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    Le  44è président des Etas-Unis Obama,est en train d'être investi à l'heure qu'il fait des pouvoirs républicains. Il va prêter serment dans quelques instants; il a choisi délibérément de poser la main sur la Bible de Abraham Lincoln, cet ancien défenseur de la lutte contre l'esclavage, qu'il considère comme réflétant tout son histoire; c'est tout un symbolisme pour l'afroaméricain qui sera investi dans quelques instants Président des Etats-Unis. Le rêve de Martin Luther King est en train d'être réalisé, 46 après.

     

     

     

                                                           

    « Je   rêve  que  un jour sur les rouges collines de Georgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité. »<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
    Martin Luther King, 1963 <o:p> </o:p>

     

     

     

    « Abraham Lincoln considérait depuis longtemps l'esclavage comme un mal. Dans un discours prononcé à Peoria, dans l'Illinois, en 1854, il avait déclaré que toutes les lois fédérales devaient reposer sur le principe selon lequel il fallait endiguer l'esclavage pour l'abolir un jour.

    En 1858, Lincoln et Stephen A. Douglas se disputaient un siège de sénateur des Etats-Unis dans l'Illinois. Dès le premier alinéa du discours par lequel il inaugura sa campagne, le 17 juin, Lincoln donna le ton de ce qu'allait être l'histoire des Etas-Unis durant les 7 années à venir : Une maison divisée contre elle-même ne peut rester debout. Je crois que ce régime ne peut se prolonger de façon permanente, mi-esclavage, mi-liberté. Je ne pense pas que l'union sera dissoute, je ne pense pas que la maison s'écroulera -mais j'espère bien qu'elle cessera d'être divisée... »

    Extrait de Esquisse de l'histoire des Etats-Unis, éd.United States information Agency, mai 1994, p160-161

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    Investiture d'Obama: Washington, carrefour du monde

    Par Ogopémo Ouologuem (USA)L'installation du premier président noir des Etats-Unis d'Amérique enregistrera ce mardi à Washington la présence d'illustres personnalités internationales et de citoyens d'un peu partout du monde. Une foule multicolore estimée à deux millions, un record jamais atteint pour l'investiture d'un président aux USA.

    La capitale des Etats-Unis a certes accueilli de nombreux événements solennels par le passé dont plusieurs investitures présidentielles, mais l'installation de Barack Obama à la Maison Blanche ce mardi 20 janvier 2009 suscite un engouement sans précédent. Washington, qui a déjà enregistré l'arrivée de certains invités et autres observateurs du défilé d'investiture, sera pleine à craquer.

    Les autorités locales, avec à leur tête le maire Adrian Fenty, prévoient une affluence record de 2 millions d'“envahisseurs” dans une ville de 600 000 âmes. Selon des statistiques, le plus grand rassemblement avait été atteint en 1965 à l'occasion de l'investiture de Lyndon Baines Johnson, c'est-à-dire 1,2 million de personnes.

    Parmi l'impressionnante masse présente en ce mardi mémorable figureront 240 000 invités à la prestation de serment. Inutile de dire que beaucoup de leaders internationaux seront les témoins oculaires de l'événement. Ces derniers n'ont cessé de réitérer leur admiration pour le 44e président des USA et leur confiance en ses capacités de restaurer le leadership et l'image habituelle du pays de l'Oncle Sam dans le monde.

    Le futur vice-président Joe Biden, qui les a côtoyés quand il dirigeait la commission des relations extérieures du Sénat américain et beaucoup plus maintenant depuis l'élection d'Obama, n'a pas laissé planer le doute sur le fait que Washington sera le lieu de convergence de dirigeants mondiaux en cette occasion tant attendue.

    Comme la présence de figures emblématiques mondiales à Washington, l'arrivée massive d'étrangers d'un peu partout pour assister au défilé d'investiture brillera de mille feux. L'on sait que le président élu jouit d'une notoriété internationale immense et que de grands curieux sont prêts à tout pour voir leur idole sur le chemin de la Maison Blanche.

    Déjà, les responsables touristiques de la capitale américaine annoncent que les hôtels affichent complet, en dépit du fait que les hôteliers ont profité de cette occasion inédite pour imposer des tarifs et des conditions tous particuliers aux clients : il faudrait venir dans l'établissement au moins 24 h, voire deux jours avant l'investiture et le quitter au minimum le mercredi suivant.

