• lexpress: ACCRA - L'aide à l'Afrique doit être subordonnée à la bonne gouvernance dans les pays assistés, a estimé Barack Obama devant le parlement du Ghana, pays qu'il a présenté comme un modèle politique et économique pour le reste du continent.

    Le président américain Barack Obama, reçu samedi à Accra par son homologue ghanéen John Atta Mills. L'aide à l'Afrique doit être subordonnée à la bonne gouvernance dans les pays assistés, a estimé le chef de la Maison blanche devant le parlement du Ghana, pays qu'il a présenté comme un modèle politique et économique pour le reste du continent. (Reuters/Jason Reed) 

    Le président américain Barack Obama, reçu samedi à Accra par son homologue ghanéen John Atta Mills. L'aide à l'Afrique doit être subordonnée à la bonne gouvernance dans les pays assistés, a estimé le chef de la Maison blanche devant le parlement du Ghana, pays qu'il a présenté comme un modèle politique et économique pour le reste du continent. (Reuters/Jason Reed)

    "Le développement dépend de la bonne gouvernance. C'est l'élément qui manque en bien trop d'endroits depuis trop longtemps", a déclaré le chef de la Maison blanche, dont la visite à Accra est sa première en Afrique en tant que président.

    Selon lui, la bonne gouvernance constitue "le changement qui peut débloquer le potentiel de l'Afrique" mais, a-t-il martelé, elle relève de la seule responsabilité des Africains.

    "En ce qui concerne l'Amérique et l'Occident, notre engagement ne se mesure pas seulement aux dollars dépensés (...) Le vrai signe de succès n'est pas de savoir si notre assistance aide les gens à se débrouiller mais si nous contribuons à bâtir une capacité de transformation" des pays concernés, a-t-il dit.

    Barack Obama a rappelé qu'il s'était engagé à "accroître sensiblement" l'aide américaine au continent noir, "ce qui est dans l'intérêt de l'Afrique et de l'Amérique", mais il a ajouté que les Etats africains devaient combattre la corruption et faire prévaloir l'état de droit.

    "Aucun pays ne va créer de richesse si ses dirigeants exploitent l'économie pour s'enrichir eux-mêmes, ou si sa police peut être achetée par des trafiquants de drogue. Personne n'investira là où un gouvernement prélève 20%."

    L'EXCEPTION GHANÉENNE

    Obama avait confié quelques instants plus tôt avoir choisi de venir sur le continent dans la foulée de sa visite à Moscou et de sa participation au sommet du G8 en Italie "afin de souligner que l'Afrique n'est pas tenue à l'écart des affaires du monde".

    Le premier président noir américain, dont le père était kényan, a rencontré son homologue ghanéen John Atta Mills au palais présidentiel d'Accra, qui fut jadis le quartier général des trafiquants européens d'esclaves.

    Le Ghana, dont le président a été démocratiquement réélu en janvier dernier, fait figure d'exception dans une Afrique dont l'image à l'extérieur est synonyme de guerres, de pauvreté et de corruption.

    "Nous estimons que le Ghana peut être un extraordinaire exemple de succès pour l'ensemble du continent", a dit Obama, auquel la population d'Accra a réservé un accueil chaleureux et haut en couleur.

    "Nous apprécions les signaux positifs que cette visite envoie et continuera à envoyer. Cela nous encourage aussi à consolider les acquis que nous avons réalisés dans notre processus démocratique", lui a répondu le président Mills.

    Avant de regagner les Etats-Unis au terme d'une visite de moins de 24 heures, le président Obama devait visiter le château de Cape Coast, un fort qui servait autrefois de plaque tournante du trafic transatlantique d'esclaves. Source: Waldari


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  • Par Germinal Le député Rachidi Gbadamassi qui s'est transféré à la mouvance, passant  du farouche opposant d'hier au défenseur ardent du régime a tenu un point de presse d’urgence ce jour au Palais des gouverneurs pour aborder les dossiers brûlants de l’actualité, notamment la  question de l’interpellation du chef de l’Etat sur un détournement de 50 milliards suite à une mauvaise gestion reprochée au ministre Nicaise Fagnon, alors qu’il était directeur général de la Sonapra. Le conférencier a d’abord dénoncé un acharnement politique sur les personnes du chef de l’Etat et du ministre Fagnon, car estime t-il, il détient le rapport de contre-expertise qui ne mentionne nulle part une mauvaise gouvernance du ministre incriminé et du chef de l’Etat. Il  détient des dossiers contre certains signataires de l’interpellation, qui ont géré le pays et qui se retrouvent aujourd’hui à l’Assemblée Nationale, a-t-il dit; il ajoute que parmi les signataires de l’interpellation ( la 2è ), il y en a qui doivent 3 à  4 milliards à la Sonapra ( une société d'Etat);  donc pour lui ces derniers devaient se taire au lieu d’interpeller le chef de l’Etat qui n’est comptable de rien. Il a par ailleurs admiré la  grande expérience accumulée par les présidents Adrien Houngbédji et Bruno Amoussou, dans la conduite des hommes et des dossiers de l’Etat, car a-t-il dit, ils ne sont pas des moindres dans la gestion des affaires publiques dans le pays. A l’en croire certaines personnalités n’ont aujourd’hui aucune leçon de bonne gouvernance à donner. D’un rapport du commissariat au compte, brandi au journaliste, le conférencier explique  que toutes les malversations énumérées étaient commises 10 ans avant la gestion de Fagnon plus précisément 10 ans avant l’arrivée de Yayi Boni, ; raison pour laquelle il absout le ministre Fagnon et le chef de l’Etat, qui, dit-il, ne saurait répondre directement des actes d’un Directeur général de société étant donné que Nicaise Fagnon, directeur général de la Sonapra était sous la tutelle du ministre de l’agriculture ( cf le principe de la hiéarchisation art 54 de la Constitution). Pour finir il  menace de brandir des preuves contre les auteurs de l’interpellation  s’ils continuent d’interpeller le chef de l’Etat, en ne respectant pas les textes.

