•  
    L'Université prothestante de l'Afrique de l'ouest ( UPAO) a servi de cadre hier mercredi 31 janvier 2006 au lancement de deux romans intitutlés l'un " Le pacte" et l'autre " Paix à son âne". A travers un point de Presse, l'auteur de ces Chefs-d'oeuvre, le pasteur, Marcellin Sètondji DOSSOU, actuel Recteur de lUPAO a présenté  la Presse un bref résumé de ses deux romans qui viennent d'agrandir le monde littéraire au Bénin. Le premier, " Le pacte" est une tragédie qui retrace les déboires d'un jeune couple marié qui a dû recourir sous l'inspiration d'un pseudo pacte, à des relations extra-conjugales pour laver la honte d'un couple improductif du fait de l'homme. Le couple " Abuèyon" et " Tosi" est une imagination de l'auteur qui se dit fan de la littérature romanesque.Le 2è roman " Paix à son âne", écrit dans la même période sous l'inspiration féconde du pasteur dresse comme un bilan social, le quotidien des sociétés africaines et en particulier le quotidien des Béninois qui organisent après la mort d'un proche parent des cérémonies ruineuses au risque de se donner la mort comme c'est le cas de " Hlonon" dans le roman, au cas oû le recouvrement des dépenses effectuées n'est pas escompté; mais un interlocuteur pas comme le commun des mortels intèprête l'acte qui appelle à la prise de conscience, d'insensé. Rappelons que les manuscrits de ces deux chefs-d'oeuvre ont été déposé aux Editions Clé depuis 2004 et c'est en 2006 que mûrit le fruit. Généralement très inspiré, le pasteur Marcellin Sètondji Dossou, professeur de Théologie systématique à l'UPAO, campus de Porto-Novo, a encore sous sa plume deux autres romans. Auteur et co-auteur d'un certain nombre d'ouvrages théologiques, il commence depuis peu à s'intéresser au genre romanesque. Par Martin Aïhonnou
     
     
     
     
     
     

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  • >  Du 29 Janvier au 2 février, Radio Lucie organise un
    > nouveau stage régional en Afrique. Après Bamako et
    > Dakar, c'est à Parakou au centre du Bénin que va se
    > tenir cette session qui accueille 13 stagiaires
    > venus du Burkina Faso, du Niger, du Togo et du
    > Bénin. Tous sont acteurs bénévoles ou permanents de
    > radios autant de villes que de zones rurales. Trois
    > femmes figurent dans ce groupe. L'action est
    > organisée du point de vue logistique, pratique et
    > technique par Mohamed Alidou, directeur de la Radio
    > Locale Rurale de Banikoara (Radio Baniganse)
    > partenaire du programme Radio Lucie. Les deux
    > formateurs européens qui coanimeront cette formation
    > sont Jean-Luc Lambert et Nathalie Lottin de
    > Fréquence-Sillé en France. Les coordinateurs de
    > Radio Lucie prévoient déjà d'enchaîner en 2007 avec
    > un stage régional au Cameroun, en Afrique centrale,
    > sur l'Océan Indien et aux Caraïbes.
    > Information livrée par Hortance Atifufu


    cf:
    > Amée Dzifa ATIFUFU
    > Journaliste
    > Port: (00228) 944 52 03
    > BP (service Nana FM) 6212 Lomé Togo
    > BP (privé) 8119 Lomé Togo
    > courriel: andriolde@yahoo.fr
    > blog www.dzifart.wordpress.com
    >    


