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    Une nouvelle plénière s'ouvre demain après celle qui a consacré la désignation des 18 membres de la Cena, à l'issu d'une veillée. Dès ce jour une longue veillée est encore possible. L'instauration circonstancielle des 4 nouveaux groupes parlementaires relance le débat des tractations pour la désignation de plusieurs centaines de militants des partis devant siéger dans les commissions électorale départementale ( ced), communale (cec), d'arrondissement ( cea). Par Martin Aïhonnou

     

    Les députés de la 4è législature se sont séparés le vendredi dernier sur un air dubitatif sur la poursuite des travaux de désignation des membres des démembrements de la Cena. Après le vote à l'unanimité de la liste des 18 membres siégeant à la Cena ainsi que leurs suppléments, le Présidents de l'Assemblée nationale Antoine Idji a lancé un petit débat sur l'opportunité de la convocation d'une nouvelle plénière pour le lendemain. La majorité des députés ayant pris la parole ont prétexté de ce que l'organisme humain n'est pas une machine pour travailler 36 h d'affilé  pour ensuite reprendre le travail quelques heures plus tard. Le groupe minoritaire de députés qui ont voulu que les travaux continuent le lendemain a été vaincu par le premier au vu de son argument. Suspendue donc pour reprendre ce jour, la plénière de demain ouvre encore un boulevard aux différents scénarii de tractations. Le petit sondage effectué le vendredi dernier par le Président Antoine Idji depuis son perchoir a révélé qu'aucun des nouveaux groupes parlementaires n'est  encore prêt pour sa proposition de listes ; néanmoins les Présidents des groupes parlementaires « Dynamique démocratique et UBF relève de qualité ont insinué qu'ils étaient eux prêts. A contrario, l'hon. Candide Azannaï jure qu'aucun groupe n'est encore prêt. Ce qui laisse croire que la plénière de demain sera plus longue que la première.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     Configuration politique au Parlement


    ROSINE SOGLO- AZANNAI- COHOUE PRESIDENTS DES 4 NOUVEAUX GROUPES PARLEMENTAIRES

     

    L'évolution de la configuration politique au Parlement connaît inexorablement un mouvement en decrescendo. L'histoire de la 4è législature aura connu une configuration politique à géométrie variable. Configuré à 9 groupes parlementaires au début de la législature, cette configuration a évolué au gré du vent, des intérêts politiques et des calculs politiciens. Les schémas sortis à la veille de chaque échéance illustrent très bien le phénomène. Pas plus tard que le vendredi dernier ladite configuration s'est muée de 7 groupes parlementaires à 6 en l'espace de quelques minutes puis à 4 groupes parlementaires sous la pression des tractations. A savoir les groupes «  Dynamique démocratique » avec 23 membres, le Changement avec 18 membres, Nouvelle alliance avec 25 membres et UBF relève de qualité avec 17 membres ; ce processus consacre la reconfiguration politique du Parlement sur la base de laquelle se discutent dès ce jour la désignation des autres membres des démembrements de la Cena. Par Martin Aïhonnou</


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  • A l'heure oû nous mettons en ligne les députés de la 4è législature peinent à trouver une monture qui arrange tout le monde. Après une suspension intervenue aux environs de 12h 30 mn, la séance n'est pas en reprise; les tractations devant conduire à la désignation des membres de la cena ( commission électorale nationale autonome) et des ced ( commission électorale départementale) vont bon train dans les bureaux de l'institution. Les Deputés se réunissent à huis clos pour discuter avec les émissaires de leurs probables alliés. Le dénoument semble être difficile d'autant plus sur les 18 membres à désigner pour la cena et les centaines autres de la ced, certains n'accordent pas encore leur violon: cela constitue un casse tête chinois pour les présidents des 6 groupes parlementaires encore debout. Il s'agit des groupes parlementaires: " Nouvelle alliance" ( 9 dép.) de Kohoue Corentin; "UBF relève de qualité" ( 14 dép.) de Issa Salifou; "UBF solidarité- progrès" ( 11 dép.) de Chabi-Sika ; la "RB " ( 9 dép.) de Vieyra H. Rosine Soglo; "Unité nationale" ( 9 dép) de Houndété Eric; "Le changement" (10 dép.) d'AZANNAÎ Candide; . Au nombre de 14 les non inscrits cherchent à s'infitrer dans les schémas de regroupement; ce qui complique d'avantage les calculs. A 1h 05 de ce matin les indiscrétions que nous avons reçues font état de ce que des menaces extérieures tombent sur certains députés pour déposent leurs démissions de certains groupes parlementaires encore titubants au risque de voir sacrifier certains de leurs pions placés des postes politiques. Mais contre vents et marrées, les groupes qui étaient au départ rétissants à une alliance sont décidés à former un front pour barrer la voie à toutes sortes de vélléitées. Au finish on annonce 2 grands blocs: nos investigations pour l'heure montrent que les groupes parlementaires RB-Madep et les rescapés du PRD et du PSD formeront un front uni; un 5è larron est annoncé dans ce bloc. C'est la situation au Palis des gouverneurs à 1h 10mn pendant qu'il règne un silence de cimetière à l'hémicycle. Par Martin Aïhonnou