     

     

                                                                       Brève:

    Le député G13 Mamoudou W.B Zoumarou a adressé hier  au commandant militaire de l’Assemblée Nationale une correspondance au  fin de le relancer sur sa demande d’avoir un deuxième garde du corps suite à sa lettre du 06 juillet dernier. Au cas où  son vœu ne sera pas exhaussé le député rend responsable le commandant militaire des déconvenues éventuelles dont il  sera objet. Il écrit dans la correspondance qu’il prend à témoin la Représentation nationale et le peuple béninois. En effet, l’honorable Zoumarou déclare qu’il n’existe pas de jour où les menaces ne s’abattent plus sévèrement sur sa personne. Pour cette raison il demande que les dispositions soient prises pour renforcer sa sécurité. Mais depuis lors le commandant militaire fait la sourde oreille, arguant que si un garde du corps est bien formé il peut faire face aux éventuels agresseurs. Balayant du revers de la main cet argument, l’honorable Zoumarou demande au commandant si c’est en raison de leur formation que certains agents de sécurité  sont groupés par trois ou cinq au service d’une seule autorité comme c’est le cas de certains députés qui ont rejoint la mouvance. Il taxe le commandant de traiter de façon discriminatoire les députés selon leur position politique. Pour finir il rappelle au commandant que l’armée est neutre et républicaine et qu’en étant le commandant militaire de l’Assemblée, il n’est pas au service d’un homme ou d’un système mais au service de toute l’Institution.


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  •  Par Fodé Kéita ( L'inter de Bamako-Hebdo) L’on ne rappellera jamais assez que le vent du changement qui a ravagé l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) a permis à la France néo-coloniale de changer de fusil d’épaule vis-à-vis de son pré carré colonial d’hier et néo colonial d’aujourd’hui. Ainsi, au fameux sommet de la baule (France) de 1990 qui a réuni les présidents et chefs de gouvernements d’Afrique et de France, le président français de l’époque, M. François Mitterrand (pais à son âme), ne s’est pas offusqué de dire à la face de ses hôtes africains que l’aide de la France sera désormais subordonnée à l’instauration de la démocratie sur le continent.

    Mais, il a soigneusement passé sou silence le fait que les dictateurs africains qu’il avait en face étaient non seulement les produits de la politique antidémocratique et ennemis des peuples de la France, mais aussi que c’est cette même France qui a été le cerveau et le soutien financier et économique aux dits dictateurs africains.

    M. François Mitterrand n’a pas aussi osé dire à la face de ses invités africains que la France reste fidèle à l’odieuse idéologie de son ministre de la colonie en la personne de Jules Ferry, idéologie selon laquelle « Rayonner sans agir, sans se mêler aux affaires du monde, pour une grande nation comme la France, c’est abdiquer. »

    L’on comprend donc pourquoi, à la faveur du vent de l’est, le président François Mitterrand a exigé des chefs d’Etat africains qu’ils balaient proprement devant leurs portes, tout en oubliant ou en feignant d’oublier que la démocratie française ne fait qu’affamer les peuples démunis de la France et du reste du monde.

    Balayer devant nos portes, c’est instaurer chez nous la démocratie à la française comme moyen de spolier davantage nos peuples travailleurs. Moussa Traoré et Hissen Habré du Tchad avaient averti que la démocratie n’est pas une camisole de force. Comme pour dire que l’Afrique doit choisir sa propre démocratie convenable aux réalités socio- économiques africaines. Ce n’est pas une façon de dire ici « coup de chapeau » à l’Union démocratique du peuple malien du général- bazin.

    Bien au contraire, nous n’avons jamais cru en la démocratie de Moussa Traoré. Mais nous voulons simplement dire que comme l’ont dit Habré et Traoré, la démocratie imposée du dehors ne peut servir les intérêts supérieurs des peuples africains et en particulier celui du Mali.

