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DECISION N° 003/06/ODEM4Par courrier n°1149/MMEE/DC/SG/CTG/CC/BOP/SA du 05 septembre 2006, Madame Ayichatou Been Fafoumi, Directrice de Cabinet du Ministre des Mines, de l'Energie et de l'Eau a saisi l'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les Médias, d'une plainte contre le quotidien «Le Béninois libéré».Les FaitsSous la plume du journaliste Marc Antoine, le quotidien « Le Béninois libéré » dans sa parution n°136 du jeudi 10 août 2006 a titré en deuxième «Une» : « Une raffinerie pour le Bénin par Day International Associates Inc : Qui continuent de bloquer le projet ? (Certaines autorités conditionnent l'agrément à la société à leur entrée dans son capital) ».Dans le chapeau de l'article, il est écrit que « la solution à la pénurie chronique de carburant est à la portée des Béninois, si quelques cadres mal intentionnés ne bloquent pas encore le dossier. Une société américaine Day International Associates Inc a, en effet accepté depuis le régime Kérékou, d'installer une raffinerie de pétrole dans notre pays. Mais jusqu'à ce jour et en dépit du changement prôné, le ministre des mines semble embrouiller le représentant de ladite société ». Plus loin dans le même article il est écrit : « ...L'espoir du changement n'a duré que le temps d'un feu de paille. Le même dossier d'implantation de raffinerie repris en main de maître par le sieur Oumar Diallo, semble s'étouffer au ministère des Mines » puis l'auteur de l'article ajoute : « Mais aussi curieux que cela puisse paraître, l'actuel ministre des mines renvoie le dossier à son directeur de cabinet. Or celui là a servi sous l'ancien ministre et l'on dit qu'il n'a pas été innocent dans les difficultés de la firme Day International Associates Inc ».Madame Ayichatou Been Fafoumi s'insurge contre ces propos qu'elle juge graves. Par la même occasion, elle affirme qu' « aucun dossier ne se trouve bloqué au niveau de son ministère à cause des prétendues demandes d'entrée dans le capital d'une quelconque société par des cadres de son administration ». En application de son règlement intérieur, l'Odem, a adressé au Directeur de Publication du quotidien « Le Béninois libéré » la plainte en question, aux fins d'obtenir une réponse et toutes autres preuves pouvant établir le bien fondé des affirmations contenues dans l'article incriminé. Malheureusement, l'Observatoire n'a reçu aucune réponse de la part du quotidien « Le Béninois libéré ».AppréciationAprès examen de la plainte du Ministre des Mines, de l'Energie et de l'Eau et malgré le silence du Directeur de Publication du « Béninois libéré », l'Odem reçoit cette plainte conformément à l'article 4 de ses statuts.Constate que l'article a été écrit sans aucune précaution, ce qui explique l'amalgame fait à propos des régimes Kérékou et Boni Yayi.La déduction faite au sujet du Directeur de cabinet en est une preuve.Par ces motifs, l'Odem :condamne le journaliste Marc Antoine et le quotidien « Le Béninois libéré » pour violation des dispositions ci-après du code de déontologie et de la presse.Article 6 : « Le journaliste s'interdit le plagiat, la calomnie, la diffamation, l'injure et les accusations sans fondement ».Article 11 : « Le journaliste s'interdit les titres sensationnels, sans commune mesure avec le contenu des publications ».Article 19 a1inéa 2 : « Le journaliste n'aborde ses sujets qu'après avoir fait un minimum d'effort de recherches ou enquêtes ».Article 2 alinéa 2 : « Le journaliste publie uniquement les informations dont l'origine, la véracité et l'exactitude sont établies.Le moindre doute l'oblige à s'abstenir ou à émettre les réserves nécessaires dans les formes professionnelles requises ».Article 20 alinéa 2 : « Le journaliste accepte la juridiction de ses pairs, ainsi que les décisions issues des délibérations des instances ci-dessus mentionnées ».Fait à Cotonou, le 25 OctobrePour l'Odem, le PrésidentMichel O. TCHANOU===========================================================DECISION N° 04/06/ODEM 4Par lettre en date du 14 février 2006, la Cellule de Communication du Président Adrien Houngbédji a saisi l'Observatoire de la déontologie et de l'éthique dans les médias d'une plainte contre le journal « L'Option Hebdo ».
