• La faible représentativité des femmes sur le terrain politique est la conséquence immédiate de leur quasi abscence dans les sphères de décision. L'approche genre est loin de combler les attentes au Bénin, malgré le combat que mène la femme béninoise pour se faire accepter. A l'issu des législatives du 31 mars 2007 seulement 7 femmes ont pu tirer leur épingle du jeu. 7 femmes députées sur 76, elles peuvent faire soulever des vagues, si ellles sont conscientes de leur rôle au Parlement. Elles devront mener un débat de fonds pour défendre la condition féminine, car elles ont ainsi sous le bras la cause des 51% des autres femmes qui composent la population béninoise, autrement elles feront piètres figures devant 76 mecs.


     

    La faible représentativité des femmes pendant 5 législature


     

    1ère législature:3 femmes

    1- Lawson Céline

    2- Baba-Moussa Ramatou

    3-Codjia Augustine


     

    2è législature: 4 femmes

    1- Ahlonsou Amoudatou

    2- Gata Alimatou

    3- Passo Odette

    4- Vieyra Soglo Rosine


     

    3è législature: 5 femmes

    1- Ahlonsou Amoudatou

    2- Kakpo Justine

    3- Karimou Rafiatou

    4- Lakoussan Symphorose Béatrice

    5- Tossou Josiane ( suppléante ayant siégé)

    6- vIEYRA S. Rosine


     

     

    4è législature: 6 femmes

    1- Ahlonsou Amoudatou

    2- Alaza Lamatou

    3- Atchodé Madeleine

    4- Kakpo Justine

    5- Karimou Rafiatou

    6- Vieyra S. Rosine


     

     

    5 législature: 7 femmes

    1- Adjanonhoun Célestine

    2-Ahlonsou Amoudatou

    3- Amissétou Djoto Affo

    4- Chodaton Justine

    5- Vieyra S. ROSINE

    6- sAMI sIBATOU

    7- sHANOU sOFIATOU

     NB: Deux femmes ont fait récemmment leur entée au Parlement en remplacement de deux députés appellés à d'autres fonctions; il s'agit des députées Marie-Ange Leroux, suppléante du député Léhady Soglo, de la Renaissance du Bénin, qui a préféré rejoindre son poste 1er adjoint au Maire de Cotonou: et Héleine Aholou Kèkè, suppléante du député François Noudogbèssi ( de la coalition FCBE ), qui est rappelé au gouvernement.

    Au total 9 femmes présentes au Parlement jusqu'à ce jour.


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  • Bientôt 16 ans jour pour jour que le Parlement béninois s'est engagé sur la voie de la consolidation de la démocratie qui a amorcé ses premiers pas en 1991. Les dernières élections législatives du samedi 31 mars 2007 ont soldé la 4è législature qui s'épuise le 21 avril 2007 à minuit. C'est dans cette perspective que les députés de la 4è législature dirigé par le Président Antoine Idji Kolawolé se sont retrouvés ce jour 13 mars 2007 au Palais des Gouverneurs pour procéder à l'ouverture de la session de début d'une nouvelle mandature et qui consacre en même temps la fin d'une mandature de 4ans. Renouvelé à plus de ¾ suite au verdict des urnes, le Parlement béninois, ouvre ainsi la voie à d'autres élus du peuple qui fouleront pour la première fois le sol de l'hémicycle le 22 avril 2007 au plus tard. C'est avec un petit pincement au cœur que le Président sortant va devoir se séparer de ses camarades qui n'ont pas pu renouvelé leur mandat. «  Nous savons tous que les affaires de la Nation ne se traitent pas exclusivement au Parlement ! Le Bénin est grand et il nous appartient à tous », dira t-il pour exhorter ses camarades qui n'ont pas pu se faire réélire à continuer la lutte pour l'édification d'une Nation démocratique auprès de leur électorat. Comme bilan sommaire, le Président sortant a mis à la loupe la société civile qui, à l'en croire, s'est toujours acharnée sur les élus du peuples qu'ils sont. Le rôle joué part l'argent n'a pas été occulté dans ce bilan en filigrane. « Bon serviteur, mauvais maître », l'argent sera toujours en amont et en aval du jeu politique. Martin A.  


