• Le Pdt Goodluck Jonathan / Photo Afp

     

    Le sénat nigérian a décidé d'avancer l'élection présidentielle à janvier 2011, augmentant ainsi la pression sur le président Goodluck Jonathan pour résoudre la délicate question de l'alternance du pouvoir entre nord majoritairement musulman et sud à dominante chrétienne. La Chambre des représentant (chambre basse) doit approuver la nouvelle date de ce scrutin, initialement prévu pour avril 2011, que le Sénat a adopté lors d'un vote mercredi en faveur d'un changement constitutionnel. "Les élections se tiendront au plus tôt 150 jours et au plus tard 120 jours avant l'échéance du mandat" du président et des gouverneurs, selon la décision du Sénat. Le nouveau chef de l'Etat doit prêter serment le 29 mai. Actuellement la Constitution prévoit un suffrage 30 à 60 jours avant son entrée en fonction. Avancer la présidentielle à janvier permettrait à la Justice de disposer de plusieurs mois pour régler d'éventuels différends avant la prise de fonction du nouveau chef de l'Etat. Le scrutin de 2007, largement entaché de fraudes selon les observateurs, avait été contesté par des candidats défaits mais leurs recours n'avaient été tranchés que longtemps après que le président élu Umaru Yar'Adua eut prêté serment. Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique et huitième exportateur mondial de pétrole, entre dans une période électorale chargée avec également l'élection de ses 36 gouverneurs et des législatives. Goodluck Jonathan, qui a succédé à Umaru Yar'Adua décédé en mai, n'a pas encore annoncé s'il comptait se présenter mais pour de nombreux observateurs, cela ne fait pas de doute. Depuis le retour à la démocratie en 1999, une règle non écrite au sein du parti au pouvoir, le Parti démocratique du peuple (PDP), prévoit l'alternance tous les huit ans (deux mandats) du pouvoir entre nord et sud, afin de maintenir un fragile équilibre ethnique, confessionnel, économique entre ces deux régions. Jonathan est un chrétien du sud alors qu'en vertu de cette règle, la présidence en 2011 devrait revenir à un musulman du nord, car Umaru Yar'Adua, un nordiste, n'a pas même achevé son premier mandat. Cette règle est cependant largement débattue et remise en question depuis plusieurs mois par des personnalités politiques influentes.Afp

     


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  • Par Germinal Une  plénière  a réuni ce jour au palais des gouverneurs à Porto-Novo, les députés béninois qui décidé de revenir sur deux dossiers importants  qui ont défrayé la chronique. Il s’agit des dossiers relatifs à l’organisation du 10è sommet des États Sahélo-Sahariens ( Cen-Sad) organisé à Cotonou et celui relatif à l’achat des tracteurs dans le cadre de la mécanisation de l’agriculture. Pour le premier dossier c’est le député Janvier Yahouédéhou qui a investigué et démontré qu’il détient des preuves qu’il y a une malversation dans l’organisation de ce sommet. Il allègue que pour l’organisation matérielle du sommet le gouvernement a dépensé  2 milliards 133 millions de FCFA et environ 35 milliards de marché passés gré à gré. Selon lui ce dossier sent mauvais et pour cela commission d’enquête qui sera mis sur pied ne doit pas bâcler le travail qui lui sera confiée. Renforcé dans  ses argumentations par son collègue Ahouanvoébla,  ce dernier affirme que le 10è sommet de la Cen-Sad ou la Cen-sadgate comme on l’appelle est une grosse affaire ;  c’est pour cela qu’il initié une question d’actualité transformée en question orale avec débat  signée par 25 députés et qu’ a été débattu au cours de la même plénière pour exiger du gouvernement des clarifications sur l’effectif des participants à ce sommet, le coût total du sommet, la contribution financière et matérielle de la Lybie à ce sommet, etc.  . Enfin il a été voté  par 48 voix pour 0 contre 0 absentent ion, la résolution 2010-02 tendant à la création d’une commission parlementaire d’enquête et de contrôle pour faire la lumière sur l’organisation dudit sommet. Elle sera composée de 9 membres désignés par 8 groupes parlementaires et déposera son rapport dans 60 jours.

    Quant à la résolution 2010-01 tendant à la création d’une commission parlementaire d’enquête et de contrôle aux fins de vérifier l’acquisition des matériels agricoles dans le cadre de la mécanisation de l’agriculture, a été votée par 55 voix pour 1 contre et 0 abstention. Au cours des débats généraux sur le dossier, les députés ont crié à la prévarication et au scandale au sommet de l’État. Le rapport de cette commission sera déposé dans 90 jours.