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  • Selon l'art 72 de la loi 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution en République du Bénin qui stipule que: «  Le Président de la République adresse une fois par an un message à la Nation. Il peut aussi à tout moment, adresser des messages à l'Assemblée Nationale. Ces messages ne donnent  lieu à aucun débat ; ils peuvent toute fois inspirer l'Assemblée. », le Chef de l'Etat, le Dr. Boni Yayi, est allé ce jour à Porto-Novo pour s'acquitter de sa tâche. Et c'est 48 h après le vote du Budget Général de l'Etat, gestion 2007, que le Chef   de l'Etat béninois délivre son premier discours sur l'état de la Nation. C'est donc tout heureux que le Président de la République s'est présenté devant la Représentation nationale pour remercier les députés d'avoir doté très tôt, l'Etat de son premier Budget qui lui permettra de poursuivre sa politique de développement. S'agissant des grandes questions de l'Etat qui agitent les esprits en ce moment, à savoir la chèreté de la vie, l'économie, la sécurité , etc, le Chef de l'Etat a présenté chaque situation et a ensuite fait savoir  les mesures envisagées dans chaque secteur. En matière de sécurité, le Chef de l'Etat a reconnu que le tissu sécuritaire laisse apparaître  quelques failles ces derniers temps ; ce qui n'augure pas d'une bonne sécurité des biens et des personnes et ne rassure pas les investisseurs. Pour pallier rapidement cette faille, le Chef de l'Etat envisage créer un conseil national de sécurité pour une opération de sécurité intensive afin de rassurer les populations. Sur le plan économique, beaucoup d'anomalies crées et entretenues par l'ancien régime ont fait que les Finances de l'Etat ont reçu un sérieux coup jusqu'au 6 avril, date de prestation de serment du Président de la République : l'accumulation des arriérés de salaires et l'utilisation abusive des Ordres de paiement ont maintenus le taux de croissance à 3.5% contre un objectif fixé à 7%. Selon le Chef de l'Etat, la résorption de la  crise qui en est suivi, nécessite des mesures hardies telles que l'assainissement des Finances publiques, la lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite. Toujours dans la dynamique d'améliorer la politique sociale et économique, le Président de la République entend faire du Bénin un pays émergeant, qui attire les investisseurs et cela, il l'entend l'assurer par la stabilité économique, le maintien des acquis démocratiques et la formation d'une qualité humaine à travers l'éducation, les soins de santé et l'amélioration des conditions de vie des populations rurales. Il résume ainsi ses réformes en 6 orientations à atteindre d'ici 2009 : à savoir : la valorisation du capital humain et d'une administration de développement, l'assainissement du cadre économique, le renforcement des bases de l'économie, la mise en œuvres des réformes structurelles des secteurs de l'énergie, de l'eau et des télécommunications et la recherche d'un développement équilibré. Dans son discours top chrono de 45 mn,  Le Chef de l'Etat n'a pas occulté les questions de l'offensive diplomatique qu'il mène depuis son arrivé au pouvoir, au-delà des frontières du Bénin à travers ses nombreux voyages ; il a ensuite évoqué le transfert des compétences aux communes qu'il entend faire passer par un forum avec les Maires ; aussi a-t-il parlé de la relecture de la Constitution voire sa modernisation ; il a dit enfin parlé de la loi sur la charte des partis qui sera bientôt examinée pour permettre de clarifier le paysage politique du pays, de la justice qui a pour socle le droit et de la dépénalisation des délits de Presse qui ne sera envisagé, dit-il, qu'à travers la consécration de la responsabilité du journaliste. Arrivé au Palais des gouverneurs à 12 h 38, le Chef de  l'Etat a eu droit aux honneurs militaires. ; il a fait son entée à l'hémicycle à 12h  53mn ; il a enclenché les premiers mots de son discours à 13 h et a fini par les voeux de nouvel An à tout le peuple béninois et une prière solennelle ; il quitte le Pais des gouverneurs 10 mn plus tard ; tout cela se passe en présence des Présidents des Institutions de la République, des membres du gouvernement, du corps diplomatique et consulaire et des représentants des organismes internationaux. Par Martin Aïhonnou