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  • Convoqué précédemment pour le 25 mars 2007, les Béninois ne sont plus allés aux urnes. Les différentes péripéties qu'a connu la CENA ( commission électorale nationale) avec le cénario de destitution du Président Antonin Akpinkou , ont améné les membres de la Cena à introduire une requête de report au niveau de la Cour Constitutionnelle. Le Conseil extraordinaire des ministres du 23 mars 2007 a entériné la décision de la Cour et convoque à nouveau le le corps électoral pour le 31 mars 2007. La fin de la campagne électorale a été maintenue au vendredi 23 mars 2007 ç minuit. Environ 3.878.243 Béninois inscrits vont aller aux urnes le samedi 31 mars 2007 pour choisir les membres de l'Assemblée Nationale dans le compte de la 5è législature.

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  • Que valent les forces en présence?

    Par Martin Aïhonnou

    A quelques heures de la fin des campagnes électorales pour le compte des élections législatives au Bénin ( 25 mars 2007), il est de notorité public que le camp du Président de la Républioque,le Dr. Boni Yayi nourit plus de mordant que de combativité de voir les députés de la législature finissante, céder de la place à plus de 75%. " Donner une majorité confortable au Dr. Boni Yayi". L'expression qui monte les enchères pendant ces campagnes. Sur l'échiquier politique national, les coalitions et mouvements de soutien et partis politiques qui se déclinent sur le logo fétiche: " cauris" du chef de l'Etat, le Dr. Boni Yayai ne se font pas de soucis pour défier la vielle classe politique, celle d'avant l'avènement au pouvoir du banquier; cette vielle classe politique qui rassemble sur son palier: le PRD ( Parti du Renouveau Démocratique) de Me Adrien Houngbédji sorti 2è au premier tour de la présidentielle de mars 2006 avec 727 239 voix, le PSD ( Parti social démocrate) d'Amoussou Bruno, sorti 3è avec 489 122 voix et de la RB ( la Renaissance du Bénin) de l'ancien Président Nicéphore Dieudonnée Soglo dont le fils Léhady Soglo est 4è avec 5253 478 voix et qui ont tous buté contre l'armada électorale de l'ancien Diecteur de la BOAD, Boni Yayi, porté au lendemain de sa brillante élection à la magistrature suprême à 74,60% des suffrages exprimés face à de grands challenger de la scène politique béninoise qui étaient obligés de tirer leuir révérence au nouveau Maître, sorti ex-nihilo de l'arène politique béninoise
    . Face à cette vielle classe qui a été de tous les combats législatifs et qui est la plus représentative au niveau du Parlement béninois ces 15 dernières années, se dresse maintenant un mouvement cauris soutenant les actions de l'actuel Chef de l'Etat pour le round électoral des législatives  du dimanche prochain.

