Une réforme constitutionnelle partielle de la loi fondamentale algérienne est intervenue très tôt ce matin du mercredi 12 novembre 2008 dans la capitale algérienne. Les parlementaires algériens se sont attelés à modifier sans débats politiques comme se fut le cas en 1996 un article de la Constitution; du coup le mandat du président de la République est désormais illimité et le poste de chef du gouvernement est remplacé par un premier ministre qui n'aura plus besoin de l'onction du Parlement. Et c'est Abdelaziz Bouteflika qui se réjouit de cette réforme depuis son El Mouradia, le palais présidentiel algérien. Après son élection en 2004, il ne fait l'ombre d'aucun doute que ce dernier lorgne un troisième mandat dont les portes lui sont grandement ouvertes;par 500 voix pour 21 contre les parlementaires algériens ont réussi leur coup. Le plus heureux de tous, Bouteflika attrend la fin de son 2è mandat en avril 2009 pour se proclamer encore Président.