• « Give me your tired, your poor,your huddled masses yearning to breathe free, the wretched refuse of your teeming shore. Send these, the homeless, tempest-test to me, I lift my lamp beside the golden door!”
     
     

    Lines inscribed on the base of the statue of Liberty called “ Mother of Exiles”
    Extract from the poem intitulized The New Collussus from Emma Lazarus
     


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  • LE PARLEMENT BENINOIS PREND L'ACTE

    Le 17 août 2007 le Parlement béninois a voté le projet de loi portant protection du patrimoine culturel et du patrimoine naturel à caractère en République du Bénin. Cette nouvelle loi qui sera transmis au Gouvernement dans les prochaines 48 heures comprend 104 art et représente un nouvel instrument juridique pour mieux préserver et valoriser le patrimoine culturel national et immatériel et le prémunir contre les convoitises mercantiles. Cette nouvelle loi fait rupture avec l'ordonnance no 35/PR/MENJS du 1er juin 1968 qui a toujours servi de cadre juridique. A en croire le gouvernement cette ordonnance ne protège pas efficacement le patrimoine culturel immatériel à léguer aux générations futures. Pour mieux sécuriser le secteur une gestion participative du patrimoine en collaboration avec les élus locaux, les représentants  des familles royales, des associations de développement et les techniciens spécialisés du Musée est un atout de cette nouvelle loi.Parmi les 4 principaux sites archéologiques au Bénin à savoir: les sites arhéologiques d'Agongointo ( Bohicon), de Sahè ( à Savi), de Ouèssè ( non encore exploité), de Datawori ( à Atacora), seul le site d'Agongointo fait l'objet de fouille de la part du ministère en charge de la culture en collaboration avec les chercheurs des Universités de Calavi ( au Bénin) et de Copenhague (au Danemark). Six grands musées sont en pôle position dans cette loi à savoir: musée historique d'Abomey ( Palais royal), de Ouidah ( Fort portuguais), de Honmè (Palais royal), de Danri de Nikki (Palais), musée régional de Natitingou et le musée ethnographique Alexendre Sènou Adandé ( Porto-Novo). Le secteur de l'industrie culturel est encore embriyonnaire au Bénin. Selon le principe désormais sacro-saint prôné par l'UNESCO,"aucune culture ne peut plus vivre en autarcie", c'est pour souscrire à ce principe que le Bénin a ratifié le protocole de la diversité culturelle qui le contraint à vivre désormais en synergie avec les autres cultures. Si telle est que la cuture est le parent pauvre dans les pays oû la politique domine la vie quotidienne, nous pouvons reconnaître que les parlementaires béninois viennent de poser un acte important en votant cette loi. Vivement que la cuture retrouve ses lettres de noblesses. Par Martin A.


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  • GLOBAL COM DECROCHE SA LICENCE A PRIX D'OR

    La crise qui a secoué le 12 juillet 2007 le secteur de la téléphonie mobile a mis hors réseaux près de 1.000.000 abonnés. Face à la crise le gouvernement béninois a lancé un appel d'offre pour ouvrir le secteur à d'autres opérateurs. Le processus a abouti le 10 août 2007 à la signature d'un protocole d'accord entre l'opérateur nigérian Global communications et l'ATR.Par Martin Aïhonnou

    L'opérateur Glo est autorisé à exploiter au Bénin sur une pérode de 10 ans la licence de réseau GSM. Voilà le résumé du verdict entériné par le conseil extraordinaire des ministres qui s'est tenu sous la présidence effective du Chef de l'Etat, le Dr Boni Yayi, sur l'unique point àl'ordre du jour: question des GSM. D'un coup total de 33 milliards, la licence d'exploitation sera définitivement attribuée à l'opérateur le 16 août 2007. Avant de signer le protocole d'accord, Adewaie Sangowawa, Directeur exécutif de Global com. va verser aux termes du contrat une première avance de 15 milliards. Le reste du montant est échelonné sur 3 ans à raison d 6 milliards par an. Selon les projections de Adewaie S., le réseau Glo va démarrer ses activités dans 60 jours. Alcatel, partenaire privilégié de Glo va assurer la planification du réseau. L'opérateur se lance le défi de couvrir tout le Bénin dans 5 ans.

    Le gouvernement accompagne Glo

     Face à la bonne volonté du nouvel opérateur, le gouvernement béninois décide d'exonérer les frais de douane sur les équipements et tout autre matériel technique à acquérir par l'opérateur, d'une part et d'oppérer un abaissement de 4 à 6% sur divers autres taux et sur les frais liés à la colocalisation à Bénin Télécom sur 1an. L'opérateur bénéficiera aussi d'un appaui foncier dans la recherche de terrain pour les besoins de siège propre de l'opérateur pour lui éviter des litiges domaniaux.Il recevra enfin une lettre de confort qui lui permettra à l'avenir d'explorer d'autres opportunités dans le domaine du projet de coprospérité qui lie le Bénin, le Nigéria, le Ghana et le Togo.Pour résorber la crise qui secoue depuis bientôt un mois le secteur, ATR à décider de renforcer les capacités du réseau historique ( Libercom) et de poursuivre les discussions avec les deux opérateurs suspendus pour les amener à accepter les nouvelles conditionsd contenues dans le nouveau cahier des charges.


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  • GLO ET ORANGE LES PIECES DE RECHANGE

    Le décrochage des réseaux Areeba et Télécel intervenu le 12 juillet 2007 a suscité beaucoup d'émoi au sein des populations béninoises et chez bon nombre de parlementaires. A l'origine de la crise, il existe une polémique autour des licences d'exploitation qui ont connu des « transferrements » à l'insu des autorités du pays. La résistance des opérateurs mis à l'index, à signer le nouveau cahier des charges a ouvert la voie à 2 nouveaux opérateurs ( Glo et Orange) pour palier illico presto la crise. Par Martin Aïhonnou

    L'opérateur Global communications, connu sous le pseudo, Glo, basé au Nigéria et l'opérateur français, Orange, sont prêts à signer sans conditions le nouveau cahier des charges et acheter la licence à 30 milliards fcfa comptants. Les négociations entre les autorités béninoises au plus haut sommet seraient à un niveau avancé, de sorte que les populations béninoises ne seront plus surprises de voir ces deux opérateurs se déployer sur le terrain les jours à venir. Au cas oû les deux opérateurs Areeba et Tlécel ne seraient pas prêts à se plier aux nouvelles exigences de l'Autorité Transitoire de Régulation des télécommunications ( ATR), Glo et Orange rachètent en l'état leurs licences et les exploiteront à leur compte ; auquel cas, de nouvelles licences leur seront vendues ; ainsi ils porteront le nombre des opérateurs GSM au Bénin à 6. A savoir : Libercom, réseau national, avec environ 700.000 abonnés, Télécel 500.000 abonnés, Areeba 450.000 abonnés et Bell Bénin environ 200.000.

    La naissance de la crise

    L'élaboration d'un nouveau cahier des charge et le coût de la licence d'exploitation relevé de 5 milliards à 30 milliards sur décision du conseil des ministres du 6 juin 2007 sont les raisons principales qui font perdurer la crise que subissent les consommateurs des 2 réseaux ( Areeba et Télécel ) suspendus ; en effet, le changement tous azimut de nom commercial entre les 2 réseaux sont des signes qui ont très tôt déclenchés auprès l'Autorité Transitoire de Régulation (ATR), installée fraîchement pour assainir le secteur des télécommunications au Bénin, la nécessité d'interpeller les 2 opérateurs. A u bout du compte, il a été découvert beaucoup d'irrégularités à l'origine du changement de nom et une violation flagrante de la convention qui lie les 2 parties : les opérateurs et l'Etat béninois. Le 1er opérateur, Bénincell devient quelques années après son implantation Areeba, de là, il emprunte le nom d'un célèbre opérateur sud-africain MTN, ayant une forte implantation dans toute l'Afrique. Le 2è opérateur, Télécel à l'origine, éprouve le besoin de devenir Moov. La polémique s'installe L a polémique a été nourri ces dernières semaines par beaucoup de flou qui entoure les anciennes licences d'exploitation achetée à vil prix ( 75 millions ) par les opérateurs depuis bientôt une dizaine d'années. Mieux le changement de nom commercial viole les règles établies ; ce qu' ignore les opérateurs mis à l'index. Au plein cœur de la polémique, le conseiller juridique du Chef de l'Etat béninois, M. Topanou, membre d'ATR, déclare à la télévision nationale que : « les opérateurs ont violé les dispositions de la convention 2004 en passant à l'international et à l'interconnexion ». Une déclaration réfutée par ces derniers qui exhibe un arrêté interministériel de 2006 qui les y autorise. « Les traces d'un tel arrêté n'existe pas au ministère de la communication », a déclaré M. Désiré Adadja, ministre délégué auprès du Président de la République, chargé du Ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies de l'Information.

    Les nouvelles exigences

    Pendant que cette polémique couve, les opérateurs qui ont évolué depuis 1997 dans un environnement de favoritisme avec une licence achetée au départ à vil prix, se voient pris de court par la révolution du secteur par les nouvelles autorités du pays.Les nouvelles exigences contenues dans le nouveau cahier des charges, telles que: la participation de tout opérateur GSM, installé au Bénin, à l'oeuvre de développement du pays et la baisse sensible du coût des cartes de recharge, à la portée du Béninois moyen, et la remise en cause de l'ancienne licence remontée à 30 milliards fcfa, exploitable pour 10 ans: laissent perplexes les 2 oppérateurs qui hésitent à se mettre d'accord avec ATR; mais après moult hésitations, Télécel s'apprête à signer le nouveau cahier des charges et acquérir la nouvelle licence, apprend t-on des sources bien informées. L'opérateur Areeba a encore quelques heures pour donner son verdict.

    Députés et consommateurs analysent

    Le décrochage des 2 réseaux a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Au Parlement béninois, les députés ont interpellé le gouvernement le 19 juillet 2007 sur la situation à travers une question orale pour faire la lumière sur les clauses de la convention signée avec les opérateurs GSM au Bénin et la somme versée par chacun d'eux depuis leur installation et l'évaluation possible des risques juridiques encourrues par l'Etat avant les nouvelles dispositions prises par le conseil des ministre du 6 juin 2007. De leur côté environ 1000.000 d'abonnés à ces deux réseaux, victimes de la crise, crient à la violation de leur droit. Cependant, le gouvernement du Dr. Boni Yayi, reste ferme et veut contraindre les opérateurs à se conformer aux nouvelles dispositions en matière dans le secteur des télécommunications au Bénin, pour définitivement mettre fin au bordel qui a court dans le secteur.


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  • Le recensement en vue des  prochaines législatives au Togo a demarré depuis lundi 16juillet 2007 avec un nouveau système d'établissement de carte d'électeur appleé Kit de recensement .Le systeme permet donc de se faire recensé en 10mn et de repartir avec sa carte d'électeur numerisée avec photo.
    Si tout est respecté c'est la premiere fois que les Togolais font l'expérience de carte d'electeur informatisée avec photo.On gagne du temps et de l'argent; par exemple les electeurs se déplacent une seule fois pour leur carte et attendent seulemnt le jour du scrutin pour accomplir leur devoir civique .Qui dit mieux même s'il y a quelque balbutiements pour l'heure? par Dimon Dem ( Togo)

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