    Les forces en présence se regardent en chiens de faïence

    Les mouvements dits de coalition primaire se déclinent " Convergence cauris", " force cauris" et " frap"; déclaré au départ comme un mouvement, " "Frap", soutenu par la première Dame du Bénin, Chantal Yayi, se mue trrès tôt en parti politique et reste dans un attentisme électoraliste; c'est dans cette perspective qu'à la veille de l'échéance électorale du 25 mars des élans de regroupements naissent dans le rang des partis politiques de la majorité présidentielle; ainsi naît l'alliance FCBE ( Force cauris pour un Bénin émergeant); désormains cette alliance se veut être le nouveau label regroupant tous les autres mouvements " cauris et alliance de partis" aux fins d'évincer les forces hostiles en vue d'arracher les 3/4 des 83 sièges mis en compétition dans le but de constituer une majorité parlementaire acquise à la cause du pouvoir en place. Une autre alliance: ACC ( Alliance cauris pour le changement)issue de la même famille politique est opposée à la grande alliance FCBE, soutenu par le chef de l'Etat, le Dr. Boni Yayi. Dans cette guéguerre de positionnement et d'alliance, le Président du PRD, dans un face-à-face avec son électorat, lance des " piques" dans le camp adverse et dénie systématiquement la majorité à l'alliance FCBE. A contrario, le vice-Président de la FCBE, le député Sacca Lafia a confié à un journal de la place peu avant le démarrage de la campagne: " Nous mettrons avec les autres candidats, les bouchées doubles pour que la liste FCBE que m'a confiée le Président Boni Yayi  obtienne le maximum de députés à l'Assemblée Nationale ".En réalité le combat s'annonce entre deux camps; chaque camp ayant défini ses stratégies de base à la veille des échances de 25 mars, espère prendre de l'avance sur l'autre. Pour négliger les influences de la grande alliance  " cauris", la vielle classe politique réédite l'alliance " wologuèdè" qui a porté son dévolu sur le Dr. Boni Yayi au second tour de la dernière présidentielle . Composée des partis RB de Nicéphore Soglo, du Madep du richissime homme d'affaire Séfou Fagbohoun incarcéré et positionné tête de liste dans la 20è circ. électorale et du PSD de Bruno Amoussou, l'alloance " wologuèdè ", encore appelée ADD ( Alliance pour une dynamique démocratique) cherche à faire un ras de marée lors de ces législatiques ;dans la foulée l'alliance a été rejointe par deux autres partis , l'UFD et NDD-Nassara. La bataille s'annonce rude entre ces deux alliances à en croire certains observateurs de la scène politiques nationales. C'est sans compter avec l'autre armada politique du PRD de Me Adrien Houngbédji qui a refusé de rentrer dans les " wologuèdè"; malgré les secousses qu'a connu le parti ces derniers temps, les responsables du Parti affirment à leur QG qu' ils vont damer le pion à tous les autres forces dans leurs fiefs traditionnels". Au vue de l'analyse des positionnements dans les 24 circ. électorales, il se trouve que la bataille sera plus corsée entre les alliances FCBE  et Wologuèdè dans les 13è, 14è, 16è, 21è et 22è circ. électorales; de même ces 2 alliances de partis et le PRD se regardent en chiens de f^¨ience dans la 19è circ.; par ailleurs tandis que l'UPR, du député Issa Saley et la FCBE se discutent le terrain dans les 1ère et 8è circ., il existe comme un bras de fer entre le Parti  "Restaurer l'espoir" du député Candide Azannaï, considéré pour certains comme rebel au pouvoir en place et la FCBE. De toutes façons les 26 partis et alliances de partis qui sont dans la course au Parlement battent la campagne vaille que vaille; chacun veut dicter sa loi sur sur le terrain. Loin d'être un combat psychologique, chaque candidat aux législatives de 2007 peut en attendant mesurer son poids électoral auprès de sa base; la circonscription électorale étant l'unité de mesure, les électeurs à la base dans les 24 circonscriptions électorales au Bénin, sont habilités à dire oui ou non si tel candidat a bien remplir sa mission de mandant  du peuple, ou s'il mérite qu'on lui accorde un nouveau mandat oubien s'ils accorderont ou pas leurs suffrages aux nouveaux prétendants. Le pouvoir appartient au peuple dans tous les régimes démocratiques, on ne le dira jamais assez. Il reste que ce pouvoir au lieu de le désservir, lui serve plutôt pour son développement.

    La bataille pour le renouvellement du Parlement

    Dans tous les Parlements du monde la question du renouvellement préoccupe bon nombre d'élus du peuple à la veille du passage d'une mandature à une autre. Comment en serait-il autrement si l'ordre normal des choses veut que tout ce qui a une vie meure pour renaître. Cela s'apparente bien à la formule de Lavoisier qu'en politique aussi " tout coule rien ne s'arrête". Au coeur du Parlement béninois qui vient d'accumuler 4 mandature successives depuis 1991 après les toutes premières élections législatives de l'ère du Renouveau démocratique qui ont été inspirées aux assises de février 1990, la question du renouvellement du Parlement constitue l'enjeu majeur de ces législatives. En effet le Parlement bvéninois est toujours renouvelé à un taux assez fort.

