• Les parlementaires de la Cédéao, de l'AWEPA et du Bundestag réfléchissent au Bénin !

    Le séminaire international qui s'est ouvert ce jour mercredi 03 octobre 2007 à Cotonou au Bénin Marina Hôtel se propose de réfléchir sur le rôle des députés pour l'atteinte des objectifs fixés pour le Nouveau Partenariat pour le développement ( NEPAD) et le programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine ( PDDAA). Ouvert par le Ministre d'Etat, chargé de l'économie et du développement, Irénéé Koukpaki, représentant le Chef de l'Etat béninois, le Dr. Boni Yayi, le séminaire auquel prennent part les parlementaires béninois, européens, et de la sous région, vise à renforcer le rôle du suivi parlementaire et du contrôle budgétaire dans le développement africain, dans les cas du NEPAD ET du PDDAA. Le rôle des parlementaires dans le processus démocratique en Afrique s'avère indispensable face aux défis de la pauvreté qui sévit ; « Votre présence au Bénin témoigne de la conscience élevée que vous avez du rôle incontournable du député dans l'édification d'une société démocratique et prospère », a dit le Président de l'Assemblée Nationale, Mathurin Coffi Nago, aux participants à ce séminaire.

    Adopté à Lusaka le 11 juillet 2001 par les Ches d'Eta et de Gouvernement, le NEPAD s'appuie sur le développement et la modernisation du secteur agricole ; le NEPAD est donc un instrument pour rompre avec la pauvreté. Le ministre Koukpaki dira à l'ouverture du séminaire que : « L'agriculture et l'environnement sont placés en ligne de mire de l'agenda du NEPAD ».L'Afrique devra s'approprier normalement cet outil pour développer son agriculture. C'est donc après les communications sur « le rôle des parlementaires sur le processus du NEPAD », d'une part, et « le suivi parlementaire et contrôle du Budget », « les parlementaires et les défis pour le futur développement durable du changement climatique et le secteur vert », d'autre part que le Président de l'Assemblée Nationale du Bénin, Mathurin Nago a fait savoir que « le NEPAD et le PDDAA constituent aujourd'hui le socle sur lequel l'Afrique devait se bâtir ». Le choix du Bénin pour abriter ce séminaire qui prend fin demain jeudi 04 octobre 2007 est dû à ses avancées démocratiques ces dernières années et à son offensive diplomatique à travers sa participation aux actions du NEPAD.

    L'AWEPA organisatrice dudit séminaire, est une organisation non gouvernementale internationale qui travaille en Afrique dans une perspective de développement visant à renforcer les fonctions principales des Parlements que ce soit au niveau du contrôle que les parlements doivent exercer sur l'exécutif au niveau de la représentativité la population et enfin au niveau du législatif. L'association compte 1500 membres dont les parlementaires actuels et anciens issus de presque tous les pays membres de l'Union Européenne, ainsi que de la Norvège, de la Suisse et du Parlement européen. Par Martin Aïhonnou.


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  • A l'école  du centre Songhaï 
     
    Un séminaire régional sur le thème « Développement de l'entreprenariat agricole et la capitalisation des expérience africaines, le cas du centre Songhaï au Bénin », s'est ouvert ce jour jeudi 27 sqeptembre 2007 à Porto-Novo. C'est le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche Roger Dovonou qui a procédé à l'ouverture dudit séminaire, en présence de Edith Gasana Représentant-Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin, du médiateur de la présidence, Albert Tévoédjrè et de plusieurs autres responsables du Système des Nations Unies que sont : la FAO , l'ONUDI, le FIDA, l'OIT. Par Martin Aïhonnou
     
    L'objectif de ce séminaire est d'examiner dans les détails le projet de document cadre de coopération régionale pour des programmes conjoints en matière de développement ; d'identifier les domaines de renforcement des capacités et des initiatives nécessitant un appui rapide à court, moyen et long termes ; de  déterminer et de finaliser comment intégrer le cadre de coopération aux activités en cours dans le pays ; enfin le séminaire envisager les opportunités pour promouvoir la formation et les échanges d'expériences inter-régionaux à partir du centre Songhaï avec le leadership des pays participants. Ledit séminaire est organisé sur requête de plusieurs pays africains, représentés au niveau ministériel, pour la simple raison que depuis sa création en 1985, le Centre Songhaï suscite admiration et attention au niveau régional. « Une envie d'impulser au départ la renaissance de l'Afrique, le Centre Songhaï est devenu une profession de foi de ce que le développement de l'Afrique est possible, à condition que ses fils et ses filles y croient, redoublent de capacité d'innovation et avancent en dépit des contraintes, en dépit des regards combien négatifs sur le continent », révèle le Père Godfroy NZAMUJO, le promoteur de ce centre au cours de la cérémonie d'ouverture.
    Dans sa  logique de développement intégré touchant l'industrie et le commerce, sa vision est axée sur la valorisation des ressources disponibles localement. Ce qui est partagée par plusieurs pays africains présents à ce séminaire de Porto-Novo. C'est donc, en appui à ladite vision, que le PNUD, par la voix de son Représentant Edith Gasana, a reconnu la nécessité pour les pays africains de partager et d'échanger sur l'originalité du cas de Songhaï. A l'en croire, la régionalisation des acquis de Songhaï, contribuera à résoudre le problème essentiel de la pauvreté par la dynamisation du secteur rural, grâce à la transformation de l'agriculture. C'est dans ce but que le PNUD, par ses institutions, vient en appui au model de développement qu'est le centre Songhaï.
    Le ministre Roger Dovonou, en procédant à l'ouverture des assises qui prennent fin demain  vendredi 28 septembre, a dit que l'appui du gouvernement pour ce projet, est d'exporter le savoir et le savoir-faire béninois. Car, ce centre répond à la vision du Bénin émergent qui passe aussi par le développement et le rayonnement des capacités endogènes.
    Au nombre des participants à ce séminaire, on retrouve des ministres des gouvernements de la Guinée Conakry , de Malawi et du Libéria.
     
     

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  • Votée à l'unanimité moins deux abstentions autour de 22 heures hier lundi 24 seprembre 2007, la proposition de lois, portant règles particulières sur l'élection des membres des collectivités territoriales en République du Bénin, le texte qui sera transmis au gouvernement dès demain a balayé d'un revers de main l'art 13 qui définissait préalablement que:" pour être Maire, conseiller ou chef de quartier, il faut être nanti d'une maîtrise, d'un baccalauréat ou d'un diplôme équivalent";désormais tout candidat aux élections municipales ou locales devra tout simplement savoir lire et écrire;  ensuite l'art 20 a été jugé très pernicieux par les députés parce que l'esprit violerait la présomption d'innocence, raison pour laquelle il a été supprimé du texte sur décision de la plénière; de même l'art 48 qui voudrait préalablement que les candidature indépendantes ne soient pas autorisées à compétire, a été amendé; alors l'art 48 nouveau voudrait que les indépendants soient dans la course pour les prochaines municipales à condition que ceuxci présentent d'autres candidatures indépendantes dans tous les arrondissements de la commune oî ils seront candidats. Vue le niveau de connaissance de l'administration des populations à la base, l'art 55 nouveau à juste stipulé que pour être candidat aux élections locales, il faut juste avoir comme pièces présenter une copie de sacarte d'électeur, un acre de naissance et un certificat de résidence. Martin A.


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  • Après les règles générales pour les élections municipales qui ont été votéés le lundi dernier, les députés béninois se sont encore retrouvés hier vendredi au Palais des gouverneurs à ¨Porto Novo pour se pencher sur la proposition de loi sur les règles particulières applicables à l'élection des membres des conseils des collectivités territoriales en République du Bénin.Les débats généraux sur le rapport de la commission ont tourné autour de deux points d'achoppement relevés par la mouvance parlementaire et les députés de l'opposition; notamment le critère de diplôme pour être élu Maire ou conseilé et les candidactures indépendants. Pour le Maire Rachida Gbadamassi, ancien locataire controversé de la Mairie de Parakou: " le rapport de la commission viole les textes de la décentralisation", il s'appui sur les art 150, 151 de la Constitution béninois pour fonder son argument. Pour lui la Consitution n'a fixer nulle part les conditions de diplôme.Conformément à l'art 151 " Les collectivités s'administrent librement par des conseils élus et dans les conditions prévues par la loi". Il sera soutenu aussi bien par ses collègues de la majorité parlementaire que de l'oppositiobn.C'est le député Lazare Sèhouéto qui soulève en premier lieu la question des candidactures indépendantes qui sera une bombe à retardement si la plénière n'amende pas lez rapport de la commission des lois sur ce point, en autorisant les candidactures indépendantes, car dit-il se serait exclure une partie des populations qui ont le droit de choisir qui peut les diriger.Un point de vue partagé par le député Eric Houndeté du même bord politique que ce dernier.Pour se défendre de tous les arguments, le député Tidjani Serpos du groupe parlementaire PRD-PRS, membre de la commission des lois, affirme que c'est pour la stabilité, l'efficacité des structures communales et municipales que certains choix ont été opérés au niveau de la commission: malgré ses explications, la plénière amende le texte de loi comprenant 52 art répartis en 5 titres jusqu'à la tombée de la nuit; la plénière sera suspendue sans un consensus autour des art à polémique.

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  • La loi de Finance rectificative du Budget Général de l'Etat gestion 2007 a été votée hier à l'unimité par les députés de la 5è législature. Le Budget en cours d'exécution a subi une augmentation de 157.166 milliards. Le rapport qui a été voté a dégagé une recette faite par l'Eta évaluée à  environ 132 milliards ( environ 30% du Budget général déjà voté) ; 25 milliards seront recherchés par une subvention extérieure. Au total, le Budget remanié s'élève à  873.384 milliards. A la lecture de ce Budget, c'est pour la première fois qu'un Budget remanié atteint cette taille; néanmoins on peut conclure que l'assainissement des Finances de l'Etat engagé cette dernière année qui a permis d'engrenger cette masse de recette, sera injectée à en croire le gouvernement du Dr. Boni yayi, dans les secteurs de la santé, de l'éducation et pour la promotion de l'emploi et pour l'octroi des micro-Finances aux plus pauvres; les députés ont déploré  la non moins importante somme à recherche en complément par le gouvernement pour atteindre ces objectifs de développement d'un Bénin émergeant, de la réduction de la pauvreté; le constat fait est que l'exécution dudit Budget est évalué à 24% en juin dernier . Martin A.

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