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  • >
    > SOLIDARITE AVEC LA GUINEE
    > Marche contre la répression à Conakry
    >
    > Les participants guinéens au Fsm ont organisé,
    > hier mardi, une marche pour protester contre la
    > répression qui sévit dans leur pays. A l'annonce
    > d'une vingtaine de morts, après une semaine de
    > troubles à Conakry, consécutive à une grève
    > générale, la manifestation a été programmée de
    > manière spontanée. Plusieurs dizaines de personnes
    > ont marché autour du stade de Kasarani où se tient
    > le Fsm, lançant des slogans hostiles au régime du
    > président Lansana Conté et arborant des pancartes.
    > Plusieurs personnes se jointes aux manifestants
    > guinéens, dans la procession est partie du stand du
    > Forum social africain.
    > La crise en Guinée est partie d'une grève générale
    > déclenchée il y a deux semaines contre la vie chère.
    > Elle s'est transformée en contestation contre le
    > régime de Conté, s'avivant après président guinéen a
    > fait libérer personnellement un de ses amis,
    > opérateur économique de sont état, poursuivi par la
    > justice pour détournement de deniers publics.
    >
    > MARCHE DES FEMMES
    > Mobilisation pour un autre monde
    >
    > Les femmes se sont signalées hier sur le site du
    > Fsm, par une marche pour un monde meilleur. Elles
    > étaient quelques centaines, derrière des banderoles
    > affichant «Gender equality to end poverty», «Africa
    > is not for sale! Our world is not for sale, the
    > gender and trade Network in Africa, Putting women
    > and men first not profit”, etc. Le plus visible
    > était cependant ces visières découpées en formes de
    > lèvres aux couleurs rouge-vif, qu'elles portaient au
    > front. Une bouche pour revendiquer et ne plus se
    > taire.
    > La marche a épousé le pourtour du stade de Kasarani,
    > se terminant par quelques discours et une mêlée
    > joyeuse sur les airs de la célèbre chanson «I will
    > survive».
    >
    > MANIFS
    > Le comité d'organisation essuie colère sur colère
    >
    > Depuis hier, l'accès au site du Forum social
    > mondial est gratuit. Les nombreuses protestations
    > ont poussé les membres du comité d'organisation à
    > supprimer la décision de faire payer 50 Kenyan
    > Shillings aux personnes désireuses d'accéder au
    > stade de Kasarani, où se tient le forum. Pour eux,
    > la journée a été difficile. Leur point de presse
    > quotidien a été perturbé par des manifestants qui
    > exigeaient la gratuité de l'entrée. Par la suite,
    > ils ont dû entendre les cris de colère d'un groupe
    > de personnes manifestant contre la cherté des prix
    > pour la restauration sur le site. De même,
    > l'opérateur de téléphonie mobile Celtel, principal
    > sponsor du Fsm 2007, a été pris à partie, sa
    > présence étant jugée contraire à l'esprit d'un
    > mouvement altermondialiste opposé à l'emprise des
    > multinationales.
    > Ce mercredi matin, des dizaines de jeunes ont encore
    > occupé pendant plusieurs minutes l'un des principaux
    > restaurant du site, pour protester une nouvelle fois
    > contre les tarifs jugés élevés pour la restauration.
    > Après la manifestation, les restaurateurs se sont
    > empressés de vider les lieux.
    >
    > MOUVEMENT DES JEUNES
    > Les exclus du forum
    >
    > Pour les jeunes du mouvement social mondial, les
    > organisateurs du Fsm devraient revoir leur copie.
    > Installé dans un coin reculé de l'immense complexe
    > sportif de Kasarani, ils disent sentir le forum se
    > passer en les excluant de tout. Qui plus est, le
    > camp est payant, réduisant ainsi les possibilités de
    > brassage avec les populations locales et
    > d'animation. Pour le coordinateur du mouvement des
    > jeunes au sein du Forum social africain, la faute
    > revient au comité d'organisation local qui «a décidé
    > unilatéralement, sans se concerter avec le conseil
    > mondial, sans consulter la commission de la jeunesse
    > d'en faire un camp payant. C'est du jamais vu.
    > Demander aux jeunes de payer 10 dollars, soit près
    > de 700 shillings par jour, c'est exorbitant», se
    > plaint Diakalia Ouattara.
    > Le camp des jeunes est constitué de cent tentes,
    > dont soixante-dix pour les hommes et trente pour les
    > femmes. Chez les premiers, moins de dix tentes