LES FAITS
Dans sa lettre du 14 février 2006, la Cellule de communication du Président Adrien Houngbédji rappelle une précédente plainte déposée auprès de l'Odem pour « dénoncer le caractère injurieux et porteur d'accusation graves et gratuites des articles publiés par le journal 'L'Option Hebdo'' qui, dans presque toutes ses parutions, n'a manqué de s'attaquer violemment à la personne et à la vie privée du Président Adrien Houngbédji, foulant impunément aux pieds les règles qui gouvernent la profession de journaliste ».Dans ce courrier objet de la présente plainte, la Cellule de communication revient, une fois encore, porter plainte contre le même journal pour sa publication N° 026 du vendredi 10 février 2006. Dans cette édition, il est affiché en manchette : « Sexe et mœurs : Adrien Houngbédji recherché au Gabon (Pour avoir couché avec une femme de Bongo) ».En page 2 de ladite parution, l'auteur de l'article Ruben D. écrit : « Dans une de nos précédentes parutions, nous faisions état du triste exploit d'un de ces présidentiables, Me Adrien Houngbédji, de détruire la vie d'une de nos citoyennes sacrée Miss qu'il a réduit en esclavage après l'avoir engrossée. Beaucoup de Béninois écœurés et dépités nous ont demandé une réédition du journal. Ce que naturellement nous n'avons pas voulu faire. Notre objectif premier n'est pas de détruire, mais de servir l'information crédible. Et parlant d'information crédible, il y a celle qui agite les chancelleries et tous les milieux diplomatiques depuis quelques jours à propos d'une brouille profonde entre Adrien Houngbédji et son ancien ami Bongo. Ancien ami parce qu'aujourd'hui, une histoire de femme les divise. Au cœur du scandale une des maîtresses de Bongo que le leader du PRD s'est tapée contre le cours des relations privilégiées qu'il était sensé entretenir avec le Gabonais. Quel crédit accorder à un candidat qui n'a aucun respect pour la parole donnée, et qui de ce fait, peut poignarder aussi froidement dans le dos ceux qui lui font confiance ? Il l'a d'ailleurs dit lui-même : « Les promesses (politiques) n'engagent que ceux qui y croient ». Il semble qu'il descend la théorie en dessous de la ceinture ».Pour renforcer sa plainte, la Cellule de communication jointe, en annexe, d'autres articles « aux propos mensongers, infamants et injurieux » comme preuves « de l'acharnement » de « L'Option Hebdo » contre le président Adrien Houngbédji.Il s'agit, par exemple, de titre tel que : « Présidentielle 2006 : Adrien Houngbédji a perdu les élections (Les cinq (05) éléments qui ne trompent pas) » publié dans l'édition N° 027 du lundi 13 février 2006. Il s'agit également de la parution N° 028 du mardi 14 février 2006 avec en manchette : « Houngbédji-Bongo : La cassure ! », tous signés par Ruben D. ou R. D.. Sans oublier : Arrestation de Jean-Claude Apithy : Encore un montage grotesque de Houngbédji », publié dans la même édition et signé par Ezéchiel Johnson.En application de ses textes, l'Odem a adressé une correspondance au directeur de publication du journal 'L'Option Hebdo'' lui demandant de fournir une réponse pouvant aider à apprécier la plainte. Mais le courrier est resté sans suite.APPRECIATION
