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    175 ARMES HYPER-SOPHISTIQUEES « ARRETEES » PAR LA BRIGADE D'IFANGNI

     
     
    La Brigade d'Ifangni, dirigée par le Lieutenant Martial Dégbéssoun a encore frappé un grand coup en arraisonnant hier un véhicule Titan immatriculé au Nigéria XG 449 EKY, bourré d'armes de guerre. Au total 175 armes à pompe de fabrication italienne ont été enfouies dans des colis jalousement emballés comme des marchandises anodins. Ayant pris le départ du Ghana, le véhicule Titan d'immatriculation nigériane a chargé des marchandises composées d'appareils électroménagers, d'équipements de sonorisation et de matériels électroniques sur le territoire ghanéen. De façon discrète, les 4 trafiquants Ibos à bord du véhicule ont su dissimuler dans des cartons des armes sophistiquées avec leurs assessoires ; et c'est sans compter avec la vigilance du Commandant de la Brigade d'Ifangni que ces 4 trafiquants qui ont pour nom Anijékwu Tochwu, Okafu Umadu, Nwanwu Chukra et Anene Samuel, après avoir réussi a passé dans les mailles de tous les contrôles transfrontaliers, ont réussi à atterrir à Igolo ; ils se préparaient à traverser la frontière bénino-nigériane quand ils se sont rendus compte qu'il y avait une embuscade. En effet, ayant eu le flair qu'une marchandise incendiaire traversait son territoire, le CB de la Brigade d'Ifangni mit en alerte ses éléments. La  filature aura duré 5 jours. C'est ainsi qu'après avoir déployé ses éléments sur le terrain, le Commandant de la Brigade interpelle les 4 trafiquants. Une fouille minutieuse du véhicule en transit a permis de découvrir des armes hyper sophistiquées en « cartonnées », qualifiées par des spécialistes d'armes à pompe inexistantes dans l'armée béninoise. Informé, le Commandant de Compagnie de Porto-Novo, le Capitaine Ahouéya est descendu aussitôt sur les lieux pour se rendre compte de la véracité des faits. Un détachement militaire serait venu de Porto-Novo pour renforcer la sécurité des 4 trafiquants gardés à la Brigade. A en croire les autorités de la Brigade d'Ifangni, les 4 trafiquants seront présentés incessamment au procureur. Par Martin Aïhonnou
     
    *Aux dernières nouvelles les 4 présumés trafiquants en plus d'un 5è larron ont été présentés au procureur ce lundi 5 mars 2007.

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  • Andrée Navarro et Martin

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  • Andrée Navarro de RFI et Martin A.

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    Les griefs du Chef de l'Etat béninois, Boni Yayi, à l'endroit du député, homme d'affaire, Issa Salifou ont été examinés le jeudi 08 février 2007 par les députés suite à la correspondance 0115/PR/CAD/SP du 02 février 2007. Le verdict de la commission des lois est défavorable au gouvernement.

    Après le verdict de la commission des lois présidé par le député Amouda Rasacki, les débats généraux se sont focalisés sur l'inopportunité de la requête du Chef de l'Etat, qualifiée à l'hémicycle de sélective et manquant de rigueur. L'art 81 de <st1:PersonName productid="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> béninoise du 11 décembre 1990 croisé avec les art 22 et 27 de la loi 94-015 du 22 septembre 1994 portant règle particulière pour l'élection des députés en République du Bénin fixent le régime des incompatibilités avec la fonction de député et qu'en cas de violation, la démission d'office du mis en cause est prononcée dans tous les cas par l'Assemblée nationale à la demande du bureau de l'Institution. En l'espèce se fondant sur l'art 41 de la même Constitution qui fait du Chef de l'Etat le garant du respect de <st1:PersonName productid="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName>, pour agir en requête, les députés estiment que la requête du Chef de l'Etat comporte un vice de forme et qu'en l'état, elle est irrecevable. Des débats houleux, greffés sur des révélations troublantes ont failli faire monter d'un cran la tension qui régnait à l'hémicycle. Les députés Dassoundo et Monwoo sont allés même jusqu'à s'échanger des propos discourtois. Malgré les conseils prodigués par les députés à leur collègue mis en cause pour ne pas prendre la parole en plénière, le député Issa Salifou, qu'on dit PDG ayant des relations douteuses avec certaines sociétés d'Etat, viole les conseils de ses collègues et prend la parole pour se défendre sur les bords. Preuves à l'appui il démontre qu'il ne doit rien à l'Etat et qu'il a signé régulièrement des contrats et n'est ni le PDG ni le gérant des sociétés qu'on lui colle sur le dos. Il sera soutenu par une vague de députés qui estiment que les preuves apportées par le gouvernement pour mettre en difficultés leur collègue sont insuffisantes et peu convaincantes. La plupart des preuves versées au dossier étudié datent de 2002 alors que le député incriminé n'était pas encore élu député. Le Gouvernement pouvait mieux faire. Atmosphère délétère à l'hémicycle jusqu'à minuit ; c'est un peu avant cette heure que le gouvernement, représenté par le ministre de <st1:PersonName productid="la Justice" w:st="on">la Justice</st1:PersonName>, Garde des Sceaux, Nestor Dako prend la parole pour défendre vaille que vaille le gouvernement et tenter de convaincre les députés sans y parvenir .La plénière présidée par le Président de l'Assemblée nationale, Antoine Idji, prend acte du verdict de la commission des lois et les rideaux tombent ainsi sur la 2è session extraordinaire spéciale consacrée à ce dossier.

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    NB : Texte diffusé sur Radio Immaculée Conception le vendredi 09 février 2007 dans le journal/ édition Afrique


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