    > accueillent du monde. Chez les secondes, vingt-huit
    > des trente tentes sont vides. Mille participants
    > étaient attendus, mais on est loin du compte. Le
    > camp est loin de son caractère coloré, joyeux,
    > offrant un brassage de multiples nationalités. Les
    > rares jeunes qu'on rencontre sont Vénézuéliens,
    > Brésiliens, Italiens, Tanzaniens, Ougandais et
    > Kenyans.
    >
    > INDIGENOUS KENYANS GROUP DESPAIR OVER LAND LOSS
    >
    > The plight of about 3000 indigenous Kenyans, on
    > the verge of losing their land has come to the fore
    > at the Kenyan WSF. They claimed that they are fast
    > losing their means of survival to internal
    > displacement by American investors. The investors
    > under the Dominion group of companies are reported
    > to have bought off a bigger part of the Yala area of
    > Siala district, West off Kenya, where the people
    > live and earn their bread through farming.
    > Rapudo Hawl, a community mobilizer in the 'Friends
    > of Yala Swamp', told the African Flame that the
    > investors had taken the land and set up a plant for
    > rice growing in Yala river, the district source of
    > Fish farming; without any prper compensation to the
    > dwellers.
    >
    > HEALTH BURDGET
    > African Leaders Challenged
    >
    > Health campaigners and activists led by 2004 Nobel
    > Laureate, Prof. Wangari Maathai, have petitioned the
    > African Union member states for failing to honor
    > their 15 per cent pledge of their annual budgets on
    > health care. The facts became public knowledge on
    > the second day of the WSF. The petition comes ahead
    > of the forthcoming AU Head of State and Government
    > summit in Addis Ababa.
    > The petition by South African Nobel Laureate Arch
    > Bishop Desmond Tutu, but signed on his behalf by
    > Prof. Wangari calls for African leaders to act fast
    > and implement their pledges in a bid to reverse the
    > ugly trends of treatable diseases in Africa. “We
    > write to appeal to you to act without further delay
    > on arguably the most crucial challenges African
    > leaders will have to confront in modern times, that
    > of taking immediate and concrete actions to end the
    > tragic loss of an estimated 8million African lives
    > annually to preventable, treatable or manageable
    > diseases, illnesses and health conditions”, the
    > petition read in part.
    >
    > WSF IN AFRICA IS NOT A MIRACLE
    >
    > The importance of Africa hosting the 2007 World
    > Social Forum was again emphasized yesterday, on the
    > third day of the forum. Organizers say it is only
    > from the continent of Africa that another world can
    > be made possible as alluded to the objectives of the
    > WSF. Speaking at joint press conference, Moema
    > Miranda, Odour Ongwen, Taoufic Ben Abdallah and
    > Edward Oyugi, members of the organization committee
    > said following several years of exploitation, a new
    > world could emerge only from the African Continent.
    > “Our being here on this continent is not a miracle,
    > but a result of a long time consultations and deep
    > hard work”, said Moema Miranda of Brazil as she
    > extolled the virtues of the presence of the world on
    > the African continent. She called for a South-South
    > dialogs and engagement with the North in order to
    > bridge the gaps.
    >
    >
    >
    > AUTRES INFORMATIONS
    >
    >
    > vol au centre de presse : La correspondante de
    > l'Afp dépouillée
    > Camp des jeunes : L'avenir n'est pas content
    > Fórum Social Mundial : Esperança para Moçambique
    > Mamadou FAYE, Directeur de la dette et de
    > l'investissement au Sénégal : « Le débiteur ne peut
    > refuser de payer »
    > Dette et pauvreté : l'Ue contre le développement
    > Dette et pauvreté : Le fardeau de tous les temps ?
    >
    > LE FSM A Kasarani : Un kaléidoscope du monde
    > Jovens africanos se mobilizam contra os APEs
    >
    >
    > Voir aussi sur le site web de Flamme d'Afrique:
    > http://flamme.panos-ao.org
    >
    >
    > ========================================================================
    >
    > EQUIPE REDACTIONNELLE
    >
    > Comité éditorial
    >
    === message truncated ===> _______________________________________________
    > Fsm mailing list
    > Fsm@panosaudio.org
    > https://listes.globenet.org/listinfo/fsm
    >

