• Huit journalistes ouest-africains ont été mobilisés par Oxfam International et l'Institut Panos Afrique de l'Ouest pour couvrir le 9e sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine, dans le cadre du projet Flamme d'Afrique. La rencontre se tient à Accra (Ghana), du 1er au 3 juillet 2007. Elle est précédée, à partir du 25 juin par les traditionnelles réunions des Représentants permanents et du Conseil exécutif (28-29 juin). Depuis le 20 juin cependant, des organisations de la société civile africaine se sont aussi retrouvés à Accra. A travers des réunions et des manifestations multiples et diverses, elles mettent l'accent sur des questions qui constituent des enjeux majeurs pour ce sommet des chefs d'Etat. L'équipe de Flamme d'Afrique est Accra pour assurer une large couverture de ces questions. Trois thèmes majeurs vont servir de trame à ses productions : les accords de partenariat économique le Gouvernement de l'Union le Mécanisme africain d'évaluation des pairs. En rassemblant cette équipe de journalistes venus du Bénin, du Burkina, du Liberia, du Ghana, du Mali, du Nigeria et du Sénégal, dans le cadre de Flamme d'Afrique, Oxfam et Panos entendent donner plus de visibilité, au sein de l'opinion publique africaine, aux débats soulevés par la société civile et aux positions que ses représentants entendent porter à l'attention des chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Accra. Les articles produits par les journalistes alimentent les pages de leurs quotidiens respectifs. Tous les jours ils réalisent aussi : des features publiés à travers un réseau de journaux partenaires de Panos et d'Oxfam, des émissions radios diffusées par la West Africa Democracy Radio Un journal Flamme d'Afrique sera aussi diffusé sur les lieux du sommet, réalisé à partir des articles produits par les journalistes. L'équipe de Flamme d'Afrique à Accra Coordinateur : Tidiane Kassé (Panos) Rédaction : Hippolyte Djiwan (Fraternité, Bénin) Marceline Ilboudo (Sidwaya, Burkina Faso) Moustapha Suleiman (Statesman, Ghana) Bismark Avornu (Joy Fm, Ghana) Amadou Sidibé (Les Echos, Mali) Lanre Arogundade (Vanguard, The News) Mohamed Guèye (Le Quotidien, Sénégal) Abdou Lô et William Selmah (West Africa Democracy Radio). **** cf: http://flamme.panos-ao.org/

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  • Accra accueille les débats. A l'instar des Etats-Unis d'Amérique, l'idée de la création des Etats-Unis d'Afrique a déjà germé. Les discussion sur la question d'un gouvernement de l'Union Africaine rencontrent quelques blocages de nationalisme au niveau de certains pays. La rencontre des Chefs d'Etat et de gouvernements qui s'ouvre à Accra ( Ghana) du 1er au 3 juillet 2007 a pour ambition d'approfondir la question. Par Martin Aïhonnou A l'ordre du jour du sommet d'Accra : «  Grands débats sur le gouvernement ; vers la création des Etats- Unis d'Afrique » ; c'est autour de ce thème nodal que vont se greffer pendant 3 jours les discussions sur la création des Etats-Unis d'Afrique, considérée par certains Chefs d'Etat comme une condition sine qua non pour que l'Afrique se considère comme une puissance dans le monde. Les questions de nationalisme contrastant avec les principes sacro-saints de la  souveraineté ont amené d'autres à prendre avec réserves cette initiative du Guide libyen, Mohamar El Kadhafi qui a pris corps au sommet d'Abudja en janvier 2005. A cette date déjà, des questions sur les ministères au plan continental ont été évoquées. Curieusement la réunion de Banjul qui s'est tenue en 2006 et celle d'Afrique du sud en 2007 ont révelé au grand jour les controverses sur la question : «  oui pour un Etat africain avec des ministères au plan continental » est une tendance autour de laquelle se sont retrouvés un groupe de Chefs d'Etat. «  Non pour un Etat africain ; mais œuvrer plutôt pour le renforcement de  l'Union africain » en est une autre. La dernière tendance est celle dans laquelle se retrouvent les partisans de Wade du Sénégal qui tient quant à eux à la souveraineté des pays. C'est donc à l'issu des rencontres de Banjul et d'Afrique du sud qu'il a été demandé à chaque Etat d'aller discuter avec leurs peuples respectifs de la question de la création. C'est donc dans cette perspective que le jeudi 21 juin 2007, les parlementaires béninois ont mené pour la première fois un débat ouvert sur la question. A l'issu des discussions, on retient que l'avènement d'un gouvernement à l'échelle continental est une bonne chose ; mais les députés béninois ont émis des réserves à cause des foyers de tensions qui existent sur le continent et s'en sont tenus à la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 qui stipule que «  la souveraineté appartient au peuple ». Au sommet d'Accra, le gouvernement du Bénin défendrait l'option d'un gouvernement à l'échelle continental, couplé à la thèse du Président Wade. Vivement que les Etats- Unis d'Afrique soit une réalité !

