable, il avait été conduit devant le prétoire oû le maître des poursuites lui a flanqué un premier carton rouge sur la base des allégations qui lui sont prêtées dans le PV de police. C’est alors que son système de défense fut mis en alerte et pour rendre ce système très pesant, la marche des troupes alliées a sonné le glas dans la cité. C’est vrai ! ça fait plaisir de s’offrir des opportunités d’action pour défendre une cause que l’on croit être juste ; mais dites-moi si je ne dois pas crois à la justice béninoise, fût-elle une œuvre humaine ? Ni de marches ni les manœuvres politiciennes ne sauraient à mon entendement soulever des vagues quand la justice peut dire le droit. L’essentiel est de ne pas inscrire dans le droit les manœuvres politiques.

    Par M. A

     

     


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  • Plus de 150 blogeurs anglophones commes francophones se retrouveront au Sénégal sur un forum international dénommé Acacia organisé par le CRDI du 5 au 8 octobre prochain. L'objectif de ce forum est d'outiller les blogeurs sur les méthodes de recherches avancées pour accroître les performances de ces derniers dans l'utilisation efficiente des média sociaux. L'utilisation d u b alados ainsi que la technologie du flux RSS seront des outils que les participants à ce forum auront le plaisir de découvrir et bien d'autres choses plus utiles encore. Acacia 2009 est non seulement une rencontre de recherche mais aussi une retrouvaille des blogeurs du monde entier. Afriksenatorium , votre blog préféré est invité à ce forum.


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  • Les sinistrés hydrauliques

     

    La dénivellation qu’a connu les fleuves Mono et Ouémé au sud du Bénin cette année, a surpris plus d’un. D’Athiémé à Grand-Popo en faisant un tour de vigie dans la vallée, le régime d’écoulement des eaux des fleuves Mono et Ouémé a plongé les populations dans un drame humanitaire. A Athiémé 70 greniers sont noyés ; des habitations et des écoles sont immergés des routes sont coupées par les eaux. A Popo, la grande environ 8.000 personnes sont des réfugiés attitrées ; les eaux, dans leur furie ont englouti des villages entiers, à Bonou, les paysans continuent de ressentir dans leur chaire les effets pervers des inondations sauvages. Le bilan est assez lourd au point où les populations joignant leurs mains vers le ciel ont appelé au secours les dieux. Dans une course effrénée, le gouvernement du changement a dépêché 7 ministres à Athiémé pour évaluer les dégâts. Aussitôt des tonnes de produits vivriers et autres matériels de couchage et médicaments de premières nécessités sont débarquées à Athiémé. Il a fallu quelques gesticulations médiatiques pour que 3 ministres se portent au chevet de Popo, la grande et de Lokossa, la belle. Bonou, la pauvre est laissée sur le quai. Je ne veux pas croire  que le gouvernement profite de la misère de son peuple pour marquer de son sceau les territoires qui lui sont favorables mais je veux bien croire que promptement le gouvernement porte aide et soutien à chaque région sinistrée quelle qu’elle soit et de quelle obédience politique qu’elle soit. C’est pour cette raison que l’appel à l’aide de la communauté internationale s’est concrétisé par un don de 75 millions fait par la CEDEAO. Comme une sinistrose, l’Afrique est attaquée par une crue inédite, cela justifie le nomadisme forcé qu’a connu les populations de certaines villes ces derniers jours. Douala a connu des précipitations intenses, à Ouagadou, les destructions des champs de mil et de sorgho par les pluies plongent les agriculteurs dans une grande inquiétude, la Tunisie et le Mali ont connu le même phénomène. Au total, 600.000 personnes sont affectées par les plus diluviennes depuis juin en Afrique sub-saharienne, selon les statistiques avancées par l’ONU. Hors du Bénin, la communauté internationale est aussi allée au chevet des autres Nations. Touché par les dégâts énormes causés sur les infrastructures et des déplacements des populations enrégistrés après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Mali, l’UEMOA a décidé d’octroyer 250 millions en vue d’aider les familles sinistrées. « C’est une véritable catastrophe qui vient de frapper la sous-région », a reconnu Soumaïla Cissé, le président de la commission de l’UEMOA. L’eau, malgré ses innombrables bienfaits parait aujourd’hui aux yeux des sinistres comme un danger public. Considérée comme source de vie, elle peut êtres source de mort. Elles provoquent des maladies, des catastrophes naturelles, comme les inondations, les tornades, les pluies diluviennes puis des sinistrés sans abri. Que faire ? Eau, liquide, inodore et incolore, tu détruis notre grenier !

    Par M.A


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