• Article publié dans Le Journal « Le Télégramme », no 909 du Lundi 10 juillet 2006, dans le cadre du démarrage de la Formation sur les enjeux des NTIC
    10 ORGANES DE PRESSE HONORES


    Un atelier de formation s'ouvre ce jour au siège de l'Observatoire de la Déontologie et d'Ethique dans les Médias (ODEM) pour une durée de 4 jours. Cet atelier qui se déroulera du 10 au 14 juillet prochain concerne 10 organes de la Presse écrite de la place. Par Martin Aïhonnou

    Au total 10 journalistes venus des organes de Presse : Le Télégramme, Le Républicain, Fraternité, Le Point au Quotidien, L'Autre Quotidien, L''Informateur, Le Dominical, Mutation...retenus après une phase de sélection vont bénéficier d'une formation sur les enjeux des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication ( NTIC). Vue l'importance des Technologies de l'Information et de la Communication ( TIC) dans les Mass-médias, les participants à L'atelier vont bénéficier d'un savoir supplémentaire dans le domaine des TIC. Au cours de cette formation, ils vont apprendre à créer leur propre site Web. Aussi vont-ils apprendre à mettre en ligne les articles et dossiers qu'ils vont produire sur les enjeux des NTIC. Ce jour l'atelier démarre par un résumé de 1500 signes de l'ouvrage du journaliste sénégalais spécialisé dans les TIC Alain Just Coly, intitulé Ecrire sur les enjeux des NTIC, à présenter par les participants. L'atelier qui porte sur le thème : » Les Médias ouest-Africains et les enjeux des NTIC » est organisé par l'ODEM en partenariat avec le Réseau des journalistes pour les Droits de l'Homme
    ( RJDH) du Niger, le Centre National de Presse Norbert ZONGO du Burkina Faso, l'Institut Panos Afrique( IPAO) et le Fonds francophone des Inforoutes ( FFI).

    2 commentaires
  • L'avènement au Bénin des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication en 1995 a imprimé chez le Béninois de nouvelles manières de communiquer. Plus de 10 ans après, l'informatique et l'Internet restent et demeurent des outils de développement dans un monde devenu un village planétaire. Le Bénin, un petit point du Globe ne peut pas rester en marge de cette révolution technologique. Il doit au plus vite se frayer un passage sur cette « autoroute planétaire » pour accroître les indices de son développement.

     

    Martin Aïhonnou


     

    Boni Yayi, Président du Bénin, n'est pas Bill Gates, le géant de Microsoft,  mais il veut faire des  Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) un créneau de développement. M. Désiré Adadja, conseiller aux Télécommunications du  Chef de l'Etat, le Dr. Boni Yayi, a déclaré lors du Forum International sur la Cybercriminalité qui s'est tenu à Cotonou le 17 mai dernier que : «  le Président Boni Yayi compte sur le secteur des Télécommunication et des TIC pour faire du développement ». Avec l'ère du changement qui souffle au Bénin, l'enjeu des TIC pour réduire la pauvreté n'est plus à démontrer. Avec la volonté affichée du Président de la République du Bénin, les barrières de l'ignorance dans le domaine des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) seront à coup sûr repoussées.


     

    Quels enjeux pour le Bénin ?


     

    Avec la Télécommunication et les TIC (Technologie de l'Information et de la Communication), la vision du gouvernement doit être clairement définie. Ainsi le Bénin étant déjà sur «  l'autoroute des NTIC », l'avènement d'une nouvelle société dans lequel la Télécommunication joue un rôle important ne fera que le bonheur des populations. «  La convergence dans la communauté des télécommunications et des médias est une nécessité de nos jours »,  affirme Hyppolite Djiwan, professionnel des médias. En effet, les populations ont droit à une information juste sans équivoque et équitable à tous ; d'oû une information livrée dans les règles éthique et déontologique. Le Bénin en s'efforçant de bâtir une véritable société de l'information, doit dès maintenant travailler à revaloriser ce secteur afin que d'ici à l'an 2025 chaque Béninois se sente vraiment épanoui grâce aux Technologies de l'Information et de la Communication. M. Sègnon QUENUM, directeur de l'Observatoire des Opportunités d'Affaires du Bénin (OBOPAF), lors d'une session d'informations sur les opportunités d'affaires, en mars 2005 à Porto-Novo, a affirmé : «  Le Système Informatisé de Gestion des Opportunités d'Affaires appelé SIGOA- TOPS est un système tout particulier avec lequel tout opérateur économique peut depuis le Bénin acheter ou vendre sur Internet ». Par ailleurs, ajoute t-il «  ce système a pour objectif la gestion des contrats commerciaux durant les foires, expositions et rencontres acheteurs/ vendeurs, de plus il facilite l'accès plus direct et plus rapide aux échanges entre les pays membres de la CEDEAO ». Si le Bénin venait à s'approprier véritablement ce dispositif de Communication, il n'y a pas de raison que le développement tant rêvé ne soit pas à la portée de chaque Béninois.