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  • Harold, Horace, Herbert sont tous des frères. Ils étaient tous pauvres ; un jour Harold décide d'aller chercher fortune. Il sort de la maison et marche un long chemin. Arrivé après d'une pierre, il entend de loin une voix, lève la tête et voit un bout d'homme sortir d'un bois ; pendant qu'il mange le bout d'homme s'approche et lui demande un peu de nourriture ; je n'ai pas mon temps à perdre avec toi dit Harold. Je vais t'aider à faire fortune, dit le bout d'homme : « va dans la forêt, à côté, tu vas trouver une mine ». Harold va dans la forêt et trouve la mine tout en or. Il s'y approche, l'ouvre et ne trouve rien ; il retourne à la maison et devient plus pauvre qu'il ne l'était. Horace décide lui-aussi d'aller chercher fortune ; après un long voyage, il retrouve sur sa route la même pierre que son frère avait rencontrée ; fatigué, il s'assit sur la pierre et mangeait un bout de pain quand il voit le bout d'homme, tout de rouge vêtu. Que c'est ridicule, dit-il ; le bout d'homme s'approche et dit qu'il n'a rien mangé depuis 3 jours et lui demande un peu de pain ; je n'ai pas ton temps à perdre, lui lance Horace. Je vais t'aider à faire fortune, lui souffle le bout d'homme. Va dans cette forêt, tu vas trouver une mine. Horace va dans la forêt et trouve la mine tout en or ; il l'ouvre mais ne trouve rien. Il retourne à la maison et devient encore plus pauvre que son frère Harold. A son tour, le 3è frère décide d'aller en aventure ; après 2 jours de marche dans la forêt, il arriva près d'une pierre ; très épuisé par le voyage, il s'assit et sort de sa bourse une miche de pain qu'il mangeait quand le bout d'homme apparut. Je veux bien savoir ce qu'il veut se disait Herbert. « Salut jeune homme, j'ai faim !», dit-il. « Voici une miche de pain et un fromage ; sers-toi autant que tu peux », lui répond Herbert. Après avoir bien mangé, le bout d'homme demande à Herbert d'aller dans la forêt et lui indique la mine d'or. Une fois dans la forêt, Herbert ouvre la mine et trouve une échelle ; il descend dans la mine et voit en face de lui le bout d'homme, tout de rouge habillé . Salut, lui dit-il ! il lui tendit une épée et lui dit qu'il ira lutter contre un géant pour délivrer une princesse emprisonnée. « Oû est le géant, dit Herbert ? ». « Regardes ce rock, je vais le pousser et tu le suit », dit le bout d'homme ; alors il poussa le rock et disparut. Herbert vit un château tout en or dont les fenêtres et les portes brillaient. Il frappe à la porte et le géant surgit avec colère ; il tend son épée et le géant s'enfuie. L'épée doit être magique, dit-il. Il rentre dans le château et voit une jolie princesse. Je suis venue te délivrer, dit-il. Du premier regard la princesse tombe amoureuse de Herbert. Aussitôt le bout d'homme apparaît et dit à Herbert qu'il est tant qu'il rentre ; mais avant de partir , lui conseille t-il, tu peux prendre un peu d'or et rentrer avec la princesse. Arrivé à la maison, Herbert fut accueilli en liesse et il se marie avec la princesse. Ils vivent ensemble pendant longtemps.

