• Communiqué de presse

    Réunis d’urgence,  ce lundi 28 septembre 2009, « Média aux services des Droits Humains et de la Gouvernance Démocratique » (MDHGD) et « Afriksenatorium » ont analysé les événements survenus ce jour en Guinée Conakry oû la junte militaire dirigée par le capitaine Dadis Camara a mâté les populations qui ont organisé une marche pacifique pour réclamer le retour à l’ordre constitutionnelle. Au regard du bilan issu de cette riposte organisée par les « chiens » de Dadis Camara, MDHGD et Afriksenatorium :

           _  S’indignent de l’allure que prend le cours des événements en Guinée Conakry

      Condamnent les moyens disproportionnés utilisés par les militaires pour disperser les manifestants

      _  Exigent la libération immédiate des leaders arrêtés

      _  Rendent coupable le capitaine Dadis Camara d’un complot contre la Guinée Conakry.

    Solidaires des 12 organisations africaines qui ont signé ce jour à Dakar un communiqué conjoint, MDHGD et Afriksenatorium mettent Dadis Camara devant le tribunal de l’histoire et en appel à la vigilance de la communauté internationale.

                                                                                            

                                              Fait à Cotonou, le 28 septembre 2009

                                                        Signé

    *Média au service des Droits Humains et de la Gouvernance Démocratique (MDHGD)

    *Afriksenatorium

     

     

     

     


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  • Info- express :

     

    Le président Blaise compaoré se rend à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire, ce mardi 15 Septembre 2009, oû se tient un évènement de portée historique. Il s’agit du premier Conseil des Ministres conjoint entre les Gouvernements du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Ledit conseil sera co-présidé par les deux chefs d’Etats avec une trentaine de ministres venus des deux pays. Voir le programme ci-contre:

     

    * MARDI 15 SEPTEMBRE 2009

    9H- 10H : Conseil des Gouvernements, en présence des deux Premiers Ministres
    11H- Arrivée du Président du Faso, aéroport de Yamoussoukro
    15H : Visite des chantiers de Yamoussoukro
    17H : Conseil des Ministres
    • Signature du Procès- verbal
    • Lecture du Communiqué final
    20H : Dîner Gala à l’hôtel Président 

    * MERCREDI 16 SEPTEMBRE

    9H : Remise de la clé de la ville de Yamoussoukro au Président du Faso
    10H 30 : Départ pour Mama (Ouragahio, Département de Gagnoa)
    13H : Déjeuner
    16H : Retour sur Yamousoukro
    17h : Départ pour Abidjan


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    La matraque, la victoire et le peuple

     

    " Ne pouvant faire ce qui est juste, fût fort, on fait ce qui est fort, fût juste ". Restons dans les pensées de Blaise Pascal pour dire que le prince Ali Ben Bongo a dû recourir à la matraque pour contenir la horde des contestataires jetés dans les rues de Libreville et de Port Gentil, le jeudi 03 septembre 2009 pour revendiquer la victoire au profit de Pierre Mamboudou et d’André Mba Obame: Les vaincus de l’élection présidentielle. La police, est déployée dans les endroits stratégiques du pays et l'armée veille au grain. Le fils du défunt président Omar Bongo Odimba est déjà président mais une partie du peuple ose contester sa victoire. Les manifestations sont violemment réprimées et le Consulat de France brûlé. L’Ambassade de France au Sénégal n’a pas échappé à la colère de la diaspora gabonaise : tout ça au nom d'une victoire. Pouvait-on s'attendre à un autre scénario que celui auquel nous avons assisté. Je ne pense pas. Villes quadrillées, prisonniers libérés, émeutiers dans les rues : le peuple Gabonais est habitué à de tels scénarii.1967, 1990 et 2009, jamais 2 sans 3. Les scènes de rues post-électorales ont traversé le temps. Ce qu'il faut comprendre aujourd'hui c'est de savoir qu'il n'y a jamais de victoire parfaite et qu'en politique elle ne peut être ni noire ni blanche. Dans la République, il n'y a de victoire que la victoire du peuple ; très souvent elle est soit volée soit tripatouillée. Ce qui amène sans doute des contestations, des manifestations réprimées et la mort dans l’âme. Avec un score américain (41% des voix) comme l’estime le président Ali ben Bongo, dans le journal « Le Monde », du 03 septembre dernier, il n’y a pas de paradoxe. Il entend incarner le changement. «Autre période, autre temps, lui, c’est lui et moi c’est moi.» Tant mieux, je suis au regret de vous dire que le peuple gabonais a consommé du Bongo et consommera du Bongo. Vive le PDG! 

    Par M.A

     


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  • Par Germinal Mme Clotilde Noudgbodé, présidente sortante de la Haute Cour de Justice a passé servi ce jour au professeur Théodore Holo pour le compte de la 3è mandature de la Haute Juridiction ; c’est à Porto-Novo dans l’enceinte de ladite Institution.La présidente sortante, Mme Clotilde Nougbodé s’est désolé, lors de son allocution de voir installer avec un retard inacceptable l’Institution qui avait cessé d’exister depuis deux ans. « La Haute Juridiction n’a été finalement installée que le 10 juin 2009, soit 780 jours après l’installation le 23 avril 2007 de l’actuelle législature », a-t-elle dit. Une situation qui dénote du manque de volonté politique des gouvernants de rendre opérationnelle cette Institution consacrée par la loi fondamentale du Bénin. Ce qui fait dire à la présidente sortante que depuis l’installation au forceps de la Haute Juridiction en février 2001, la pérennité de l’Institution a été tenue pour acquis, ; malheureusement, constate, Mme Nougbodé, la perplexité avec laquelle le peuple béninois a assisté impuissant au refus délibéré de la classe politique béninoise représentée au Parlement, d’élire les députés devant siéger au sein de la Haute Cour de Justice, est l’expression du libertinage avec lequel l’on bafoue les règles que la Nation s’est librement donnée. C’est dans cette ambiance de dénonciation que le secrétaire général adjoint de l’Institution, Joachim Akpaka, tout en souhaitant la bienvenue au président entrant, constate que c’est le moment pour la Haute Cour de Justice d’exercer la plénitude de la mission constitutionnelle qu’elle a virtuellement perdue depuis deux ans. Prenant la parole, le professeur Holo, tire ses réflexions d’un proverbe arabe qui dit : «  si tu as la volonté, la force sera à la mesure de ton désir », pour prendre la mesure de sa responsabilité : «  Il est aujourd’hui de notre responsabilité de rendre pleinement fonctionnelle la Haute Cour de Justice », a-t-il affirmé. Pour finir, il invite ses paires et la classe politique à lui donner les moyens juridiques, matériels et humains nécessaires pour faire de la Haute Juridiction l’instrument privilégié de la lutte contre la corruption et l’impunité.

     


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