• Le désormais ex-ministre de l’Energie, de l’eau et de la recherche pétrolière, Barthélémy Kassa, élu député dans la 3è circonscription électorale, venu au Palais des gouverneurs, ce samedi 16 mai, pour prendre part à la cérémonie d’installation des députés de la 7è législature, n’a pas pu se dérober des journalistes qui voulaient lui poser des questions sur l’argent de l’eau octroyé par les Néerlandais. Surpris par la curiosité trop poussé des journalistes, qui cherchaient la vérité des faits, le député Kassa, n’hésite pas à lancer des bourdes aux confrères : « Vous êtes bourrés de beaucoup de choses dans la tête, malgré tout ce que je viens de vous dire, vous ne m’avez pas compris ? » ; « Homme méchant, c’est vous qui ne voulez pas que je siège ». « Si vous m’écoutez mille fois, c’est ce que je vous dis que je vais dire », a dit le ministre sur l’insistance des hommes des médias ; resté sur la défensive, tout au long de l’interview, le député Kassa, laisse entendre : « je ne peux jamais être cité comme auteur des faits ». Il a estimé qu’il a démissionné pour la manifestation de la vérité et qu’à aucun moment, la responsabilité du ministre qu’il était n’était engagé. Interrogé sur la théâtralisation de sa démission, le député Kassa, ironise et dit qu’il n’est pas acteur, qu’il n’est pas sur scène et qu’il ne fait pas du théâtre. En rappelant les irrégularités relevées par le rapport d’audit, à savoir : la surfacturation, le saucissonnage des marchés pour empêcher les appels d’offres et la non éligibilité du programme, l’ex-ministre Barthélémy Kassa, balaie du revers de la main son implication ; il jette plutôt le tord sur ses collaborateurs, c’est-à-dire, les coordonnateurs de projets, les directeurs des services sectoriels, qui eux doivent répondre des faits reprochés dans le projet PPEA II, par la partie néerlandaise ; car ,dit-il, il faut connaître l’organigramme d’un ministère et son fonctionnement pour savoir que le ministre n’intervient dans la chaîne. L’actualité est encore brûlante sur la question des trois milliards, mais le nouveau statut de l’ex-ministre complique la manifestation de la vérité. Que faire ?

    Par Martin Aïhonnou

     

     


    votre commentaire
  • Barthélémy Kassa sur la défensive : « Je ne peux jamais être cité comme auteur des faits »

     

    Par Martin Aïhonnou

     

     


    1 commentaire
  • Live Blog En live depuis le Palais des gouverneurs l'installation des députés de la 7è législature
     

    <script type="text/javascript">// <![CDATA[ window.cilAsyncInit = function() { cilEmbedManager.init() }; (function() { if (window.cilVwRand === undefined) { window.cilVwRand = Math.floor(Math.random()*10000000); } var e = document.createElement('script'); e.async = true; var domain = (document.location.protocol == 'http:' || document.location.protocol == 'file:' ) ? 'http://cdnsl.coveritlive.com' : 'https://cdnslssl.coveritlive.com'; e.src = domain + '/vw.js?v=' + window.cilVwRand; e.id = 'cilScript-937403ec3a'; document.getElementById('cil-root-stream-937403ec3a').appendChild(e); }()); // ]]></script>


    votre commentaire
  • Un atelier de formation et d’information a été ouvert les 14  et 15 octobre 2014 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo, sur le projet de loi fixant le régime des armes et munitions en République du Bénin. Organisé au profit des honorables députés par la commission des relations extérieures , ladite commission a reçu l’appui financier du Pnud à travers le Projet d’appui au renforcement et à la modernisation de l’Assemblée nationale (Parman).

    Par M. A.