Après avoir étudié la plainte et les documents annexés, en l'absence de la réponse du directeur de publication de 'L'Option Hebdo'',L'Odem :Reçoit la plainte de la Cellule de communication agissant au nom du Président Adrien Houngbédji ;constate que les informations ont été publiées en violation des dispositions ci-après du Code de déontologie de la presse béninoise :Article 2 alinéa 1 : « Le journaliste publie uniquement les informations dont l'origine, la véracité et l'exactitude sont établies» ;Article 4 : « Le journaliste respecte les droits de l'individu à la vie privée et à la dignité. La publication des informations qui touchent à la vie privée d'individu ne peut être justifiée que par l'intérêt public »,Article 6 : « Le journaliste s'interdit le plagiat, la calomnie, la diffamation, l'injure et les accusations sans fondement »,Article11 : « Le journaliste s'interdit les titres sensationnels sans commune mesure avec le contenu des publications » ;Article 20 alinéa 2 : « Le journaliste accepte la juridiction de ses pairs, ainsi que les décisions issues des délibérations des instances ci-dessus mentionnées ».En conséquence, l'ODEM :condamne fermement les journalistes Ruben D. et Ezéchiel Johnson, le directeur de publication et le journal 'L'Option Hebdo'' pour le manque de rigueur professionnelle qui a caractérisé la publication des articles incriminés ;profite de l'occasion pour rappeler aux professionnels des médias qu'en s'abstenant de réagir aux plaintes, ils empêchent la manifestation de la vérité. Ce qui est incompatible avec l'exercice de la profession de journaliste.Fait à Cotonou, le 25 octobre 2006
Pour l'ODEM, le Président
Michel O. TCHANOU4 journalistes arrêtés puis relâchés! | 21 septembre 2006
La Police a interpellé en fin de semaine dernière 3 journalistes accusés de diffamation à l'endroit du Chef de l'Etat dans les colonnes de leur journal. Les 3 journalistes, tous de la même rédaction ont passé plus de 24 h dans les locaux de la Police; mais ils ont finalement été relâchés. Un autre a été interpellé dans les mêmes conditions mais a été aussitôt relâché. Indignés, les membres de l'Observatoire de la Déontologie et d'Ethique dans les Médias se sont réunis hier pour non seulement déplorer la situation mais pour aussi mettre en garde les professionnels des médias contre certaines dérives. Lire leur communiqué.
Communiqué de l'ODEM
Les membres de l'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les médias (ODEM) se sont réunis en plénière le mercredi 20 septembre 2006 au siège de l'instance d'autorégulation à Akpakpa Cotonou.Le seul point inscrit à l'ordre du jour est relatif à l'arrestation de trois (03) journalistes du quotidien "La Diaspora de Sabbat" et du Directeur de Publication de "Djakpata".
Tout en déplorant ces faits, l'ODEM porte à la connaissance de tous les professionnels des médias du Bénin, toutes catégories confondues, que le Code de Déontologie et de l'Ethique dans les médias doit demeurer notre bréviaire.C'est pourquoi l'ODEM rappelle aux autorités béninoises, à toutes les institutions publiques et privées, nationales qu'étrangères, qu'il représente un organe d'autorégulation librement institué par les professionnels des médias du Bénin et qu'il entend jouer pleinement ce rôle.L'ODEM exhorte donc tous ceux qui se sentiront désormais diffamés ou offensés dans leur vie publique ou privée à bien vouloir le saisir pour un règlement beaucoup plus professionnel que judiciaire.Fait à Cotonou, le 20 Septembre 2006Président.Michel O. TCHANOU
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IDJI FAIT LE DISTINGUO ENTRE UNE DEMOCRATIE DE DEVELOPPEMENT ET UNE DEMOCRATIE DE "PRESTIDIGITATION"
Les députés de la 4è législature ont fait leur dernière
rentrée parlementaire ce jour au Palais des gouverneurs à Porto-Novo en présence
des Présidents des Institutions de la République ; des membres du
gouvernement, des diplomates accrédités au Bénin, du préfet Inès Aboh et
des sages et notables de Porto-Novo. A l occasion de cette dernière
rentrée qui constitue le dernier virage avant les prochaines élections législatives,
Antoine Idji, Président de l'Assemblée Nationale parle à tous les Béninois
d'une démocratie qui gagne en maturité
pour que chaque citoyen se sente concerné par la lutte pour son enracinement et
son rayonnement au-delà des frontières du pays. A l'endroit de ses collègues
députés, il a souhaité qu'ils demeurent « les gardiens du temple »
afin le Parlement béninois continue de garder ses lettres de noblesse. Il n'a
pas manqué d'inviter ses collègues à se
mettre rapidement au travail pour que tous les 46 points inscrits à l'ordre du
jour soient épuisés. Lire son discours d'ouverturREPUBLIQUE DU BENIN
ASSEMBLEE NATIONALE
4è LEGISLATURE
Mesdames et Messieurs les Présidents des institutions de la République,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les membres du Corps Diplomatique et consulaire, Mesdames et Messieurs les Représentants desOrganisations Internationales,
Monsieur le Grand Chancelier de l'Ordre National
Madame le Préfet des Départements de l'Ouémé et du Plateau
Monsieur le Maire de la Ville de Porto-Novo,
Mesdames et Messieurs les Officiers Généraux et Officiers
Supérieurs du haut Commandement Militaire,
Mesdames et Messieurs les anciens Députés à l'Assemblée
Nationale, et Messieurs les Notables et Sages de la Ville de Porto-Novo,
Mesdames et Messieurs les Honorables Invités,
Mes Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,Nous sommes particulièrement touché de l'honneur que
vous nous faites en assistant aussi nombreux à la
présente cérémonie d'ouverture solennelle de la
deuxième session ordinaire de l'année 2006, la
dernière de la 4ème législature de l'ère du Renouveau
Démocratique.
Aussi, au nom de tous mes collègues Députés, je vous
dis merci. Merci pour votre assistance à nos côtés.
Merci pour votre engagement constant. Merci d'avoir
soutenu de manière conséquente, le parlement béninois,
parce que sans parlement il n'y a pas de démocratie
béninoise.Oui, Chers Collègues,
La mission dévolue par la Constitution du 11 décembre
1990 à la 4ème législature arrivera à son terme dans
quelques mois, et ce n'est pas sans une certaine
émotion que je prends la parole devant vous, ce jour,
en cette occasion solennelle.
Dans quelques semaines, en effet, nous sommes appelés
à remettre nos mandats entre les mains du peuple
souverain. Je sais d'avance que certains d'entre nous
ne reviendront pas en cet hémicycle en avril prochain,
soit parce qu'ils auront choisi de faire autre chose,
soit parce que leurs mandants leur auront délivré le
carton rouge fatal de non satisfaction pour la mission
accomplie. Peu importe, je sais que nous poursuivrons
ensemble les combats généreux qui nous ont unis si
harmonieusement depuis bientôt quatre (4) ans, dans
une assemblée dont les mérites ont été trop souvent
négligés. Je suis sûr que l'histoire nous fera justice
! Le peuple lui-même nous fera justice ! Parce que
vous avez accompli votre mission combien difficile
avec dévouement et abnégation dans la pluralité de vos
opinions et de vos appartenances politiques
Votre présence régulière en plénière et dans les
travaux en commission, l'examen minutieux des dossiers
qui vous sont soumis, vous ont déjà permis d'adopter
plus de 120 lois, très souvent des textes d'une grande
importance :
- La loi portant orientation de l'éducation nationale;
- La loi portant composition, organisation,
fonctionnement et attributions de la Cour Suprême ;
- La loi portant Statut général des personnels
militaires des Forces Armées béninoises ;
- La loi portant Code de l'Electricité en République
du Bénin...deviendrait fastidieuse.
S'agissant du contrôle de l'action gouvernementale,
dont l'objectif est d'assurer et de garantir la
transparence dans la gestion des affaires publiques,
la 4ème législature a atteint un record en posant non
seulement de très nombreuses questions au gouvernement
mais aussi en constituant une bonne dizaine de
commissions parlementaires d'information, d'enquête et
de contrôle. Les conclusions des travaux de quatre de
ces commissions ont fait l'objet de publication sous
forme de plaquettes, disponibles sur le site Web de
l'Assemblée Nationale, auxquels peuvent avoir accès
les citoyens béninois et ceux du monde entier.
Il convient de rappeler qu'à la suite de la commission
parlementaire d'enquête et de contrôle sur la liste
électorale permanente informatisée (LEPI), nous avons,
et ce pour la première fois depuis l'avènement du
Renouveau Démocratique, examiné une procédure de
saisine de la Haute Cour de Justice faisant ainsi
progresser d'un cran notable, le fonctionnement de nos
institutions. Bravo ! Mesdames et Messieurs les
Députés !!!
Vous avez démontré à nos populations que le parlement
reste solidement attaché aux valeurs cardinales de la
bonne gouvernance.
Nous sommes parvenus à ces résultats malgré les
conditions de travail assez difficiles qui sont encore
malheureusement les nôtres à l'Assemblée Nationale.
Ces résultats ont été obtenus aussi grâce aux efforts
menés ensemble dans le sens du renforcement des
capacités et de la modernisation de l'Assemblée
Nationale : près d'une centaine de séminaires
d'information et de formation de toutes sortes, aussi
bien au profit des Députés qu'à celui des
fonctionnaires parlementaires, ont été organisés.
Nous nous sommes attelés aussi à certains travaux
utiles : le câblage du Palais des Gouverneurs et du
Secrétariat Général Administratif, la création du site
web de l'Assemblée Nationale, l'acquisition
d'importants lots de matériels de travail de toutes
natures, pour ne citer que ceux-là, cet effort a
permis de doter notre parlement d'équipements modernes
et l'engagement en faveur de la modernisation et du
renforcement des capacités du parlement devra être
poursuivi. C'est le lieu, ici, de réitérer notre reconnaissance à
nos partenaires au développement dont la sollicitude
à l'endroit de l'Assemblée Nationale est restée
constante. Le soutien qu'ils nous accordent traduit
avec éloquence, l'importance qu'ils attachent au rôle
de notre parlement.
Mesdames et Messieurs les Représentants des missions
diplomatiques et consulaires,
Mesdames et Messieurs les Représentants des
organisations internationales,
Je vous exprime, au nom de l'Assemblée Nationale, nos
sincères remerciements et notre profonde gratitude.
J'insiste sur le renforcement des capacités, parce
qu'il n'est de parlement véritable que doté des moyens
de travail appropriés, en matériel comme en ressources
humaines.
Et nous devons, ensemble, poursuivre nos efforts,
nous, Béninois, d'abord, et vous aussi, partenaires
attentifs, de tous les autres pays du monde ou des
organisations internationales.
Nous Béninois, en particulier, nous devons nous
convaincre que sans un parlement fort et jouant
correctement son rôle, aux côtés des autres
institutions constitutionnelles, évidemment, sans un
parlement fort, dis-je, l'aura de notre pays dans le
monde serait ramenée à sa plus simple expression.
L'espoir né du succès de la Conférence nationale des
Forces vives en février 1990, s'est maintenu, malgré
tout, après seize années d'expériences démocratiques,
dans une Afrique de l'Ouest tumultueuse, sur un
Continent qui s'interroge et qui doute, dans un monde
dangereux, impitoyable, il faut pourtant que la flamme
que nous avons ensemble allumée continue de briller.
Béninoises et Béninois, nous devons rester à la pointe
de tous les combats démocratiques, c'est-à-dire des
combats pour l'eau potable pour tous, un centre de
santé fonctionnel pour tous, une école pour tous nos
enfants, le travail, le pain, la paix et la liberté
pour tous !!! Ce ne sont pas là seulement des mots !
Ce sont des faits, ce sont des actes, ce sont des
valeurs. Des valeurs et des faits sans lesquels la
démocratie ne serait que prestidigitation
intellectuelle ou formelle, et verbiage creux pour nos
peuples.
L'Assemblée nationale doit porter ces valeurs aux
quatre coins du Bénin mais aussi essayer de les
incarner et de les représenter au mieux partout en
Afrique, partout dans le monde ! Alors peut-être, les
graves incertitudes des temps présents sur le
continent évolueront vers des lendemains qui chantent.
Mes Chers Collègues,
En ouvrant la dernière session ordinaire de notre
législature, j'ai voulu partager avec vous ces
réflexions, et nous rappeler que nous sommes, que nous
devons demeurer les gardiens vigilants du temple, pour
que l'espoir demeure, d'abord chez nous au Bénin mais
aussi partout en Afrique, et que sa flamme nous
éclaire tous.
Encore une fois merci à tous nos invités !
Merci à vous, Mesdames et Messieurs les Députés, pour
votre attention !
Cette session est exceptionnellement chargée, et
exigera de chacun d'entre nous un effort exceptionnel,
pou examiner le projet de budget, pour examiner tous
les textes nécessaires à la tenue à bonne date et dans
les meilleures conditions des prochaines élections
législatives, pour mettre en place et à temps la CENA,
pour examiner aussi un certain nombre d'autres textes
qui sont à notre ordre du jour, et qu'il me plairait
beaucoup de voir aboutir au cours de la présente
législature.
Alors donc, au travail, et du courage mes Chers
Collègues !
Merci de m'avoir prêté votre attention !
Merci beaucoup !Et que Dieu vous garde !
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70 AVENTURIERS EN 2CV ROULENT DE BRUXELLES JUSQU'A GRAND-POPO EN NOVEMBRE PROCHAIN
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>En novembre prochain une traversée légendaire va réunir sur la Grande Place de Bruxelles en Belgique plusieurs dizaines de fanatiques du sport moteur qui vont s'ébranler vers l'Afrique de l'ouest très tôt le matin. Destination privilégiée : la plage de Grand-Popo dans le département du Mono. Piqués par le goût de l'aventure risquée, les 70 participants de ce rallye d'aventure vont pendant 4 semaines parcourir 7 milles km à travers le désert du Sahara, des forêts tropicales et des paysages grandioses entre la Belgique et le Bénin. Le défi de la traversée nord-sud du plus grand désert du monde, les participants tiennent à le relever. Le seul moyen de transport exigé c'est les 2cv. Ainsi 25 célèbres 2cv Citroën affrétées à cet effet vont tracter jusqu'à Grand-Popo des aventuriers peu ordinaires. Dénommé la « Transsaharienne », ce rallye d'aventure est un dérivé du Touareg-Trail qui est à sa 2è édition. Organisé par Gert DUSON, célèbre rallye de l'Afrique en 2cv, le Touareg-Trail 2è édition n'a pas l'air d'une promenade touristique ; ainsi avant d'arriver sous les palmiers de Grand-Popo, les 2cv engagées dans la course vont traverser non seulement l'un des lieux les plus inhospitaliers et le plus mythique de la planète mais affronteront aussi à travers la Tunisie, l'Algérie et le Niger le sable et la terre rouge africaine. Au cours de cette aventure grandiloquente, il sera tourné un feuilleton TV. Pour participer à la « Transsaharienne », il aurait fallu rassembler des montants astronomiques. Ainsi pour résister à la traversée un équipage de mécanos spécialistes des 2cv est à bord avec un stock impressionnant de pièces de rechange ; ensuite une photographe, un jeune cuisinier, 2 comptables, un chanteur et 8 quinquagénaires ayant tous la même ambition de découvrir l'Afrique de la façon la plus originale, complète ce beau tableau. Par Martin Aïhonnou
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DEGUERPISSEMENT IMMINENT DES EXPLOITANTS DE SABLE MARIN DE SEME-KPODJI
Selon une source proche du ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme, l'interdiction de l'exploitation du sable de mer communément appelé « Houtakin » sera interdite d'exploitation au plus tard le 31 décembre, date de rigueur. Déjà des dispositions sont en train d'être prises pour faire déguerpir des lieux tout exploitant ; à compter du 1er janvier 2007, les exploitants des carrières de sables marins notamment celles de Sèmè- kpodji auront désormais comme seule alternative à cette opération, l'exploitation des sables lagunaires ; à cet effet 3 sites ont été ouverts pour permettre cette nouvelle exploitation il s'agit des sites de « Dêkoungbé », à Cotonou, de « Aholouyêmin » à Porto-Novo et de « Sô- Akassato », dans la commune d'Abomey-Calavi. A cet effet, la commission interministérielle, chargée de la mise en œuvre de l'exploitation du sable hors littoral et de la fermeture des carrières de sable marin a déposé son rapport sur la table du ministre des Mines et de l'Energie . Le verdict est sans appel : « Compte tenu de l'avancée de la mer qui avale du territoire, l'exploitation des carrières de sable marin sera interdite illico presto à partir du 31 décembre au plus tard ». A en croire les sources approchées, cette date est irrévocable compte tenu des dégâts semés par la mer sur les côtes de l'Atlantique. Pour accompagner la fermeture des carrières certains opérateurs économiques ont déjà signés les contrats d'exploitation des nouvelles carrières qui seront ouvertes ; l'ouverture des voies d'accès sur les nouveaux sites feront bientôt objet d'appel d'offre. Le génie militaire sera aussi associé à cette opération à en croire les sources dignes de foi. A l'avenir l'exploitation des carrières ouvertes sur les nouveaux sites feront l'objet d'une exploitation modernisée pour le bonheur des populations. C'est la pompe qui va désormais remplacer les pelles, les brouette et consorts pour injecter les sables sur la berge. Le CNERTP sera associé pour confirmer la fiabilité des sables qui seront extraits. Rappelons que la décision de déguerpissement est aussi motivée par l'exploitation illégale du domaine de l'Etat. Les bas-fonds font partir du domaine de l'Etat au regard de la loi. Mais la décision qui va rentrer en vigueur dès le 1er janvier prochain n'est pas contre les populations étant donné que l'ouverture des nouvelles carrières constitue encore des sources qui peuvent générer des emplois au niveau des mêmes populations. Par Martin Aïhonnou
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Data-processing park of the Parliament
THE EQUIPEMENTS NEED CARE
The development of Communication and Information Technologies must follow its normal course in the moment that the services of State and the Institutions of the Republic need more the TICs to increase their outputs. In this case the Beninese Parliament , must be in dephasing of this reality. The data-processing park of the Parliament, set up concretely by the 4th legislature directed by Antoine IDJI, president of the Parliament; but the management which is made of this park leaves something to be desired for the simple reason that on 5 computers which account the cyber of the Institution, only one works and is connected after a fashion to Internet network; however lots of deputies and the civil servants of the Parliament attend this area. The other sleeve of the question is the default of the care to the computers. In certain offices of the Institution and particularly with the cyber, the tools with knowing PC, inverters, Central processing units etc, have never be cared since a year. Consequently all the data-processing park of the Parliament is in piteous state. Which is thus this manner of managing the public property? The authorities of the Parliament are supposed to solve in no time this problem. ; that will make a catch for the good management of the 65 000 000 cfa of computer equipement granted like gift in last middle of week by the People's Republic of China. That is a challenge for Antoine Idji, Chairman of Beninese Parliament. by Martin Aïhonnou
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