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  • Le Pdt de l'Assemblé Nationale du Bénin, M.C.Nago

    Par Martin Aihonnou Les députés béninois n'ont pas pu effectuer ce jour l'ouverture de la 1ère session ordinaire de l'année. Le quorum n'ayant pas été atteint, le président de l'Assemblée Nationale, Mathurin Coffi Nago a été contraint de renvoyer les cérémonies officielles d'ouverture à 72 heures conformément aux dispositions de l'art 85 de la Constitution béninoise. C'est devant la représentation diplomatique, les présidents d'Institutions et les têtes couronnées venus honorer de leur présence à cette cérémonie solennelle, que le président Nago a fait le constat amer que seulement 21 députés ont fait le déplacement du Palais des gouverneurs et qu'en plus le gouvernement a été sous représenté. Alors les mots lui manquaient pour exprimer sa désolation devant ce boycott organisé par les députés de l'opposition qui est devenu une " Res repetita " (une chose qui se répète) depuis qu'il a pris le perchoir de l'Assemblée Nationale. « Je suis vraiment désolé, l’ouverture n’aura pas lieu ; néanmoins je remercie les présidents d’Institutions et les diplomates qui ont fait le déplacement ; nous reportons l’ouverture pour le vendredi prochain à 10h ; vous n’êtes pas obligés de revenir, car je ne vous ferai plus subir les caprices des uns et des autres… », a-t-il dit à l’endroit de ses hôtes dans un discours introductif improvisé. En effet, depuis que l'opposition a renversé la balance de la majorité en sa faveur, elle a décidé de tirer du joug du pouvoir leur président qu'ils taxent de rester trop attaché au président de la République qui lui donnerait des injonctions  (refus de convoquer des sessions extraordinaires, manœuvre pour déclarer irrecevable une proposition de loi, patati patata…). N'ayant plus d'autres moyens de l'en empêcher, ils usent du pouvoir de la majorité pour boycotter l'ouverture des sessions ordinaires et le rejet de ses rapports d'activité. Dans cette perspective, l'on peut espérer que son rapport d'activité soit rejeté une énième fois. La conclusion à tirer est que le président Nago coupe enfin le lien " ombilical " qui relie le parlement au gouvernement. Qu'en penses-tu TOI ?

     


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  • Assemblée Nationale du Bénin

     

     

    Par Martin Aïhonnou Les parlementaires béninois n’ont pu se réunir en session extraordinaire convoquée par le président de l’Assemblée Nationale ce jour au Palais des gouverneurs. Les portes de l’hémicycle sont restées fermer à leur locataires habituels. Il a été annoncé quelques heures plus tard que la session extraordinaire sur l’étude la proposition de loi portant abrogation de la loi no 2009-10 portant organisation du Recensement Electoral National Approfondi et établissement de la Liste Electoral Permanente Informatisée est annulée ; ladite session convoquée par le président de l’Assemblée Nationale, Mathurin Coffi Nago, n’a pas été ouverte, pour la simple raison que le seul point inscrit à l’ordre du jour de cette session est déclaré irrecevable par le président de l’Institution suite à la correspondance du chef de l’Etat datant du 25 février 2010 et enregistrée au secrétariat de l’Institution sous le no C246 demandant expressément au président de l’Assemblée Nationale de déclarer irrecevable ladite proposition de loi au motif que la proposition de loi sus-citée violerait le protocole A/SPL/12/01 sur la Démocratie et la bonne Gouvernance additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité. Le dit protocole fait parti du traité de la CEDEAO adopté le 24 juillet 1993. Surpris par l’annonce de la nouvelle d’annulation de ladite session les membres de l’Union Fait la Nation avec à leur tête, le président Amoussou Bruno, la vice présidente Rosine Soglo, le coordonnateur national, Antoine Idji Kolawolé et le député Adrien Houngbédji ont rencontré les hommes des média pour analyser la correspondance du chef de l’Etat et démontrer l’interprétation erronée que le chef de l’Etat et le président de l’Assemblée Nationale font des textes. A en croire les conférenciers, les arts 74.6 et 74.4 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale sont clairs. Comme le stipule l’art 74.4 : «  Les projets et propositions de lois qui ne sont pas du domaine de la loi délimité par l'article 98 de la Constitution sont irrecevables. 
    L'irrecevabilité est prononcée par le Président de l'Assemblée nationale, d'office, ou à la demande du Président de
    la République. 
    En cas de désaccord entre eux, le Président de l'Assemblée nationale peut consulter la Cour Constitutionnelle qui statue dans un délai de huit jours
    .
    ». Eu égard aux dispositions de l’art 74.4 renforcées par l’art 74.6, les conférenciers disent ne pas comprendre comment l’on peut aller jusqu’à penser que l’initiative d’une proposition de loi visant à abroger une autre loi n’est pas du domaine de la loi. Etant donné que la correspondance du chef de l’Etat ne précise pas que la proposition de loi, objet de la session extraordinaire annulée, n’est pas du domaine de la loi, les conférenciers disent avoir fait part au président Nago de leur surprise et de leur avis et qu’ils attendent qu’il fasse ce qui est de son devoir. 

     

     Ce que dit l’art 74.6 « Le dépôt des projets de lois, des propositions de lois et des propositions de résolutions n'est annoncé en séance publique que si ces projets et propositions sont recevables. »


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  • "Merci de nous avoir délivrés de la dictature!"

    lance une manifestante nigérienne à des soldats

     -  photo afp-

     

    Le colonel Djibrilla Hamidou Hima, président du Conseil Supérieur de Restitution de la Démocatie au Niger suite au putsch du 18 février dernier, http://www.blogg.org/f.php?m=admin&a=contenu ,   a pris le samedi 20 février à Bamako où il s'est rendu, des engagements devant les chefs d'Etat de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), réunis pour leur 14e sommet dans la capitale malienne. « Nous comptons organiser des élections », a-t-il assuré.


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