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  •  L'étude article par article du Budget général de l'Etat exercice 2007 qui est évalué à 716.278 milliards de francs cfa a démarré ce matin au Palais des gouverneurs sous l'égide du Président de l'Instittution, Antoine Idji. Après que la commission des Finances a lu son rapport, une liste a été ouverte pour engager le débat général sur le Budget. Dans son ensemble les députés qui sont intervenus ont apprécié ce premier Budget du gouvernement du Dr. Boni Yayi. Qualifié de premier Budget du Changement  un groupe de députés dont les hOnorables Kassa, Sacca Lafia, Nata  et autres ont affirmé que c'est pour la première fois qu'un Budget général de l'Etat cadre avec les aspirations du peuple. Précisément l'hon. Sacca Lafia affirme: "C'est mon 8è Budget ety j'assure que ce budget est différent des 7 autres". A l'en croire ce budget 2007 affiche une différence positif de 99 milliards alors que celui de 2006 a affiché une différence de -9 milliards. Une performance qui est à l'actif du nouveau gouvernement. L'étude article par article se poursuit à l'hémicycle en ce moment; le vote général du Budget interviendra tard dans la nuit à en croire certaines discrétions.

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  • LES DEPUTES TOUJOURS A LA RECHERCHE D'UN MEILLEUR POSITIONNEMENT
    Le Parlement béninois est confronté aujourd'hui à un problème d'instabilité politique. Le schéma classique de démission qui a été exécuté hier par les députés dissidents du Parti PRD de Me Adrien Houngbédji, n'est pas du tout nouveau ; c'est un feuilleton auquel s'habitue le peuple béninois depuis quelques temps à chaque échéance électorale. Lors des dernières élections présidentielles, nous avons observé au Parlement des démissions en cascades, emportant le grand groupe parlementaire UBF et d'autres groupes inamovibles jusqu'alors. Le PRD (Parti du renouveau démocratique) qui avait le vent en poupe avec dans son groupe parlementaire 12 députés, vient de subir le même sort. Annoncée comme une simple menace, par les 4 démissionnaires ( Hon. Michel Misssipkodé , Minakodé Aloukou , Joseph Hounkanrin , André Kouikoui ) la création d'un nouveau groupe parlementaire dénommé «  Nouvelle Alliance », mis sur les fonds baptismaux hier avec l'arrivée d'autres députés qui ont suivi aussi le schéma classique. Du point de vue des observateurs politiques, la démarche des députés est induite par la recherche du meilleur positionnement et l'intérêt personnel ; et c'est cela qui qualifie l'instabilité politique au Parlement. Cette instabilité a court depuis la 1ère législature, mais la 4è législature semble être la plus instable, politiquement. Il est fréquent qu'à la veille des élections ou suite à certaines frustrations enregistrées  au sein des Partis, des groupes parlementaires se disloquent à l'Assemblée Nationale pour se reconstituer après  moult  tractations avant d'être menacés à nouveau de dislocation ; mais quand les intérêts personnels de chacun sont sauvegardés même au détriment du groupe, il y a un accord de paix tacite entre les membres d'un même corps. La 4è législature a subi deux chamboulements inacceptables dans son histoire. L'élection présidentielle de mars 2006 et les échéances législatives de mars 2007 auront tout démontré de l'instabilité politique du Parlement béninois. La question reste donc ouverte de savoir ce qui arrange la République : le regroupement des Partis en de grands ensembles ou le "plétorisme" ? Par Martin A.

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