    Les statistiques

    Une revue de troupes effectuées depuis la première législature jusqu'à la 4è permet d'établir le graphisme des taux successifs de renouvellement qui n'a jamais été en deçà de 70%. Entre la 1ère législature et la 2è qui court de 1991 à 1999, le taux de renouvellemnt est de 91.04%; entre la 2è et la 3è qui couvre la période de 1999 à 2003, ce taux est de 73.76%; à la 4è législature, c'est-à-dire entre la 3è et la législature finissante quio court de 2003 à 2007, le taux de renouvellement a été de 70.95%: en effet sur 64 députés élus à la 1ère législature, seulement 14 se sont faits réélus en 1995; ce qui a constitué 8.96% des arrivés. A la 2è législature, le nombre des députés à l'hémicycle a été porté à 82; ainsi sur les 82 députés élus, c'est seulement 32 qui sont revenus en 1999; ce qui a constitué 26.24% des arrivés. A la 3è législature, le nombre des députés a été porté à nouveau à 83; donc sur 83 députés élus en 1999, 35 suelement ont été réélus en 2003 et font partis de la législature finissante, c'est-à-dire la 4è; ce qui a constitué 29.05% des arrivés. Quel sera alors le taux de renouvellemnt entre la 4è et la 5è législature?  La question reste posée surtout lorsque le round électoral du 25 mars prend l'allure d'un challenge pour les forces en présence. 

     

     

     


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    Les griefs du Chef de l'Etat béninois, Boni Yayi, à l'endroit du député, homme d'affaire, Issa Salifou ont été examinés le jeudi 08 février 2007 par les députés suite à la correspondance 0115/PR/CAD/SP du 02 février 2007. Le verdict de la commission des lois est défavorable au gouvernement.

    Après le verdict de la commission des lois présidé par le député Amouda Rasacki, les débats généraux se sont focalisés sur l'inopportunité de la requête du Chef de l'Etat, qualifiée à l'hémicycle de sélective et manquant de rigueur. L'art 81 de <st1:PersonName productid="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> béninoise du 11 décembre 1990 croisé avec les art 22 et 27 de la loi 94-015 du 22 septembre 1994 portant règle particulière pour l'élection des députés en République du Bénin fixent le régime des incompatibilités avec la fonction de député et qu'en cas de violation, la démission d'office du mis en cause est prononcée dans tous les cas par l'Assemblée nationale à la demande du bureau de l'Institution. En l'espèce se fondant sur l'art 41 de la même Constitution qui fait du Chef de l'Etat le garant du respect de <st1:PersonName productid="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName>, pour agir en requête, les députés estiment que la requête du Chef de l'Etat comporte un vice de forme et qu'en l'état, elle est irrecevable. Des débats houleux, greffés sur des révélations troublantes ont failli faire monter d'un cran la tension qui régnait à l'hémicycle. Les députés Dassoundo et Monwoo sont allés même jusqu'à s'échanger des propos discourtois. Malgré les conseils prodigués par les députés à leur collègue mis en cause pour ne pas prendre la parole en plénière, le député Issa Salifou, qu'on dit PDG ayant des relations douteuses avec certaines sociétés d'Etat, viole les conseils de ses collègues et prend la parole pour se défendre sur les bords. Preuves à l'appui il démontre qu'il ne doit rien à l'Etat et qu'il a signé régulièrement des contrats et n'est ni le PDG ni le gérant des sociétés qu'on lui colle sur le dos. Il sera soutenu par une vague de députés qui estiment que les preuves apportées par le gouvernement pour mettre en difficultés leur collègue sont insuffisantes et peu convaincantes. La plupart des preuves versées au dossier étudié datent de 2002 alors que le député incriminé n'était pas encore élu député. Le Gouvernement pouvait mieux faire. Atmosphère délétère à l'hémicycle jusqu'à minuit ; c'est un peu avant cette heure que le gouvernement, représenté par le ministre de <st1:PersonName productid="la Justice" w:st="on">la Justice</st1:PersonName>, Garde des Sceaux, Nestor Dako prend la parole pour défendre vaille que vaille le gouvernement et tenter de convaincre les députés sans y parvenir .La plénière présidée par le Président de l'Assemblée nationale, Antoine Idji, prend acte du verdict de la commission des lois et les rideaux tombent ainsi sur la 2è session extraordinaire spéciale consacrée à ce dossier.

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    NB : Texte diffusé sur Radio Immaculée Conception le vendredi 09 février 2007 dans le journal/ édition Afrique


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