• Après l'ouverture de la 2è session ordinaire de l'Assemblée Nationale
    LES DEPUTES ADOPTENT EN PLENIERE L'ORDRE DU JOUR PORTE A 47 POINTS
    ( Une nouvelle plénière pour vendredi prochain)



    Les députés sont allés vite en adoptant au lendemain de la 2è session ordinaire qui s'est ouverte le jeudi dernier, l'ordre du jour de la session qui passe désormais de 46 points à 47 après l'introduction d'une nouvelle proposition de loi. Le Président Antoine Idji qui a présidé la séance à faire savoir à ses collègues  députés qui travailleront en commissions d'accélérer les travaux surtout au niveau des projets de ratification ; à en croire le Président Idji, dès que possible même les rapports oraux des travaux pourront être présentés à la plénière aux fins de procéder rapidement à leur vote. La prochaine plénière serait programmée pour vendredi prochain le temps de permettre aux commissions d'apprêter leurs rapports. Présentement, c'est le  premier vice Président de l'Asemblée Nationale, Léon Bani Bio Bigou qui garde les clés de l'Institution et c'est à lui qu'il reviendra de présider les toutes prochaines plénières, étant donné que le Président Antoine Idji s'envolera demain pour le Qatar dans le cadre d'un forum sur les démocraties nouvelles ou rénovées. Le 2è vice Président, lui, est depuis bientôt deux mois en mission en RDC dans le cadre des élections présidentielles qui connaîtront demain l'épilogue du 2è tour.Par Martin Aïhonnou


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  • IDJI FAIT LE DISTINGUO ENTRE UNE DEMOCRATIE DE DEVELOPPEMENT ET UNE DEMOCRATIE DE "PRESTIDIGITATION"

    Les députés de la 4è législature ont fait leur dernière
    rentrée parlementaire ce jour au Palais des gouverneurs à Porto-Novo en présence
    des Présidents des Institutions de la République ; des membres du
    gouvernement, des diplomates accrédités au Bénin, du préfet Inès Aboh  et
    des sages et notables de Porto-Novo. A l ‘occasion de cette dernière
    rentrée qui constitue le dernier virage avant les prochaines élections législatives,
    Antoine Idji, Président de l'Assemblée Nationale parle à tous les Béninois
    d'une  démocratie qui gagne en maturité
    pour que chaque citoyen se sente concerné par la lutte pour son enracinement et
    son rayonnement au-delà des frontières du pays. A l'endroit de ses collègues
    députés, il a souhaité qu'ils demeurent « les gardiens du temple »
    afin le Parlement béninois continue de garder ses lettres de noblesse. Il n'a
    pas manqué d'inviter ses collègues  à se
    mettre rapidement au travail pour que tous les 46 points inscrits à l'ordre du
    jour soient épuisés. Lire son discours d'ouvertur

     


    REPUBLIQUE DU BENIN


    ASSEMBLEE NATIONALE


    4è LEGISLATURE


    Mesdames et Messieurs les Présidents des institutions de la République,

    Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,


    Mesdames et Messieurs les membres du Corps Diplomatique et consulaire, Mesdames et Messieurs les Représentants desOrganisations Internationales,


    Monsieur le Grand Chancelier de l'Ordre National


    •Madame le Préfet des Départements de l'Ouémé et du Plateau


    • Monsieur le Maire de la Ville de Porto-Novo,


    Mesdames et Messieurs les Officiers Généraux et Officiers


    Supérieurs du haut Commandement Militaire,


    •Mesdames et Messieurs les anciens Députés à l'Assemblée


    Nationale, et Messieurs les Notables et Sages de la Ville de  Porto-Novo,


    Mesdames et Messieurs les Honorables Invités,


     


    •  Mes Chers Collègues,


    Mesdames et Messieurs,Nous sommes particulièrement touché de l'honneur que


    vous nous faites en assistant aussi nombreux à la


    présente cérémonie d'ouverture solennelle de la


    deuxième session ordinaire de l'année 2006,  la


    dernière de la 4ème législature de l'ère du Renouveau


    Démocratique.


    Aussi, au nom de tous mes collègues Députés, je vous


    dis merci. Merci pour votre assistance à nos côtés.