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  • La visite annoncée du Chef de l'Etat le Dr. Boni Yayi au monde estudiantin a eu lieu hier. Tout a commencé par l'arrivé du cortège présidentiel qui s'est immobilisé à l'entrée des la grande cour de l'Université, la maison mère. Tout de noir vêtu, cravate bien nouée, costume rayure taillée à la Française, l'hôte attendu, le Président de la République, le Dr. Descend de son véhicule et inaugure le tapis rouge, d'oû il reçoit les honneurs militaires suivi du salut au drapeau. Un Président parmi les étudiants : Le Dr. Boni Yayi prend son premier bain de foule et salue les autorités rectorales, échange quelques mots et monte sur son talon d'Achile. A pied, il parcourt les différentes unités de l'université, en passant par les amphithéâtres, l'Ecole de magistrature, la bibliothèque et le resto, accompagné d'une forte délégation, de directeurs de cabinets, de ministres et de recteurs. Dans une ambiance bon enfant, les étudiants massés sur le terrain de hand-ball de l'université, ils n'hésitent pas à saisir l'occasion après la ronde effectuée par le Président pour dresser un plate-forme revendicatif de 11 points lu par le responsable de l'Union des Scolaires et Etudiants du Bénin, très applaudit au passage. L e porte- parole des enseignants n'a pas lui aussi fait économie de mots pour décrire les conditions lamentables dans lesquelles ils sont astreints à travailler : amphithéâtres bondés, insuffisance du personnel enseignant, salaires non revalorisés. Face à ces cahiers de doléances et pour ce qu'il a vu de ses propres yeux, l'hôte du jour, le St Thomas, le Dr. Boni Yayi qui n'a pas le bâton magique a promis de tout mettre en œuvre pour que les conditions de travail s'améliorent dans toutes les universités du Bénin. Pour cela, il envisage la modernisation des universités avec la connexion de tous les campus au réseau Internet et une réforme imminente du système d'évaluation qui rend inefficace et très lourd les résultats de fin d'année. Rappelons que le processus de démocratisation des universités nationales du Bénin a été enclenché les 5 et 10 juillet 2006 à travers l'organisation des élections rectorales ; c'est donc dans le prolongement de ce long processus que dès la rentrée 2007- 2008, le système LMD aura droit de citer dans toutes les universités nationales du Bénin, pour environ 46. 000 étudiants. Par Martin Aïhonnou






















