Voyez-vous, ça brille comme de l’or. Pardons s’il vous plaît ! Regardez un instant les caractères d’imprimerie de cette initiative ; comme c’est beau. C’est pour votre bonheur, le bonheur de mes concitoyens et de mes compagnons que mon ami, le très cher prégo, premier citoyen du Bénin, chef suprême des Armées, premier magistrat, a, à Dogbo, le petit village de mon grand frère- cousin, ministre de la République, créé l’événement : truelle à la main, pour prendre un peu de ciment mélangé à du sable et de l’eau pour mettre pierre sur pierre, à Dagbo ; il était soutenu naturellement, par ses ministres dont mon grand-frère-cousin, qui pousse loin, aujourd’hui cette belle initiative. De jour comme de nuit, il pense au prégo et il réfléchit à comment semer cette initiative partout au Bénin ; bien sûr dans les 77 communes. Je l’ai vu transpirer à Tchaourou, à Kétou et à Avrankou, pour démultiplier l’initiative qui porte le nom de notre grand village. C’est beau, n’est-ce pas ? Et vous donc qui traînez les pas pour rentrer dans cette initiative ;  qu’attendez-vous ? C’est cela une initiative à base communautaire. C’est une vision futuriste de développement, qui veut que tout le monde mette la main à la patte pour le développement et l’émergence de la communauté. Pardons s’il vous plaît ! Plus de chantiers ouverts sur la base de crédits onéreux et classés éléphants blancs dans nos localités. Vous savez, mon ami est un grand visionnaire et un grand refondateur. Disons tous que Mon Dogbo, c’est l’école du village, c’est le marché de la commune et je vous promets d’être reçu en audience par le grand prégo, mon grand ami. Pardon s’il vous plaît !!!

    Par Joachim BOGAN


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  • Congo Brazzaville : Acte N°1

     

    Cher Peuple,

    S’il est vrai que le Congo n’est ni la Tunisie, ni l’Egypte, ni de toutes les façons aucun autre pays au monde ; Il est néanmoins vrai que le Congo, malgré son potentiel de richesse, est un pays dont les habitants souffrent des maux PLUS GRAVES que CEUX DES PEUPLES Tunisiens aujourd’hui en colère, Egyptiens enfin révoltés, et tous ces peuples qui se préparent à conspuer les régimes politiques corrompus qui les gouvernent depuis des décennies.

    L’OUTRAGE DEPASSE LES BORNES DEVANT UN TABLEAU AUSSI SOMBRE ET NE LAISSANT ENTREVOIR AUCUNE PERSPECTIVE : eau, électricité, tables bancs dans les écoles, internats, campus et bourses d’étudiants, structures hospitalières viables… sont autant de rêves lointains pour les populations congolaises.

    Peuple Congolais,

    Nul expert ne peut prétendre mieux connaitre la réalité de tes souffrances, dans la mesure où toi seul connait les conséquences directes de l’irresponsabilité d’un Etat dont les richesses nationales produites ne laissent aucune trace visible et profitable à long terme pour le plus grand nombre de ses habitants.

    Les frustrations quotidiennes et désormais chroniques qui te sont imposées peuvent prendre fin si tu décides avec courage et détermination, de pousser hors d’état de nuire, celles et ceux qui, malgré leur promesse de développement et de bien être pour le peuple, cultivent la peur, entretiennent une pratique du pouvoir fondée sur le clientélisme, banalisent le pillage et la dilapidation des ressources nationales, favorisent le laisser-aller, les passe-droit, la corruption et tous les vices érigés en règle de gestion de l’Etat, dans le seul but de conserver un pouvoir coupé des attentes et de nobles aspirations du Peuple.

    Chers compatriotes,

    Le peuple Congolais est en droit de poser aujourd’hui et maintenant des exigences nouvelles, pour plus d’Etat de droit, plus de travail, plus de dignité dans un élan solidaire de réalisation de nos rêves communs.

    Les dispositions sont déjà prises pour déclencher, quoiqu’il en coute, la phase cruciale de la révolte, pacifique, avec la participation d’honnêtes citoyens, cadres civils et militaires ainsi que d’autres personnalités dont la crédibilité et la haute valeur morale ne laissent aucun doute sur la sincérité de leur engagement auprès et en faveur du peuple congolais pour son épanouissement durable et harmonieux.

    Congolaises, Congolais !

    L’heure de la contestation est sans doute venue, Parce que les conditions de la révolte sont réunies, et le contexte politique international nous est favorable.