    Merci pour votre engagement constant. Merci d'avoir


    soutenu de manière conséquente, le parlement béninois,


    parce que sans  parlement  il n'y a pas de démocratie


    béninoise.Oui, Chers Collègues,


    La mission dévolue par la Constitution du 11 décembre


    1990 à la 4ème législature arrivera à son terme dans


    quelques mois, et ce n'est pas sans une certaine


    émotion que je prends la parole devant vous, ce jour,


    en cette occasion solennelle.


    Dans quelques semaines, en effet, nous sommes appelés


    à remettre nos mandats entre les mains du peuple


    souverain. Je sais d'avance que certains d'entre nous


    ne reviendront pas en cet hémicycle en avril prochain,


    soit parce qu'ils auront choisi de faire autre chose,


    soit parce que leurs mandants leur auront délivré le


    carton rouge fatal de non satisfaction pour la mission


    accomplie. Peu importe, je sais que nous poursuivrons


    ensemble les combats généreux qui nous ont unis si


    harmonieusement depuis bientôt quatre (4) ans, dans


    une assemblée dont les mérites ont été trop souvent


    négligés. Je suis sûr que l'histoire nous fera justice


    ! Le peuple lui-même nous fera justice ! Parce que


    vous avez accompli votre mission combien difficile


    avec dévouement et abnégation dans la pluralité de vos


    opinions et de vos appartenances politiques

    Votre présence régulière en plénière et dans les


    travaux en commission, l'examen minutieux des dossiers


    qui vous sont soumis, vous ont déjà permis d'adopter


    plus de 120 lois, très souvent des textes d'une grande


    importance :


    - La loi portant orientation de l'éducation nationale;


    - La loi portant composition, organisation,


    fonctionnement et attributions de la Cour Suprême ;


    - La loi portant Statut général des personnels


    militaires des Forces Armées béninoises ;


    - La loi portant Code de l'Electricité en République


    du Bénin...deviendrait fastidieuse. 


    S'agissant du contrôle de l'action gouvernementale,


    dont l'objectif est d'assurer et de garantir la


    transparence dans la gestion des affaires publiques,


    la 4ème  législature a atteint un record en posant non


    seulement de très nombreuses questions au gouvernement


    mais aussi en constituant une bonne dizaine de


    commissions parlementaires d'information, d'enquête et


    de contrôle. Les conclusions des travaux de quatre de


    ces commissions ont fait l'objet de publication sous


    forme de plaquettes, disponibles sur le site Web de


    l'Assemblée Nationale, auxquels peuvent avoir accès


    les citoyens béninois et ceux du monde entier.


    Il convient de rappeler qu'à la suite de la commission


    parlementaire d'enquête et de contrôle sur la liste


    électorale permanente informatisée (LEPI), nous avons,


    et ce pour la première fois depuis l'avènement du


    Renouveau Démocratique, examiné une procédure de


    saisine de la Haute Cour de Justice faisant ainsi


    progresser d'un cran notable, le fonctionnement de nos


    institutions. Bravo ! Mesdames et Messieurs les


    Députés !!!


    Vous avez démontré à nos populations que le parlement


    reste solidement attaché aux valeurs cardinales de la


    bonne gouvernance.


    Nous sommes parvenus à ces résultats malgré les


    conditions de travail assez difficiles qui sont encore


    malheureusement les nôtres à l'Assemblée Nationale.


    Ces résultats ont été obtenus aussi grâce aux efforts


    menés ensemble dans le sens du renforcement des


    capacités et de la modernisation de l'Assemblée


    Nationale : près d'une centaine de séminaires


    d'information et de formation de toutes sortes, aussi


    bien au profit des Députés qu'à celui des


    fonctionnaires parlementaires, ont été organisés.


    Nous nous sommes attelés aussi à certains travaux


    utiles : le câblage du Palais des Gouverneurs et du


    Secrétariat Général Administratif, la création du site


    web de l'Assemblée Nationale, l'acquisition


    d'importants lots de matériels de travail de toutes


    natures, pour ne citer que ceux-là, cet effort a


    permis de doter notre parlement d'équipements modernes


    et l'engagement en faveur de la modernisation et du


    renforcement des capacités du parlement devra être


    poursuivi. C'est le lieu, ici, de réitérer notre reconnaissance à


    nos partenaires au développement  dont la sollicitude


    à l'endroit de l'Assemblée Nationale est restée


    constante. Le soutien qu'ils nous accordent traduit


    avec éloquence, l'importance qu'ils attachent au rôle


    de notre parlement.


    Mesdames et Messieurs les Représentants des missions


    diplomatiques et consulaires,


    Mesdames et Messieurs les Représentants des


    organisations internationales,


    Je vous exprime, au nom de l'Assemblée Nationale, nos


    sincères remerciements et notre profonde gratitude.

    J'insiste sur le renforcement des capacités, parce


    qu'il n'est de parlement véritable que doté des moyens


    de travail appropriés, en matériel comme en ressources


    humaines.


    Et nous devons, ensemble, poursuivre nos efforts,


    nous, Béninois, d'abord, et vous aussi, partenaires


    attentifs, de tous les autres pays du monde ou des


    organisations internationales.


    Nous Béninois, en particulier, nous devons nous


    convaincre que sans un parlement fort et jouant


    correctement son rôle, aux côtés des autres


    institutions constitutionnelles, évidemment, sans un


    parlement fort, dis-je, l'aura de notre pays dans le


    monde serait ramenée à sa plus simple expression.


    L'espoir né du succès de la Conférence nationale des


    Forces vives en février 1990, s'est maintenu, malgré


    tout, après seize années d'expériences démocratiques,


    dans une Afrique de l'Ouest tumultueuse, sur un


    Continent qui s'interroge et qui doute, dans un monde


    dangereux, impitoyable, il faut pourtant que la flamme


    que nous avons ensemble allumée continue de briller.


    Béninoises et Béninois, nous devons rester à la pointe


    de tous les combats démocratiques, c'est-à-dire des


    combats pour l'eau potable pour tous, un centre de


    santé fonctionnel pour tous, une école pour tous nos


    enfants, le travail, le pain, la paix et la liberté


    pour tous !!! Ce ne  sont pas là seulement des mots !


    Ce sont des faits, ce sont des actes, ce sont des


    valeurs. Des valeurs et des faits sans lesquels la


    démocratie ne serait que prestidigitation


    intellectuelle ou formelle, et verbiage creux pour nos


    peuples.


    L'Assemblée nationale doit porter ces valeurs aux


    quatre coins du Bénin mais aussi essayer de les


    incarner et de les représenter au mieux partout en


    Afrique, partout dans le monde ! Alors peut-être, les


    graves incertitudes des temps présents sur le


    continent évolueront vers des lendemains qui chantent.


    Mes Chers Collègues,


    En ouvrant la dernière session ordinaire de notre


    législature, j'ai voulu partager avec vous ces


    réflexions, et nous rappeler que nous sommes, que nous


    devons demeurer les gardiens vigilants du temple, pour


    que l'espoir demeure, d'abord chez nous au Bénin mais


    aussi partout en Afrique, et que sa flamme nous


    éclaire tous.


    Encore une fois merci à tous nos invités !


    Merci à vous, Mesdames et Messieurs les Députés, pour


    votre attention !


    Cette session est exceptionnellement chargée, et


    exigera de chacun d'entre nous un effort exceptionnel,


    pou examiner le projet de budget, pour examiner tous


    les textes nécessaires à la tenue à bonne date et dans


    les meilleures conditions des prochaines élections


    législatives, pour mettre en place et à temps la CENA,


    pour examiner aussi un certain nombre d'autres textes


    qui sont à notre ordre du jour, et qu'il me plairait


    beaucoup de voir aboutir au cours de la présente


    législature.


    Alors donc, au travail, et du courage mes Chers


    Collègues !


    Merci de m'avoir prêté votre attention !


    Merci beaucoup !Et que Dieu vous garde !


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  •  

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Réunis en plénière de la 2è session extraordinaire, le vendredi dernier sous la présidence de Antoine Idji Kolawolé, les députés de l'Assemblée Nationale ont enfin passé au vote le Budget de l'Institution évalué à plus de 7 milliards de nos frcs. Par Martin Aïhonnou
    <o:p> </o:p>