     


     

    Les freins du développement


     

    Le dernier rapport des Nations Unis sur la Société Mondiale de l'Information classe le Bénin au 108è rang sur les 115 pays que concerne l'enquête. Voilà une statistique qui fait réfléchir et qui rend compte des défis qui restent à relever au Bénin en matière des Technologies de l'Information et de la Communication. Mais le niveau assez bas du progrès technologie au Bénin, dépend de plusieurs facteurs. «  L'ordinateur est encore un luxe dans les ménages au Bénin », révèle M. Capo-Chichi, Directeur Général du projet CERCO, lors de la 141è anniversaire de l'Union Internationale des Télécommunications( UIT), célébré à Cotonou le 17 mai dernier. La problématique des Tics au Bénin repose sur deux pôles : l'un est lié à l'individu et l'autre aux moyens disponibles dans le secteur. Ainsi par exemple «  à Natitingou », une ville du nord- Bénin, affirme M. Capo-Chichi, les élèves ne savent pas ce qu'on appelle ‘' clavier'' ». Pire, certaines grandes sociétés d'Etat n'ont pas de site Web et si elles l'ont, il est rarement activé ; il en est de même pour les adresses e-mail de certains Béninois qui communiquent très peu par ce mode de communication, or il ne coûte rien d'en avoir une. C'est une vérité de Lapalisse qu'il n'y a pas de développement sans télécommunication et pour relever le niveau du progrès technologie au Bénin, il va falloir briser certaines barrières. D'abord commencer à résoudre les difficultés d'accès à Internet et réduire le coût des services. Aussi le gouvernement du Bénin doit-il trouver les voies et moyens pour rendre l'Internet gratuit sur toute l'étendue du territoire. Sans oublier le projet d'introduction de l'Internet dans toutes les écoles qui doit mobiliser environ 100 milliards. Enfin pour un véritable envol des Tics au Bénin, il faut que le gouvernement qui a l'initiative des lois concurremment avec l'Assemblée Nationale crée un cadre législatif pour permettre l'éclosion des initiatives privées. La lutte contre la cybercriminalité et la recherche de la cybersûreté passent par l'élaboration des textes juridiques et réglementaires qui garantissent le développement des Tics au Bénin comme aux Etats-Unis 1ère Société Mondiale de l'Information (le Canada 6è et la Tunisie 36è).


     

    Arrêt sur un pays !


     

    L'Estonie un petit pays du monde, 10 fois plus petit  que le Bénin est déjà dans la haute société mondiale  de l'information. Un rapport a révélé en 2005 que 2 enfants estoniens sur 3 sont déjà sur internet. De ce fait, le niveau technologique des Estoniens est très avancé pour la simple raison que les 2/3 de la population estonienne s'est appropriée les outils de développement que sont les Technologies de l'Information et de la Communication. Ainsi chaque Estonien peut avoir des données en temps réel sur toutes les activités engageant la vie de l'Etat. L'exemple de l'Estonie inspire donc admiration. Les enjeux des Tics pour réduire la pauvreté au Bénin et repousser les barrières du développement restent encore un défi à relever. Il  faut donc rebâtir au Bénin l'architecture de la télécommunication qui reste et demeure les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). Il y va du développement du Bénin, petit pays situé en Afrique de l'ouest entre le Togo et le Nigéria.


     

    votre commentaire
  • Compte rendu de l'ouvrage

    Ecrire sur les enjeux des NTIC


     
    Ecrire sur les enjeux des NTIC est un ouvrage rédigé par Alain Just COLY, journaliste sénégalais. Edité en juin 2005, l'ouvrage a été publié par l'Institut Panos Afrique de l'Ouest. Subdivisé en sept chapitres, l'ouvrage aborde dans sa globalité la question cruciale des Technologies de l'Information et de la Communication. Abordant la Société de l'Information qui est une émanation de l'Américain Norbert Wiener en 1948, Alain Just Coly, auteur de l'ouvrage estime qu'à l'heure oû l'Afrique se bat encore pour que les gens aient un meilleur accès à l'information et au savoir, il existe déjà une «  démocratisation poussée » des mentalités et de l'opinion dans les Tic, histoire de dire que la révolution numérique a déjà amorcé le développement de l'Afrique. Néanmoins, l'auteur avertit qu'il existe encore une « fracture numérique » entre les pays du Nord et les pays du Sud, tant que les pays en voie de développement ne vont pas véritablement s'approprier cet outil important de développement. D'oû il s'avère que les gouvernants africains trouvent des voies et moyens pour réduire cette fracture numérique et accélérer la réalisation des objectifs du développement pour le Millénaire en utilisant les Tic. S'agissant de la place des Tic dans la Presse, il apparaît clairement que les  Tic occupe une place prépondérante dans le domaine des mass-média oû l'ère du numérique a fait beaucoup de progrès dans le domaine. Ainsi l'avènement du PAO  (Publication assistée par ordinateur) en 1980 a bouleversé les habitudes dans les rédactions et a fait avancer les entreprises de Presse. Ecrit dans un style facile, l'ouvrage de Alain Just Coly est très original en ce sens qu'il aborde la question globale du savoir dans le domaine des Tic. En sa qualité de journaliste spécialisé dans les TIC, Alain Just Coly a écrit un document utile à plus d'un titre aux internautes. Son ouvrage représente un chez-d'œuvre dans la bibliographie des Tic. Au nombre des astuces à avoir  pour écrire un article sur les enjeux des Technologies de l'Information et de la Communication, l'auteur de l'ouvrage énumère quelques pistes de réflexion qui pourraient être normalement utile à tout journaliste ayant choisi l'option de la spécialisation dans les Tic. Ainsi en partageant ses réflexion sur les questions des Nouvelles technologies et l'Internet, Just Coly fait un bref historique de l'Internet, tout en essayant de faire comprendre ce que sait que la Société de l'Information. Journaliste Tic lui aussi, il aborde la technique d'écriture sur les Tic. Avant d'informer ses lecteurs sur les grands concepts de la Technologie, il met à la disposition de son lectorat quelques sources importantes d'information en ligne. C'est donc pour mieux comprendre le réseau en toile d'araignée qui a commencé son petit bonhomme de chemin en 1969 que le journaliste sénégalais Alain Just Coly a consigné dans un document des informations indispensables sur les Tic.

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique