• Marché gré à gré de 3 milliards à la SBEE

    LE SCANDAL QUI EBRANLE <st1:PersonName productid="LA MOUVANCE PRESIDENTIELLE" w:st="on"><st1:PersonName productid="LA MOUVANCE" w:st="on">LA MOUVANCE</st1:PersonName> PRESIDENTIELLE</st1:PersonName>

    Les dessous de l'affaire de passation de marché portant sur un montant de 3 milliards, à <st1:PersonName productid="la Société Béninoise" w:st="on"><st1:PersonName productid="la Société" w:st="on">la Société</st1:PersonName> Béninoise</st1:PersonName> d'Energie et d'Eau, révélés par Jean-Baptiste Elias,  Président de l'OLC ( Organe de Lutte contre <st1:PersonName productid="la Corruption" w:st="on">la Corruption</st1:PersonName>), suscite déjà la panique au sein de la mouvance présidentielle ; l'hon. Damatha Sant'anna, député de la majorité présidentielle, indexé dans le dossier, a fait une intervention rapide hier au Palais des Gouverneurs, pour essayer de se laver de tout soupçon. par

    Martin Aïhonnou

    Sous la forme d'un point de Presse, le député Damatha Sant'Anna, a donné sa part de vérité dans le dossier qui a été révélé au grand jour par le Président de l'OLC, il y a à peine 48 heures. A  en croire le député, le marché, qu'on qualifie de  gré à gré, n'a pas violé le code des marchés publics ; parce que toutes les étapes ont été respectées ; pour se justifier, il propose aux journalistes de lire le code ensemble. S'agit des déclarations  de M. Elias, selon lesquelles les responsables de <st1:PersonName productid="la SBEE" w:st="on">la SBEE</st1:PersonName> avaient refusé de fournir au FONAC, les documents afférents à ce passation de marché ; le député répond qu'il était au moment des faits DGA/ SBEE, ayant avisé la hiérarchie de la démarche, il lui était enjoint de ne pas remettre lesdits documents et pour cette raison, il ne se sent nullement concerné pas le fameux dossier. Pour conclure, il affirme que la députée Célestine Adjanonhoun (elle aussi de la majorité présidentielle),  DG/ SBEE, au moment des faits, étant actuellement en dehors du territoire nationale, devra apporter sa part de vérité dès son retour. Certains journalistes ont dire réservé leurs questions, la concernant. En effet, le marché gré à gré, d'un montant global de 3 milliards de nos francs, intervenu le 19 juin 2006, portait sur l'achat de matériel électrique entre la société Palmarès Technologie de Girese Tella et <st1:PersonName productid="la SBEE" w:st="on">la SBEE</st1:PersonName> ; à s'en tenir aux investigations du FONAC, ce marché a violé le code des marchés publics, et pourtant il a été signé par <st1:PersonName productid="la DG" w:st="on">la DG</st1:PersonName>/SBEE, Célestine Adjononhoun, le Directeur national des marchés publiques, Johanès d'Almeida et le ministre des Finance, Cosme Sèhlin. Cette affaire, si elle reste à l'état, elle risque de devenir une bombe à retardement ; pour l'heure, les protagonistes jouent au ping pong ; et la mouvance présidentielle se sent de plus en plus concernée. < p>

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    Propôsition de loi sur le service militaire !

    <st1:PersonName productid="LA PLENIERE VEUT" w:st="on"><st1:PersonName productid="LA PLENIERE" w:st="on">LA PLENIERE</st1:PersonName> VEUT</st1:PersonName> DISTRAIRE L'HON. CHABI SIKA

    La question de la proposition de loi sur le service militaire a été évoquée ce jour en plénière à l'Assemblée nationale. La procédure d'urgence sollicité par le député Chabi Sika, auteur de ladite proposition, a été minimisé par la plénière à tel point qu'un débat s'est instauré à ce sujet en violation du règlement intérieur de l'Institution. Au regard de l'actualité de ces derniers jours, le député Chabi Sika et une 9 autres de ses collègues ont déposé au Président de Marthurin Nago, une proposition de loi sur le service militaire ; ladite loi a été présentée en plénière hier ; mais certains députés ont pris la question avec réserve, demandant à leurs collègues de ne pas précipiter les débats sur la question ; car disent –ils, ils n'ont pas encore cerné les contours réels du service militaire que le gouvernement propose aux citoyens. Ils jugent donc que la procédure d'urgence sollicitée par leurs collègues est inopportune. Faux rétorque l'hon. Chabi Sika, auteur de la question : «  si vous me refuser la procédure d'urgence, c'est me refuser ce que la loi me permet de faire » ; en effet au terme du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, le député peut faire une proposition de loi et s'ils sont 10 signataires, ils peuvent demander une procédure d'urgence. En violation de l'art 78 du règlement intérieur qui  interdit les débats dans les genres de situation, certains députés se sont engagés dans un débat proposant un atelier sur la question du service militaire, d'autres disent attendre que le gouvernement lui-même demande la procédure d'urgence. L'hon. Tidjani Serpos interviendra pour dire que la volonté du gouvernement est de mettre en application la loi dès la rentrée prochaine et pour cela les députés ne doivent pas perdre de vue cet aspect. Pour conclure les débats, le Président De l'Assemblée, Marthurin Nago, confie le dossier à la commission de la coopération, de la défense et des relations extérieurs pour avis de fond ; elle a 5 jours pour déposer son rapport.

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