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  • La littérature béninoise va s'agrandir dans les tous prochains jours. Un journaliste émérite très attaché aux valeurs démocratiques après plus de 10 années de service dans la presse béninoise, avec un parcourt non reprochable sur le plan international, Alphonse Akogninnou, Journaliste Parlementaire résidant à Porto-Novo sort un guide parlementaire. Ce livre en cours d'impression actuellement dans l'imprimerie du Centre national de la promotion des manuels scolaires (CNPMS), qui revient sur la réalité parlementaire au Bénin, évoque le fonctionnement des différents organes de l'institution et bien sûr les différents hommes qui l'ont dirigé jusqu'à ce jour. On y retrouve aussi dans ce bouquin, les différents composants du parlement français à la date des dernières élections législatives. Ce document servira à coup de guide à de bon nombre de citoyen qui ont vraiment besoin de savoir sur le parlement béninois. Il faut noter que le 3ème millénaire semble ouvrir ses portes aux journalistes béninois qui ont pour mémoire désormais de toujours laisser un écrit au-delà des œuvres de presse produites dans la profession. Il succède ainsi à Edouard Loko qui tout récemment à publier « L'intrus qui connaissait la maison ». Un livre qui est revenu sur l'actuel président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> du Bénin, Boni Yayi un novice en politique qui a su damer le pion lors des présidentielles de mars 2006 à la vieille garde. Retenons qu'avant ceux-ci, d'autres ont eut à faire déjà l'expérience. C'est le cas de l'ancien président de l'Odem François Awoudo qui avait publié « La transhumance » toujours évoquant aussi l'instabilité des hommes politiques. Ce qui selon l'auteur joue sur le développement de chaque nation.  Donc tous, soyons au rendez de la publication de cet ouvrage d'Alphonse Akogninnou pour mieux comprendre le parlement béninois.  <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

     


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  • LE SCANDAL QUI EBRANLE <st1:PersonName productid="LA MOUVANCE PRESIDENTIELLE" w:st="on"><st1:PersonName productid="LA MOUVANCE" w:st="on">LA MOUVANCE</st1:PersonName> PRESIDENTIELLE</st1:PersonName>

    Les dessous de l'affaire de passation de marché portant sur un montant de 3 milliards, à <st1:PersonName productid="la Société Béninoise" w:st="on"><st1:PersonName productid="la Société" w:st="on">la Société</st1:PersonName> Béninoise</st1:PersonName> d'Energie et d'Eau, révélés par Jean-Baptiste Elias,  Président de l'OLC ( Organe de Lutte contre <st1:PersonName productid="la Corruption" w:st="on">la Corruption</st1:PersonName>), suscite déjà la panique au sein de la mouvance présidentielle ; l'hon. Damatha Sant'anna, député de la majorité présidentielle, indexé dans le dossier, a fait une intervention rapide hier au Palais des Gouverneurs, pour essayer de se laver de tout soupçon. par