    La démocratie imposée à l’Afrique ne sert que l’impérialisme et ses représentants africains

    Aujourd’hui, les peuples africains vivent impuissamment les affres de la démocratie occidentale capitaliste imposée à l’Afrique par des irréductibles ennemis de ses peuples. Il parait chaque jour davantage que la démocratie en cours sur notre continent est un mécanisme sophistiqué de spoliation et d’embrigadement de nos travailleurs.

    Le mode d’élection et les pratiques des démocrates africains en sont des preuves irréfutables.

    Le mode d’élection en Afrique et donc au Mali est un mécanisme d’usurpation du pouvoir dans la mesure où les voix s’achètent dans les urnes comme de petits pains et cela n’est pas un secret pour personne. Les politiciens sont convaincus qu’ils n’ont nullement la possibilité de convaincre les citoyens quant à leur volonté de traduire dans les faits les aspirations profondes et légitimes de leurs peuples. Ces peuples se rendent de plus en plus à l’évidence que la démocratie qu’on leur impose ne peut servir véritablement leur cause.

    Le mode d’élection aujourd’hui fonctionnel en Afrique brille par l’escroquerie, le népotisme, l’affairisme, l’achat grotesque des consciences populaires africaines, les combines et cela par des femmes et des hommes qui ne jurent que par et pour des intérêts sordides inavouables.

    Nos élections sont aujourd’hui comparables à des ventes aux enchères avec comme règle fondamentale du jeu : « Qui dit mieux » . C’est-à-dire qui a plus de billets de banque à distribuer. La seule et macabre fausse note de cette « philanthropie » des politiciens africains et donc avant tout malien, c’est que les millions mis à service pendant les joutes électorales seront lâchement récupérés sur les pauvres électeurs sous forme de taxes, d’impôts et de cotisations sans nombre déterminé surtout quand ils perdent la partie.

    C’est dire que l’écrasante majorité des politiciens maliens mobilisent à peine leurs propres familles tellement ils ont perdu toute crédibilité. Ainsi donc, les élections à la bourgeoisie telles que nous les connaissons en Afrique et donc au Mali ne peuvent porter aux affaires les vrais patriotes, les hommes acquis à la cause des masses travailleuses.

    Il ne faut donc pas se faire des illusions, les élections que nous connaissons en Afrique sont commandées et soutenues par la démocratie de type bourgeois.

    C’est donc dire qu’elles ne peuvent servir que les seuls intérêts égoïstes de ceux qui détiennent l’argent. Autrement dit, les démocraties imposées à nos peuples par l’impérialisme et ses représentants africains ne peuvent servir véritablement les intérêts supérieurs de nos peuples. Ces démocraties ne se fondent que sur des concepts creux comme la liberté de presse, d’opinion, de conscience, les droits de l’homme, la liberté d’entreprendre, le multipartisme intégral au Mali.

    Bref, tout le bonheur terrestre est prévu dans les mots mais dans la vie pratique les peuples ne connaissent que misère et désolation.

    Au Mali, la faim, la malnutrition, la disette, les maladies de tous genres, tout cela accompagné et aggravé par une flambée inhumaine des prix des marchandises et surtout des denrées de première nécessité comme le riz, le mil, le lait, le sucre, l’huile, l’on ne peut dire tout haut que la démocratie sert les intérêts de nos masses laborieuses. Tous ceux de l’opinion dite « internationale » et nationale qui se permettent de dire que notre démocratie se porte bien se moquent tout simplement des masses laborieuses de notre pays.

    Cette démocratie assassine l’avenir de ces millions de femmes, d’hommes et d’enfants qui ont versé leur sang pour que triomphe ce qu’il convenait d’appeler « Mouvement démocratique » . Ceux de l’intérieur comme de l’extérieur qui veulent savoir jusqu’où va la déconfiture de notre démocratie doivent se rendre dans les rues, les maisons, les marchés pour interroger les masses au lieu de s’enfermer dans les présentations télévisées qui camouflent notre vie réelle.

    Aujourd’hui, la déconfiture de notre démocratie n’est plus à démontrer. Il faut donc une démocratie radicalement différente : celle qui sauvegarde les intérêts supérieurs de nos peuples laborieux.

    A ce seul prix, on peut parler de démocratie en Afrique et donc avant tout au Mali à savoir le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple.


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  • Mamadou Tandja, un démocrate ditacteur ou un ditacteur démocrate ?

    Alors que son mandat arrive à terme le 22 décembre 2009, il prend les précautions pour s'accrocher

     au pouvoir:  il dissout l'Assemblée Nationale et va au termes de l'art 49 de la Constitution de 2004

    organiser un référendum, malgré l'avis défavorable de la Cour Constitutionnelle et la fronde de

    l'opposition. A l'issu de ce référendum, il va ou décréter une transition de 3 ans ou bien installer

    une Assemblée aux ordres et bonjour les dégâts: selon toi Tanja est-il un démocrate

    ditacteur ou un ditacteur démocrate?


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