    Notre destin est ouvert, il nous reste à faire une chose, une seule : prendre la résolution de vaincre chacun sa peur là où elle existe encore. Et nous vaincrons !

    Debout Cher Congo, pour la conquête totale et définitive de notre souveraineté confisquée, avec dignité, grandeur et Patriotisme.

     

    Fait à Brazzaville, février 2011.

    Pour la Coordination de la Conscience Libre

    Le Comité d’action

    (A suivre, très prochainement)

    Billet envoyé par   Patrick Eric Mampouya

     

     

     

     

     

     

     


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  • L’équipe du blog «  Afriksenatorium » présente ses meilleurs vœux de bonnes et heureuses années à tous ses visiteurs. L’année 2010 s’est achevée avec la crise politique en Côte d’Ivoire. Cette crise qui est sans précédent bloque le processus démocratique en cours. L’équipe espère que 2011 apporte un dénouement à la crise, dans le but de libérer le peuple ivoirien qui s’est vu manipuler dans  une crise post-électorale. L’Afrique mérite mieux que le spectacle qui se déroule dans le pays du cacao. L’équipe de « Afriksenatorium » a une pensée profonde pour les pays qui vont aux élections en 2011, en l’occurrence le Nigéria qui organisera la présidentielle en avril et le  Bénin qui organise pour sa part deux élections  majeurs en mars: les législatives et la présidentielle. Que ces rendez-vous électoraux se déroulent dans la paix, la transparence et dans l’esprit démocratique, pour le bonheur des peuples.


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  • Infos express: Le conseil des avocats: Maîtres Joseph Djogbénou, Prosper Ahounou, Zacharie Zambaou, Aboubakar Baparapé, avocats au barreau de Cotonou, assurant la défense de la famille du cadre du ministère de l'Economie et des Finances, Pierre Urbain-Dangnivo, disparu depuis le 17 août 2010 a adressé ce jour une correspondance au chef de l'Etat béninois, mle Dr Boni Yayi pour dénonçer les immixtions répétées du gouvernement dans l'affaire appelée affaire Dangnivo. en stigmatisant les insinuations du gouvernement à travers un communiqué du conseil extraordinaire des ministres, le conseil des avocats écrit " On voit bien, qu’en cette affaire, le gouvernement instruit, le juge tient la mémoire, assure la plume. Cela est déjà une pathologie démocratique, en forme d’immixtion flagrante dans les affaires judiciaires sur laquelle les ordres professionnels auraient dû élever les plus vigoureuses protestations ''. Au total le conseil résume les dites insinuations et écrit: " alors que le gouvernement travaille pour le règlement d’un dossier pénal en faisant appel à la coopération internationale, les victimes s’opposent et font « obstruction », parce que mal conseillées par des Avocats auxquels il faut rappeler le respect de leur déontologie et dont il faut s’assurer la compétence, la probité, le dévouement, la loyauté, puisque, en leur qualité établie de « citoyens chargés d’une fonction publique ou élus à une fonction politique », ils doivent rechercher l’intérêt et le respect du bien commun". La correspondance s'est achevée par la volonté des avocats à contribuer, à l’intérieur du cadre judiciaire, et aux côtés de la famille DANGNIVO, à la manifestation de la vérité.

     


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  • Un rideau de fer a été observé autour de la Maison des Syndicats hier mardi 12 octobre 2010 pour empêcher une marche pacifique autorisée par la municipalité de Cotonou. Sept associations de droits de l'homme appuyées par les centrales syndicales ont buté sur le refus farouche des forces de l'ordre et des militaires déployés dans les endroits stratégiques, empêchant l'entrée et la sortie de la Bourse du Travail. Cette action assimilée à une violation des libertés publiques a été dénoncée par les organisateurs.Lire leur communiqué de presse.

    Communiqué de presse

     

    « Il n’y a que la liberté pour nous éloigner du péril »

     

    Les associations soussignées :

    ALCRER,

    Centre Africa Obota (CAO),

    Droits de l’Homme, Paix, et Développement (DHPD),

    FONAC,

    Nouvelle Ethique,

    SOCIAL WATCH,

    WANEP-BENIN,

     

    I- Partant de ce que:  

    Le 6 octobre 2010, Monsieur Nicaise MIGUEL, Journaliste à la télévision nationale, fait publier une plainte qu’il adresse au Directeur général de l’ORTB contre son Directeur, celui de la télévision nationale. En substance, il y dénonce la suppression de la diffusion de l’élément qu’il a réalisé au sujet d’une marche organisée par les centrales syndicales dans l’affaire DANGNIVO.