    Martin Aïhonnou

    Sous la forme d'un point de Presse, le député Damatha Sant'Anna, a donné sa part de vérité dans le dossier qui a été révélé au grand jour par le Président de l'OLC, il y a à peine 48 heures. A  en croire le député, le marché, qu'on qualifie de  gré à gré, n'a pas violé le code des marchés publics ; parce que toutes les étapes ont été respectées ; pour se justifier, il propose aux journalistes de lire le code ensemble. S'agit des déclarations  de M. Elias, selon lesquelles les responsables de <st1:PersonName productid="la SBEE" w:st="on">la SBEE</st1:PersonName> avaient refusé de fournir au FONAC, les documents afférents à ce passation de marché ; le député répond qu'il était au moment des faits DGA/ SBEE, ayant avisé la hiérarchie de la démarche, il lui était enjoint de ne pas remettre lesdits documents et pour cette raison, il ne se sent nullement concerné pas le fameux dossier. Pour conclure, il affirme que la députée Célestine Adjanonhoun (elle aussi de la majorité présidentielle),  DG/ SBEE, au moment des faits, étant actuellement en dehors du territoire nationale, devra apporter sa part de vérité dès son retour. Certains journalistes ont dire réservé leurs questions, la concernant. En effet, le marché gré à gré, d'un montant global de 3 milliards de nos francs, intervenu le 19 juin 2006, portait sur l'achat de matériel électrique entre la société Palmarès Technologie de Girese Tella et <st1:PersonName productid="la SBEE" w:st="on">la SBEE</st1:PersonName> ; à s'en tenir aux investigations du FONAC, ce marché a violé le code des marchés publics, et pourtant il a été signé par <st1:PersonName productid="la DG" w:st="on">la DG</st1:PersonName>/SBEE, Célestine Adjononhoun, le Directeur national des marchés publiques, Johanès d'Almeida et le ministre des Finance, Cosme Sèhlin. Cette affaire, si elle reste à l'état, elle risque de devenir une bombe à retardement ; pour l'heure, les protagonistes jouent au ping pong ; et la mouvance présidentielle se sent de plus en plus concernée. < p>

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    Propôsition de loi sur le service militaire !

    <st1:PersonName productid="LA PLENIERE VEUT" w:st="on"><st1:PersonName productid="LA PLENIERE" w:st="on">LA PLENIERE</st1:PersonName> VEUT</st1:PersonName> DISTRAIRE L'HON. CHABI SIKA

    La question de la proposition de loi sur le service militaire a été évoquée ce jour en plénière à l'Assemblée nationale. La procédure d'urgence sollicité par le député Chabi Sika, auteur de ladite proposition, a été minimisé par la plénière à tel point qu'un débat s'est instauré à ce sujet en violation du règlement intérieur de l'Institution. Au regard de l'actualité de ces derniers jours, le député Chabi Sika et une 9 autres de ses collègues ont déposé au Président de Marthurin Nago, une proposition de loi sur le service militaire ; ladite loi a été présentée en plénière hier ; mais certains députés ont pris la question avec réserve, demandant à leurs collègues de ne pas précipiter les débats sur la question ; car disent –ils, ils n'ont pas encore cerné les contours réels du service militaire que le gouvernement propose aux citoyens. Ils jugent donc que la procédure d'urgence sollicitée par leurs collègues est inopportune. Faux rétorque l'hon. Chabi Sika, auteur de la question : «  si vous me refuser la procédure d'urgence, c'est me refuser ce que la loi me permet de faire » ; en effet au terme du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, le député peut faire une proposition de loi et s'ils sont 10 signataires, ils peuvent demander une procédure d'urgence. En violation de l'art 78 du règlement intérieur qui  interdit les débats dans les genres de situation, certains députés se sont engagés dans un débat proposant un atelier sur la question du service militaire, d'autres disent attendre que le gouvernement lui-même demande la procédure d'urgence. L'hon. Tidjani Serpos interviendra pour dire que la volonté du gouvernement est de mettre en application la loi dès la rentrée prochaine et pour cela les députés ne doivent pas perdre de vue cet aspect. Pour conclure les débats, le Président De l'Assemblée, Marthurin Nago, confie le dossier à la commission de la coopération, de la défense et des relations extérieurs pour avis de fond ; elle a 5 jours pour déposer son rapport.

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