    Dr. King associé

    Ce ne sont ni ces exigences ni les tarifs prohibitifs qui ont pu dissuader les clients, dont la plupart viendraient de l'extérieur.

    Les nombreux étrangers installés dans la ville et un peu partout aux Etats-Unis donneront une saveur supplémentaire à leur séjour. Sur le plan local, il n'est vraiment pas facile d'être un résident de Washington ces derniers jours, à en croire des témoignages, tant les demandes d'hébergement sont légions.

    De nombreuses personnes prennent la direction de Washington et espèrent simplement se faire loger chez l'habitant. L'intérêt d'une multitude de gens, surtout de jeunes étudiants, pour l'intronisation d'Obama s'explique, selon eux, par le fait que “je n'ai pas eu la chance d'assister personnellement aux interventions et autres actions de Martin Luther King, mais même si cela a lieu durant une autre période, Obama m'offre l'occasion de voir le premier président noir des USA accéder à la magistrature suprême. Ce sera encore dans l'histoire dont j'aurai été témoin oculaire”.

    Le nom de Martin Luther King dont l'un des rêves s'est réalisé à travers l'élection d'Obama n'est pas fortuit dans cette investiture. Le 15 janvier, comme à leur habitude, des Américains ont rendu hommage à l'auteur de “I Have a dream”, à l'occasion du 80e anniversaire de sa naissance. Et d'autres souhaitent simplement le coupler avec l'investiture d'Obama en faisant le déplacement sur Washington.

    Cette prise de fonction donne du souci aux responsables de la capitale, qui ont sollicité et obtenu le soutien matériel et logistique du gouvernement fédéral et des institutions républicaines, avec une attention particulière à la sécurité.

    7500 soldats et 4000 gardes nationaux ainsi que 4000 policiers de Washington et autant de leurs collègues des quatre coins du pays seront mobilisés. Une façon de dire qu'il n'est pas question que Barack Obama qui commence son mandat essuie comme George Bush un lancé de paire de chaussures.


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    Par Ulvaeus BALOGOUN ( Tribune de la capitale) Le développement  de l'actualité politique nationale ces derniers jours traduit en filigrane la volonté manifeste du chef de l'Etat et de ses proches de fragiliser les forces anti-Yayi réunies au sein des forces ''G'' et ''F''. Pour ce faire, tous les moyens sont mis à contribution.

    Affaibli à l'Assemblée Nationale par les forces coalisées dites de l'opposition, le camp présidentiel a souffert le martyr à bien d'occasions pendant l'année écoulée. Le  rejet de la loi des finances rectificatives en novembre 2008 et l'épisode tonitruant de la désignation des représentants du parlement à la Haute Cour de Justice et dans les parlements régionaux et sous régionaux en sont une illustration parfaite. Mais avec le vote du budget général de l'Etat, exercice 2009, de nouvelles interrogations se posent surtout quant on sait que l'intervention de Rosine Soglo, au cours du vote, a été déterminante et favorable au pouvoir. Une situation qui dévoile ainsi le rapprochement entre le pouvoir et la Rb et qui d'ailleurs se traduit par les audiences répétées accordées par le chef de l'Etat au 1er adjoint au maire de Cotonou et à la présidente de la RB, Rosine Soglo. Cette tentative de rapprochement semblable à une épée de Damoclès pèse sur la coalition des forces anti-Yayi réunies au sein du G4, G13 et de Force clé et constitue une stratégie du camp présidentiel afin de démobiliser ses adversaires politiques. En témoigne le cas du débauchage de Kint Aguiar et de François Abiola, tous deux responsables du Madep et actuellement ministre au sein de l'équipe gouvernementale de Boni Yayi. Le cas de Zéphirin Kindjanhoundé qui a claqué les portes de la Rb pour se retrouver dans la mouvance présidentielle et le dernier cas en date du 31 décembre 2008 du député Isidore Gnonlonfoun qui a fait ses adieux au groupe parlementaire PRD-PRS pour la mouvance. Ces départs justifiés ou non fragilisent la coalition G4, G13 et Force clé tout en constituant des indices patents favorables à la reconstitution de la majorité parlementaire au profit du chef de l'Etat. Somme toute, face à la tournure des évènements politiques, il apparaît que les forces politiques opposées au régime du changement sont en mauvaise posture à moins de redéfinir les bases pour une concrétisation efficiente des engagements des assises d'Abomey et de Bohicon.