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  • En prélude à la journée nationale de lutte contre la corruption, le 08 décembre, décrétée par le gouvernement du Dr. Boni Yayi, Président de la République du Bénin, nous avons posé 7 questions records à M. Jean Baptiste Elias, Président de l'Observatoire de la Lutte contre la Corruption  ( OLC ), c'était le 13 novembre dernier.
     

    Q-1 : La  corruption est –elle aujourd'hui un mal nécessaire  ou un mal à éradiquer à tout prix de notre société ?
    J.B E : Un mal, un fléau, une gangrène comme la corruption ne peut être un mal nécessaire à  combattre puisque c'est un mal qui crée beaucoup de dommages à nos populations en général, au peuple béninois en  particulier, à la couche juvénile, à la couche la plus pauvre de notre pays. Combattre la corruption résolument est l'une des principales mission assignées aux perspectives Etudes à long terme, Bénin 2005 par ce que  si nous voulons un Bénin prospère, un Bénin développé, la première condition, c'est d'abord et avant tout la lutte contre  la corruption. Donc tout citoyen Béninois qui aime le Bénin qui veut le développement du Bénin doit nécessairement s'engager et  résolument s'engager dans la lutte contre la corruption .
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    Q-2 Comment peut –on mener la lutte contre la corruption ?
    J.B E : C'est très facile de mener la lutte contre la corruption, il suffit de réfléchir micro, c'est le fait que chaque individu se dise moi je ne veux pas que la corruption passe  par moi, moi je ne serai pas corrupteur, moi je ne serai pas corrompu . Une fois que chacun de nous se met ça en tête et le pratique, chaque jour la corruption va cesser parce qu'il n'y aura pas de corrupteur, parce qu'il n'y aura pas de corrompu, c'est une chaîne s'il y a un maillon qui s'enlève de cette chaîne nous avons plus de chaîne. Il y a 2 individus ou groupe d'individus en place quand nous voulons parler de la corruption, il y a le corrupteur et le corrompu, s'il y a un manque la corruption n ‘existera plus, donc il faut que l'individu se dise moi je ne  veux pas être  corrupteur et je ne veux pas être corrompu  et c'est fini la corruption cessera  au Bénin c'est une affaire de mentalité, chacun doit s'engager dans cette voie, si chacun veut  le développement du  Bénin, il doit se dire je ne sera pas corrupteur ou  alors je ne serai pas corrompu et la corruption va cesser.
     Q-3 Malgré les bonnes intentions de certaines personnes de résister à la corruption il arrive que ces personnes cèdent à l'appât de la corruption ?
    J.B E : Non ! personnes ne cède à  l'appât de la corruption s'il n'est pas lui même prédestiné à la corruption  parce que comme je l'ai dit c'est une affaire de comportement, si je sais que ce comportement est négatif pour le pays, pour la communauté, pour mon village, pour mon quartier de ville, pour ma commune, je dois m'abstenir de fait cette pratique- là. Donc quelles que soient les tentatives les tentations, les pressions qu'on fait sur moi, je résisterai pour dire je ne veux pas. On dit souvent chez nous qu'il y a des gens qui ont faim et pourtant ils refusent ce qu'on leur donne parce que la façon dont on leur donne, ce qu'on leur a donné fait qu'ils préfèrent mourir de faim que de prendre ce qu'on leur a donné. C'est cette critique là que nous devons avoir. On me tente, on me  donne, on me miroite des choses. Je doit me poser des questions : Est-ce que c'est bon pour le pays, est-ce que  c'est bon pour l'avenir de mes enfants, est- ce que c'est bon pour la jeunesse Béninoise, est- ce que c'est bon pour le développement du Bénin. Une fois que j'aurai donné la réponse à cette question-là je m'abstiendrai de tomber dans l'appât qu'on  m'a tendu .<o:p> </o:p> 

     


    Q- 4 Avant que vous ne soyez porté à la tête du  FONAC et pendant que vous êtes président de ce front là, est –ce qu'on peut dire que l'on tenté une fois de vous corrompre ?


     

    J.B E : Le corrupteur ne dit jamais je suis venu vous corrompre, c'est justement ça qu'il peut faire, il  ne dit jamais je suis venu vous corrompre, oui ça je vous donne pour votre petit déjeuner, je vous donne ça pour le bonbon des enfants, je donne ça pour votre femme, je donne ça pour votre famille etc., il vous appartient à vous de savoir ce que vous devez faire pour faire  la différence entre ce que vous êtes et ce qui va vous conditionner pour faire quelque chose demain ; en tout cas s'il arrive qu'il y ait un lien de parenté et que vous êtres à un niveau où on pourra venir vous demander un service un jour alors abstenez vous de prendre ce que les gens peuvent appeler cadeau et puisse que sur cette base on pourra indirectement vous conditionner à faire ou ne pas faire ce que  vous ne  devez pas faire et qui rentre dans le cadre de la corruption. Moi personnellement je suis vigilant, c'est pas d'aujourd'hui que j'essaye d'être vigilant.<o:p> </o:p> 

     


    Q-5 D'après vous quels sont les moyens utilisés généralement pour corrompre ?