    Déjà le 30 septembre 2010, à l’occasion d’une manifestation publique à Abomey (département des Zou et Collines) d’odieuses scènes de répression des enseignants par les forces, pourtant en charge de la sécurité publique,  avaient été orchestrées et diffusées.

    On s’est inquiété, depuis peu, de l’obscène et révoltant acte de violence gratuite exercé par un agent de sécurité publique sur une femme dans la région d’Allada ; de la récurrence d’interdictions de manifestations publiques organisées par les partis politiques.

    On s’émeut surtout de la concurrence des actes publics de barbarie contre des manifestants sans oublier les nombreux actes publics de restriction de libertés dont le communiqué du Ministre de l’intérieur datant du 4 octobre 2010 interdisant toute manifestation publique dans le cadre de l’affaire « Disparition de Pierre Urbain DANGNIVO ».

    Les associations soussignées, après en avoir délibéré :

    II - Observent que:

    1 - Ces comportements de la part de certains organes et autorités publics sont la manifestation du raidissement du Gouvernement à l’occasion des événements qui intéressent la sécurité et la liberté. Ils sont l’expression d’une certaine fragilité et vulnérabilité peu propices à l’efficacité aussi bien de son action que de sa communication.

    2 – En situation de crise, il n’y a que la liberté et la mobilisation citoyenne qui préservent du péril et assurent la transparence de l’action des autorités publiques.

    3 –   Les actes de restriction de l’accès à la télévision nationale, notoirement fréquents, au moyen, entre autres, de pressions exercées sur les journalistes, de l’absence de débats contradictoires sur les sujets de société, de crainte démentielle de la contradiction, de censures inexpliquées et inadmissibles, sont l’une des causes et, au demeurant, la plus importante, de l’impuissance où se trouve le Gouvernement, de convaincre de la sincérité et de la transparence de son action. La responsabilité de la télévision nationale du Bénin est sérieusement engagée dans la propension de la rumeur et de l’irrationnel qui s’installent avec plus de faveur et de ferveur dans nos mœurs politiques et sociales, soit par voie de renonciation de certains responsables au professionnalisme, soit par voie de complicité de la violation du droit des citoyens à l’information. La télévision publique, sous l’actuelle gouvernance, est devenue une chaine de propagande, hostile à l’ouverture, et cultivant l’opacité et l’univocité.

    Certains organes publics, à l’image de la Radio Nationale et du quotidien La Nation, assurent pourtant, avec élégance, dévouement  et rigueur leur rôle de médias de service public.

    4 – L’impunité des autorités en charge de la sécurité publique est source de conflits, de frictions, voire de rébellion dans une société démocratique. 

    III – Condamnent :

    1 – Les actes de restriction illégale des libertés publiques du fait des autorités publiques.

    2 – Les actes de violences gratuites exercées sur les personnes par les autorités en charge de les protéger.

     

    IV – Félicitent et encouragent :

     

    1 – La Radio nationale et le Quotidien La Nation, pour leur attachement à la rigueur et au professionnalisme

    2 – Les journalistes contraints à la résistance dans la probité et la protection de l’intérêt général

     

    V – S’engagent à :

    1 – Promouvoir avec encore plus de force la lutte contre l’impunité des personnes publiques.

    2 – Mettre à la disposition des enseignants sur lesquels des violences ont été exercées, des Avocats en vue de la poursuite de toute personne publique susceptible d’avoir autorisé ou commis de tels actes.

     

    VI – Proposent :

     1 – La soumission de la télévision nationale à une autorité publique indépendante ainsi que le respect des règles de désignation de ses responsables.

    2-            La prise de mesures correctives et préventives par les autorités compétentes en vue d’assurer que les faits et situations déplorés ne se répéteront pas.

     

    « La justice aujourd’hui est la garantie de la paix et de la sécurité demain »

    Fait à Cotonou, le 11 Octobre 2010

    Ont signé :

    - Martin ASSOGBA, ALCRER ONG

    - Urbain AMEGBEDJI, CAO

    - Joseph DJOGBENOU, DHPD-ONG

    - Maximilien SOSSOU-GLOH, FONAC

    - Joel ATAYI-GUEDEGBE, Nouvelle Ethique

    - Huguette AKPLOGAN DOSSA, Social Watch

    - Orden ALLADATIN, WANEP-Bénin


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