    D'un coût global de 7.136.622.872, le Budget de l'Assemblée Nationale, exercice 2007 est passé comme une lettre à la poste. Voté à l'unanimité par les députés, le Budget prend en compte 2 aspects. Compte tenu de la lettre de cadrage adressée par le Président de la République, le Dr. Boni Yayi le 11 août dernier, laquelle lettre invitait les députés à tenir compte du marasme économique, la commission des Finances qui a apprêté le rapport voté le week-end dernier a taillé le Budget de l'exercice 2007 sur celui de 2006, évalué à environ 5 milliards et demi. Le supplément du Budget voté à l'unanimité est imputé aux charges induites par les exigences de la fin en mars prochain de la mandature en cours. N'ayant pas de griefs contre le rapport de la commission des Finances, les députés ont donc entériné ce rapport par leur vote massif. Toujours à l'hémicycle, la déclaration officielle de création du groupe parlementaire «  Le changement » a été fait le vendredi dernier par l'honorable Boniface Lamé. Ce nouveau groupe dirigé par l'honorable Candide Azannaï a été crée sur les cendres du groupe parlementaire «  Restaurer l'espoir », volé en éclats suite à la démission inattendue du député Valentin Somassè, ami d'infortune de l'honorable Candide Azannaï. Composé de 10 députés, ce groupe entend désormais soutenir les actions du chef de l'Etat, le Dr. Boni Yayi. Ce jour la plénière se penche sur les 2 autres points inscrits à l'ordre du jour. La 2è session extraordinaire ouverte le 5 septembre dernier prend fin demain.


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />                L'ouverture de la 2è session extraordinaire a été plus tôt faite hier par le 2è vice président de l'Institution, l'hon. Eustache Akpovi. Après que le 1er secrétaire parlementaire, l'hon. Atchodé a donné lecture des communications et après avoir lu le rapport de la 1ère session extra ordinaire, un débat de 10 mn environ a eu lieu autour des points inscrits à l'ordre du jouir. Selon l'hon. Nata le point 2 ne devrait pas figurer dans l'ordre du jouir étant donné qu'il porte sur la décision de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cour Constitutionnelle">la Cour Constitutionnelle</st1:PersonName>, laquelle décision ne devait plus faire objet de débat. Pour ne pas laisser les débats s'enliser, le président de séance a tôt fait de soutenir l'hon. Bernard Davo qui a demandé la suspension des débats pour permettre à la commission des Finances de se pencher rapidement sur le point 1 aux fins d'apprêter son rapport dès lundi prochain. Ainsi fait la plénière est suspendue et reprend probablement le mardi.

    <o:p> </o:p>Démission inattendue au Palais des gouverneurs<o:p> </o:p>

    L'honorable Valentin Somassè vient de déposer sa démission du groupe parlementaire «  Restaurer l'espoir », dirigé par l'honorable Candide Azannaî. Cette démission pour le moins inattendue a surpris plus d'un au Palias des gouverneurs parce que personnes ne pouvait présager d'une telle démission d'autant plus qu'il y a encore quelques jours , l'hon. démissionnaire filait le parfait amour avec celui qu'on nommait l'enfant rebelle de «  maman », allusion faite à Mme Rosine Soglo, présidente du Parti <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Renaissance">la Renaissance</st1:PersonName> du Bénin et présidente du groupe parlementaire RB d'oû ils ont démissionné collectivement il y a seulement quelques mois pour créer le groupe parlementaire « Restaurer l'espoir ». Les raisons officielles qui fondent la démission de l'ami de compagnon ne sont pas encore connues ; mais déjà des mauvaises annoncent que cette démission que vient d'enregistrer le groupe Restaurer l'espoir qui vole du coup en éclat est le revers de la médaille servie


    auparavant à Mme Rosine Soglo qui avait connu un peu de difficultés pour reconstituer son groupe parlementaire. De l'avis de certains observateurs, c'est qu'en politique il n'y a pas d'ami mais des intérêts.


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    4 POINTS INSCRITS A L'ORDRE DU JOUR

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    L'ouverture de la 2è session extraordinaire se fera demain au Palias des gouverneurs sous l'égide de son Président Hon. Antoine IDJI. Sont inscrit à l'ordre du jour 4 points dont :



    1-     Examen et adoption de l'avant projet du budget de l'Assemblée Nationale, exercice 2007



    2-     Examen et adoption du rapport de la commission des lois sur la DCC 06-074 du 08 juillet 2006 relative à la loi no 2006-13 portant révision de l'art 80 de la Constitution du 11 décembre 1990



    3-     Examen et adoption du rapport sur la proposition de résolution portant création d'une commission parlementaire d'information, d'enquête et de contrôle relative à la gestion du Complexe cimentier d'Onigbolo ( SCO)



    4-     Questions orales au Gouvernement.


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