     


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  •                                                       Communiqué de presse
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    La disparition du président guinéen Lansana Konté le 22 décembre 2008 après 24 ans d'exercice de pouvoir a de facto donné lieu à l'ouverture d'une succession constitutionnelle conformément à l'art 34 de la Constitution guinéenne qui stipule : « En cas de disparition du président de la République, c'est le président de l'Assemblée Nationale qui assure son intérim  et organise les élections générales en 60 jours. »

     Après analyse de la situation politique actuelle de la Guinée, Afriksenatorium fait les observations suivantes :

    -        l'organisation des élections générales qui interviendront le 22 février 2009 au plus tard n'est pas certaine, dans la mesure oû les élections législatives étaient prévues pour le 31 mai 2009.

    -         Boubacar Somparé , président de l'Assemblée Nationale, dauphin du feu Konté et membre du parti au pouvoir le PUP, qui assure constitutionnellement l'intérim de Lansana Konté a deux challengers en attentes desdites élections : le premier ministre et le chef d'Etat-major général des Armées.

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    Au vue de ces observations, Afriksenatorium, s'inquiète de l'après 22 février au cas oû un vide constitutionnelle serait constaté du fait de la non tenue des élections générales telles que prévues dans le cas d'espèce. Constate que le peuple guinéen n'a jamais goûté à la démocratie. Que le socle politique guinéen est très fragile et divisé.

    Appelle La classe politique nationale à signer un accord politique pour vaincre toutes les susceptibilités, dans le but de voir se dérouler des élections transparentes, crédibles et démocratiques.

    Recommande à l'armée de garder la neutralité et de jouer uniquement le rôle de sécurité. Rappelle au peuple guinéen qu'il doit renouer avec les convictions politiques du père de l'indépendance guinéenne, le stratège, le guide révolutionnaire Ahmed Sékou Touré, considéré par son peuple comme : «  celui qui a préféré l'honneur de son peuple aux honneurs, celui qui est comme un don précieux de la providence, le plus valeureux des guides sur le chemin de l'idéologie révolutionnaire et du progrès démocratique. » C'est dans cet élan que le peuple guinéen doit maintenant préparer son avenir par la reconstitution et la restitution de son patrimoine nationale, en n'essayant pas de négocier un virage dangereux pour l'avenir du peuple guinéen.

    Afriksenatorium prévient contre l'ouverture d'une succession constitutionnelle à risques.

    <o:p> </o:p>                                  Fait à Porto-Novo, le 23 décembre 2008

                                                                                   Signé

                                                                             Martin Aïhonnou

                                                                    Directeur de Afriksenatorium


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  • Processus électoral de 2009 : La CENI bloquée !

    Par Daba Balla KEITA Les élections communales de 2009 constituent une étape charnière dans le processus électoral au Mali. Des observateurs et acteurs de la scène politique parient que le parti qui sortira gagnant des élections municipales à venir sera l'épicentre des élections présidentielles et législatives de 2012. En prélude à ces joutes électorales, il a été procédé à la mise en place d'une Commission Electorale Nationale et Indépendante (CENI).

    Cette structure composée de 15 membres dont 10 représentants des partis politiques et 5 de la société civile est aujourd'hui bloquée dans son fonctionnement faute de moyens. A qui la faute ?

    LES DEMEMBREMENTS REGIONAUX INSTALLES
    Pour l'installation de ses démembrements dans les régions, le bureau de la CENI, présidé par l'ancien ministre de l'Agriculture, M. Seydou Traoré a été obligé de louer des véhicules. Sur les 17 véhicules que l'Etat devait leur donner, la commission n'a eu que 5 véhicules pour l'instant.

    A chaque fois qu'il s'agit d'un déplacement à l'intérieur du Mali, faute de moyen de locomotion (véhicules particulièrement) l'équipe de Seydou criquet est obligée de louer des voitures. Elle a déjà mis en place les démembrements de Bamako selon nos sources de Kayes, de Koulikoro, de Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal.

    OU EST PASSE L'HERITAGE DE L'ANCIENNE CENI ?
    L'article 17 du chapitre II relatif aux autorités compétentes dit que le mandat de la CENI prend fin trois mois au plus après la proclamation définitive des résultats de l'élection générale, d'élections générales successives ou du référendum. A la fin de son mandat, la CENI adresse un rapport au président de la République. Ce rapport est rendu public dans un délai maximum de trois mois.

    A la fin de son mandat, les archives, documents et matériels de la CENI sont transférés au ministère de l'Administration Territoriale. Ces archives et documents seront mis à la disposition de la nouvelle CENI qui sera installée. Depuis le 2 octobre, la nouvelle CENI est en place. Elle est dirigée par Seydou Traoré de l'ADEMA.

    Selon nos sources, l'héritage de l'ancienne CENI qui était présidée par Fodié Touré, a été confisquée par la Primature particulièrement les véhicules. C'est pourquoi l'équipe de Seydou Traoré est bloquée aujourd'hui dans son fonctionnement faute de moyens de locomotion. Sur les 17 voitures, elle n'a eu que 5 pour l'instant. Où sont donc passés les 12 autres véhicules ?

    Dans le cadre de ses missions, la CENI envisage un déplacement le 15 décembre 2008 pour s'enquérir de l'état de la révision des listes électorales. Si elle avait loué les voitures au cours de ces précédentes missions, pour le 15 de ce mois, nous apprenons qu'elle compte se déplacer selon ses propres moyens. Mais si elle n'a pas de véhicules, cette mission va-t-elle être exécutée ?

    COMPOSITION DE LA CENI
    Les 15 nouveaux membres dont 10 issus des partis politiques et 5 de la société civile ont été installés dans leur fonction conformément au décret n°08-597/P-RM du 26 septembre 2008 portant nomination des membres de la CENI. Il s'agit, au titre des partis politiques de la majorité présidentielle : Seydou Traoré(ADEMA), ancien ministre de l'Agriculture, Dr. Beffon Cissé (URD), Issiaka Kampo (MPR), Seydou Diabaté (UDD), Mme Kadiatou Traoré (RDS) et Mamadou Koumah (PDR). L'opposition est représentée par Oumarou Arboncana du (RPM), Sidy Camara du (PARENA) et Massa Sogoba du parti (SADI).

    Quant à la société civile, elle est représentée par Maurice S. Sogoba au nom des confessions religieuses, Adama Fomba du Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM), Me Moussa Goïta du conseil de l'Ordre des avocats, Boubacar Théodore Diop de l'Association Malienne des Droits de l'Homme (AMDH) et enfin Mme Oumou Touré représentant la CAFO.

    Dans l'histoire politique du Mali moderne, c'est la 5ème fois depuis 1997 que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est mise en place dans dans le cadre de l'organisation d'élections générales (1997, 2002, 2004, 2007 et 2008). Au terme de l'article 3 de la loi électorale, la CENI est chargée de la supervision et du suivi des élections générales et des opérations référendaires.

    C'est dans ce cadre, qu'elle intervient à toutes les étapes préparatoires des différents scrutins (présidentiel, législatif et communal), de la période de révision des listes électorales qui précède les scrutins, jusqu'à la proclamation provisoire des résultats par le ministère de l'Administration Territoriale en passant par la gestion des candidatures, la confection et la distribution des cartes d'électeur, la gestion des campagnes électorales, l'implantation des bureaux de vote, la production et l'acheminement des documents électoraux jusqu'à la proclamation des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle.

    Toute chose qui confirme le rôle éminemment politique de la CENI dans la régularité, la transparence et la fiabilité des résultats des votes. Après l'élection de son président en début de soirée du mardi 7 octobre 2008, en la personne de Seydou Traoré de l'ADEMA, ancien ministre de l'Ariculture de façon consensuelle, les 15 membres de la CENI se sont retrouvés le lendemain mercredi 8 octobre pour l'éléction des autres membres du bureau.

    LES MISSIONS DE LA CENI
    Dans l'histoire politique du Mali moderne, c'est la 5ème fois depuis 1997 que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est mise en place dans dans le cadre de l'organisation d'élections générales (1997, 2002, 2004, 2007 et 2008). Au terme de l'article 3 de la loi électorale, la CENI est chargée de la supervision et du suivi des élections générales et des opérations référendaires. C'est dans ce cadre, qu'elle intervient à toutes les étapes préparatoires des différents scrutins (présidentiel, législatif et communal), de la période de révision des listes électorales qui précède les scrutins, jusqu'à la proclamation provisoire des résultats par le ministère de l'Administration Territoriale en passant par la gestion des candidatures, la confection et la distribution des cartes d'électeur, la gestion des campagnes électorales, l'implantation des bureaux de vote, la production et l'acheminement des documents électoraux jusqu'à la proclamation des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle. Toute chose qui confirme le rôle éminemment politique de la CENI dans la régularité, la transparence et la fiabilité des résultats des votes.


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