• Suite aux récents événements survenus en Guinée Conakry, événements au cours desquels le peuple guinéen a été mâté à sang par la junte au pouvoir, les députés béninois par la voix de leur président ont lancé hier un appel aux protagonistes de la crise guinéenne. C'était à l'occasion de l'ouverture de la session budgétaire. Lire l'extrait du discours.

     

     

    (…) Chers Collègues,

    Mesdames et Messieurs,

    Je ne saurais terminer sans évoquer avec tristesse et douleur la tragédie que vit actuellement le peuple frère de Guinée. Le   peuple béninois et sa représentation nationale ne sauraient rester indifférents à ce qui est arrivé en Guinée.

    C’est pourquoi, au nom des Parlementaires Béninois et en mon nom propre, je lance un appel à tous les protagonistes guinéens afin qu’ils recherchent ensemble des solutions pacifiques et durables à la crise à laquelle est confronté leur pays.

    Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques et consulaires ;

    Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales,

    Je connais votre attachement à l’approfondissement de la démocratie dans nos différents pays. Tout en vous exprimant nos remerciements pour le soutien constant que vous apportez à nos efforts en vue de réduire substantiellement la pauvreté de nos populations, je voudrais exprimer mon souhait de voir la communauté internationale se préoccuper, au même degré, du règlement des conflits quelle que soit la région qui est affectée. (…)

     


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  • Info express: Les parlementaires maliens ont sacrifié une nouvelle à la tradition en procédant à l'élection d'un nouveau   bureau  à la tête de l'Assemblée Nationale pour le compte de l'année 2009-2010. Par un vote secret de 139 suffrages exprimés contre 1 Non, les députés maliens ont mis en place le bureau dont les membres:


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  • Le Référendum de Tandja

    Le " oui " l'emporterait à une large majorité : 92 % de " oui " selon  les résultats proclamés par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante). C'est ainsi que le 04 août 2009, le peuple nigérien a assisté impuissant à la révision de la Constitution de 1999. L'opposition, malgré sa fougue et sa foudre n'a pu rien faire pour empêcher Tandja dans sa marche vers la "  monarchisation " du pouvoir. Elle n'a fait que dénoncer un simulacre de Référendum parachevé, selon elle, par un faible taux de participation : 5 %. Les intentions de Mamadou Tandja sont désormais claires : marquer un grand STOP !dans le processus démocratique encore très fragile au Niger et remettre la République sur les béquilles. Assemblée dissoute. Cour Constitutionnelle réduite à quia. Tout ça au nom du peuple. Je ne vous apprends rien si je vous dis que le pouvoir soûl et soûl comme le vin de palme. On comprend alors pourquoi l'Afrique est toujours à la traîne sur le front démocratique. La gamme des Constitutions revues et corrigées est à l'antipode des Constitutions respectueuses de la volonté du peuple. Le Ghana, le Mali et le Bénin font des efforts pour ne pas saper honteusement pour ne pas saper les fondements démocratiques reconnus par tous. Qu'au nom du peuple on tripatouille ou manipule à son bon vouloir, la Constitution est inacceptable voire condamnable. Ibn Chambas, Secrétaire Général de la CEDEAO n'a pas caché ses intentions sur le Référendum du 04 août dernier au Niger : " Dans un pays démocratique, il doit avoir consensus entre les forces politiques ; visiblement ce consensus fait défaut au Niger. ", a-t-il déclaré sur RFI au lendemain du Référendum de Tandja. Peut-on alors dire que Tandja rentre avec infraction dans la grande cour des Républiques à risques ? je ne veux pas dire " bananière ", ce que je veux dire : c'est que les peuples ont soif de la vérité et c'est à vous que je parle.

    Par M.A


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  • Le Parlement de la Cedeao demande la libération des députés au Niger
     

     

    Abuja - Les députés ouest-africains ont appelé hier le Niger à libérer leurs confrères détenus et ont condamné le changement de Constitution dans ce pays secoué par une crise politique.

    Le Parlement de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao, 15 membres) a demandé, dans une résolution adoptée mercredi, à Niamey de "respecter les droits de l’Homme et relâcher sans condition tous les membres du Parlement ainsi que les autres citoyens arrêtés, quelle que soit leur appartenance politique".

    Le Parlement de la Cedeao, actuellement réuni en session semestrielle à Abuja, où il a son siège, a aussi "clairement condamné le processus ayant mené au changement de Constitution au Niger".

    Les parlementaires ouest-africains ont dénoncé le "harcèlement et l’intimidation des membres du Parlement (nigérien) et d’autres acteurs politiques".

    La résolution du Parlement de la Cedeao, dont les travaux étaient consacrés mardi et hier à la crise au Niger, appelle également à la tenue "urgente" d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, sur le même thème.

    Un tel sommet, qui a aussi été recommandé par les chefs de la diplomatie de la région, avait été annoncé pour le 5 septembre avant d’être reporté sine die.

     

    AFP


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  • Brève: Suite à un recours adressé par le président de la République après le vote de la loi sur le Médiateur pour juger de la conformité de ladite loi, la Cour Constitutionnnelle a invalidé la loi vote visant contraire à la Constitution l'art 7 de la loi. La Cour considère que l'art 7 de ladite loi établit entre autres incompatibilités une incompatibilité avec la qualité " de membre d'un parti politique" alors qu'aux termes de l'art 25 de la Constitution " l'Etat reconnait et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d'aller et venir, la liberté d'association, de réunion, de cortège et de manifestation". En conséquence la Cour décide:

    Article 1er: Est contraire à la Constitution l'article 7 de la loi déférée.

    Article 2: Sont conformes à la Constitution toutes les autres dispositions de la loi no 2009-22 portant institution du Médiateur de la République votée le 21 juillet 2009 par l'Assemblée Nationale.

    Article3: Est séparable de l'ensemble du texte de la loi l'article 7 visé à l'article 1er de la présente décision.

    Article 4: La présente décision sera notifiée à Monsieur le Président de la République, à Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale et publiée au Journal Officiel.

    Président de séance Robert S.M Dossou

    Rapporteur Robert S.M Dossou


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