     

    J.B E : Les moyens utilisés pour généralement corrompre, il n'y a pas de moyen en tant que tel. Il y a la grande corruption et la petite corruption, la corruption  c'est qu'on vous donne quelque chose, on vous promet quelque chose, on vous donne de l'argent, on vous paye une villa clé en main qu'on vous remet, on vous achète une voiture, on vous donne un billet pour voyager, on vous paye les hôtels ou bien alors on vous met sur la place une femme  pour que vous puissiez tomber dans l'escarcelle de cette femme là, les étudiantes sont très très à cheval sur ça pour pouvoir s'offrir à leurs professeurs pour prendre des notes ou  alors de pouvoir prendre des diplômes etc. Il y a  plusieurs choses qu'on peut faire, il vous appartient d'être lucide et de savoir ce qu'il faut faire pour éviter ça ?<o:p> </o:p> 

     


    Q-6 Quelles peuvent être les conséquences de la corruption sur un état ?
     

    J.B E : Les conséquences de la corruption sont très très vastes . Alors les effets de la corruption  réduisent les moyens de l'Etat.Nous savons au Bénin aujourd'hui  qu'il y a à peu près un 1/ 6, je suis modeste, sinon un 1/3 de ce que le budget national doit prendre pour faire le développement qui rentre dans le cadre de la corruption, qui rentre donc dans des poches privées, imaginez que nous ayons un budget de 600 milliards de francs CFA et que 200 milliards restent dans des poches privées, si ces 200 milliards s'ajoutent aux 600 milliards que nous avons nous aurons 800 milliards, nous aurons à construire beaucoup plus de routes, nous aurons à construire beaucoup plus d'écoles, beaucoup plus de dispensaires, beaucoup plus de maternité, nous aurons à créer beaucoup plus d'emplois pour les jeunes. Voyez vous ce que 200 milliards par an  peuvent faire donc c'est ça que l'on  prive le pays et qui rentre dans des poches privées. Voilà donc les conséquences que ça pourraient créer sans oublier qu'il y a frustration, il y a l'injustice, tout ce qui crée des détonations, 32 pays  en Afrique sont en guerre  et quand vous aller chercher à comprendre, la corruption, les frustrations, les injustices sont à la b ase de tout ça.<o:p> </o:p> 

     


    Q-7 L'Etat Béninois s'emploie  t-il a lutté  réellement contre la corruption ?
     

    J.B E : Mais bien sûr ! je l'espère en tout car puisque l'Etat Béninois à la volonté politique de lutter contre la corruption, l'Etat Béninois a mis en place l'Observatoire de Lutte contre la Corruption et qui est donc une structure indispensable et qui donc travaille pour la lutte contre la corruption, la volonté politique du chef de l'Etat dans la lutte contre la corruption est affirmée dans son programme de gestion ,dans son programme d'action et ce qui se passe actuellement dans le pays prouve que la volonté est toujours manifeste, souhaitons que ça se poursuivre, engageons le chef de l'Etat à pouvoir continuer dans cette voie.<o:p> </o:p> 

     


    Q-8 Quels peuvent être ses sentiments lorsqu'on sort vainqueur d'une bataille juridique pour la lutte contre la corruption, je veux parler du procès Jean-Baptiste Elias/Lazare Sèhouéto ?

     


    J.B E : Il n'y a aucun sentiment, surtout par un  sentiment de triomphalisme pas du tout. Il y a seulement à savoir que la justice vient de donner une leçon à tous ceux qui sont aux affaires aujourd'hui et ils doivent comprendre qu'ils doivent bien se comporter pour le travail qu'ils font sinon ils seront rattraper un jour et si on est rattraper un jour, on répond de ce qu'on a fait et le problème  se pose actuellement, la Haute Cour de Justice est maintenant un peu fonctionnelle, les Ministres vont passer là-bas pour pouvoir rendre compte de ce  qu'ils ont fait, je souhaite que les Ministres puissent sortir blanc comme neige et qu'ils aient bien géré se pays pour que la justice puisse les blanchir. C'est ce que je propose.Interview réalisé par MartinA.


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