    L’atelier vise à « faire bénéficier de l’éclairage de plusieurs experts en matière d’armes et munitions sur ses questions essentielles et sur d’autres questions et également permettre aux députés d’harmoniser leur point de vue et contribuer à favoriser l’examen de ce projet de loi », a rappelé, l’honorable Raoul Bio Kansi, président de la commission des relations extérieures à l’Assemblée nationale, à l’ouverture des travaux. Etant donné que le vote de cette loi préoccupe les plus hautes autorités de notre pays et surtout l’institution parlementaire ; c’est pour cela que « Dans un contexte caractérisé par l’ampleur inquiétante de la prolifération des armes légères et de petits calibres, le député Bio Kansi se demande s’il ne faut pas interdire le montage et l’importation des armes perfectionnées . Il urge donc, à l’en croire, qu’on canalise tout ceci par un arsenal juridique en vue de le contrôler au lieu de rester dans l’informel. Il a enfin rappelé que le 15 mai 2009 dernier, le Parlement béninois avait donné l’autorisation de la publication de la convention de la Cedeao sur les armes légères et de petits calibres, leurs munitions et autres matériels connexes. L’honorable Bio Kansi rassure que  l’examen et le vote de la loi va intervenir au  cours de cette 2è session ordinaire de l’année 2014. Trois communications ont été délivrées au cours de cet atelier. Il s’agit de « l’état des lieux des armes et munitions en République du Bénin », des « mécanismes opérationnels de contrôle des armes et munitions au Bénin » et enfin la « coopération internationale en matière de contrôle des armes et munitions ».


    votre commentaire
  • L’église catholique du Bénin maintient toujours sa position de veille dans la cité. Depuis l’historique conférence des forces vives de la Nation de février 1990, où le feu Monseigneur Isidore De Souza a joué sa carte pour empêcher que le navire ne chavire, il est a remarqué que les prélats du Bénin n’ont de cesse de monter de temps en temps au créneau pour jouer le rôle qu’est le leur dans l’édification d’une société de justice et de paix, dans un environnement où la gouvernance n’est pas au faîte des aspirations du peuple. Qu’il vous souvienne les récentes incursions sur la scène politique du locataire du siège métropolitain de l’archidiocèse de Cotonou, son excellence, Monseigneur Antoine Ganyé, administrateur apostolique du Bénin. C’est donc pour préserver cette paix que des voix autorisées s’élèvent dans la cité pour tirer la sonnette d’alarme sur ce qui est une gouvernance qui fait prendre des vessies pour des lanternes. Pour un peuple, il faut non seulement l’eau, le pain, mais aussi la justice et la paix. J’ose croire que si le panier de la ménagère se réduit de jour en jour, c’est qu’il n’y pas suffisamment du pain, alors qu’on nous miroite tous les jours une croissance flatteuse de 6%. Pas de Pain, pas de Paix et l’Eglise catholique est dans son rôle messianique de réclamer du Pain pour tout le monde. La nonciature, expression de la délocalisation du Vatican au Bénin, valide elle-même la démarche. Le mercredi 06 août 2014 au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. S.E. Mgr Brian Udaigwe, Nonce Apostolique du Bénin et du Togo, est allé dire au président Mathurin Coffi Nago que le Bénin est un carrefour de la paix dans la région, voire dans le monde. L’éditorialiste, crois que pour cette seule raison, aucun gouvernant, qu’il soit issu de la cuisse de Jupiter ou non, ne peut et ne doit, d’aucune manière, mettre en péril, le label démocratique du Bénin. Si le Nonce  reconnait qu’il y a des erreurs, des choses qui ne marchent pas bien comme un peu partout, il fait foi et se dit  optimiste, mais il ne verse pas dans un optimisme béat, car, avoue t-il, le Bénin a encore beaucoup à donner au monde. En s’inscrivant sur la voie de l’artisan de paix, tout citoyen lambda devrait normalement promouvoir dans la cité, la charité, la justice, l’égalité, l’amour du prochain et la tolérance : des valeurs nécessaires pour la cohésion, la paix et le développement de la démocratie. Rien ne vaut la paix, les aînés ont déjà parlé. La paix est un comportement, la gouvernance aussi. Merci pour l’attention!

    Par Martin Aïhonnou


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique