• Votée à l'unanimité moins deux abstentions autour de 22 heures hier lundi 24 seprembre 2007, la proposition de lois, portant règles particulières sur l'élection des membres des collectivités territoriales en République du Bénin, le texte qui sera transmis au gouvernement dès demain a balayé d'un revers de main l'art 13 qui définissait préalablement que:" pour être Maire, conseiller ou chef de quartier, il faut être nanti d'une maîtrise, d'un baccalauréat ou d'un diplôme équivalent";désormais tout candidat aux élections municipales ou locales devra tout simplement savoir lire et écrire;  ensuite l'art 20 a été jugé très pernicieux par les députés parce que l'esprit violerait la présomption d'innocence, raison pour laquelle il a été supprimé du texte sur décision de la plénière; de même l'art 48 qui voudrait préalablement que les candidature indépendantes ne soient pas autorisées à compétire, a été amendé; alors l'art 48 nouveau voudrait que les indépendants soient dans la course pour les prochaines municipales à condition que ceuxci présentent d'autres candidatures indépendantes dans tous les arrondissements de la commune oî ils seront candidats. Vue le niveau de connaissance de l'administration des populations à la base, l'art 55 nouveau à juste stipulé que pour être candidat aux élections locales, il faut juste avoir comme pièces présenter une copie de sacarte d'électeur, un acre de naissance et un certificat de résidence. Martin A.


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  • Après les règles générales pour les élections municipales qui ont été votéés le lundi dernier, les députés béninois se sont encore retrouvés hier vendredi au Palais des gouverneurs à ¨Porto Novo pour se pencher sur la proposition de loi sur les règles particulières applicables à l'élection des membres des conseils des collectivités territoriales en République du Bénin.Les débats généraux sur le rapport de la commission ont tourné autour de deux points d'achoppement relevés par la mouvance parlementaire et les députés de l'opposition; notamment le critère de diplôme pour être élu Maire ou conseilé et les candidactures indépendants. Pour le Maire Rachida Gbadamassi, ancien locataire controversé de la Mairie de Parakou: " le rapport de la commission viole les textes de la décentralisation", il s'appui sur les art 150, 151 de la Constitution béninois pour fonder son argument. Pour lui la Consitution n'a fixer nulle part les conditions de diplôme.Conformément à l'art 151 " Les collectivités s'administrent librement par des conseils élus et dans les conditions prévues par la loi". Il sera soutenu aussi bien par ses collègues de la majorité parlementaire que de l'oppositiobn.C'est le député Lazare Sèhouéto qui soulève en premier lieu la question des candidactures indépendantes qui sera une bombe à retardement si la plénière n'amende pas lez rapport de la commission des lois sur ce point, en autorisant les candidactures indépendantes, car dit-il se serait exclure une partie des populations qui ont le droit de choisir qui peut les diriger.Un point de vue partagé par le député Eric Houndeté du même bord politique que ce dernier.Pour se défendre de tous les arguments, le député Tidjani Serpos du groupe parlementaire PRD-PRS, membre de la commission des lois, affirme que c'est pour la stabilité, l'efficacité des structures communales et municipales que certains choix ont été opérés au niveau de la commission: malgré ses explications, la plénière amende le texte de loi comprenant 52 art répartis en 5 titres jusqu'à la tombée de la nuit; la plénière sera suspendue sans un consensus autour des art à polémique.

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  • LE PARLEMENT BENINOIS PREND L'ACTE

    Le 17 août 2007 le Parlement béninois a voté le projet de loi portant protection du patrimoine culturel et du patrimoine naturel à caractère en République du Bénin. Cette nouvelle loi qui sera transmis au Gouvernement dans les prochaines 48 heures comprend 104 art et représente un nouvel instrument juridique pour mieux préserver et valoriser le patrimoine culturel national et immatériel et le prémunir contre les convoitises mercantiles. Cette nouvelle loi fait rupture avec l'ordonnance no 35/PR/MENJS du 1er juin 1968 qui a toujours servi de cadre juridique. A en croire le gouvernement cette ordonnance ne protège pas efficacement le patrimoine culturel immatériel à léguer aux générations futures. Pour mieux sécuriser le secteur une gestion participative du patrimoine en collaboration avec les élus locaux, les représentants  des familles royales, des associations de développement et les techniciens spécialisés du Musée est un atout de cette nouvelle loi.Parmi les 4 principaux sites archéologiques au Bénin à savoir: les sites arhéologiques d'Agongointo ( Bohicon), de Sahè ( à Savi), de Ouèssè ( non encore exploité), de Datawori ( à Atacora), seul le site d'Agongointo fait l'objet de fouille de la part du ministère en charge de la culture en collaboration avec les chercheurs des Universités de Calavi ( au Bénin) et de Copenhague (au Danemark). Six grands musées sont en pôle position dans cette loi à savoir: musée historique d'Abomey ( Palais royal), de Ouidah ( Fort portuguais), de Honmè (Palais royal), de Danri de Nikki (Palais), musée régional de Natitingou et le musée ethnographique Alexendre Sènou Adandé ( Porto-Novo). Le secteur de l'industrie culturel est encore embriyonnaire au Bénin. Selon le principe désormais sacro-saint prôné par l'UNESCO,"aucune culture ne peut plus vivre en autarcie", c'est pour souscrire à ce principe que le Bénin a ratifié le protocole de la diversité culturelle qui le contraint à vivre désormais en synergie avec les autres cultures. Si telle est que la cuture est le parent pauvre dans les pays oû la politique domine la vie quotidienne, nous pouvons reconnaître que les parlementaires béninois viennent de poser un acte important en votant cette loi. Vivement que la cuture retrouve ses lettres de noblesses. Par Martin A.


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  • Accra accueille les débats. A l'instar des Etats-Unis d'Amérique, l'idée de la création des Etats-Unis d'Afrique a déjà germé. Les discussion sur la question d'un gouvernement de l'Union Africaine rencontrent quelques blocages de nationalisme au niveau de certains pays. La rencontre des Chefs d'Etat et de gouvernements qui s'ouvre à Accra ( Ghana) du 1er au 3 juillet 2007 a pour ambition d'approfondir la question. Par Martin Aïhonnou A l'ordre du jour du sommet d'Accra : «  Grands débats sur le gouvernement ; vers la création des Etats- Unis d'Afrique » ; c'est autour de ce thème nodal que vont se greffer pendant 3 jours les discussions sur la création des Etats-Unis d'Afrique, considérée par certains Chefs d'Etat comme une condition sine qua non pour que l'Afrique se considère comme une puissance dans le monde. Les questions de nationalisme contrastant avec les principes sacro-saints de la  souveraineté ont amené d'autres à prendre avec réserves cette initiative du Guide libyen, Mohamar El Kadhafi qui a pris corps au sommet d'Abudja en janvier 2005. A cette date déjà, des questions sur les ministères au plan continental ont été évoquées. Curieusement la réunion de Banjul qui s'est tenue en 2006 et celle d'Afrique du sud en 2007 ont révelé au grand jour les controverses sur la question : «  oui pour un Etat africain avec des ministères au plan continental » est une tendance autour de laquelle se sont retrouvés un groupe de Chefs d'Etat. «  Non pour un Etat africain ; mais œuvrer plutôt pour le renforcement de  l'Union africain » en est une autre. La dernière tendance est celle dans laquelle se retrouvent les partisans de Wade du Sénégal qui tient quant à eux à la souveraineté des pays. C'est donc à l'issu des rencontres de Banjul et d'Afrique du sud qu'il a été demandé à chaque Etat d'aller discuter avec leurs peuples respectifs de la question de la création. C'est donc dans cette perspective que le jeudi 21 juin 2007, les parlementaires béninois ont mené pour la première fois un débat ouvert sur la question. A l'issu des discussions, on retient que l'avènement d'un gouvernement à l'échelle continental est une bonne chose ; mais les députés béninois ont émis des réserves à cause des foyers de tensions qui existent sur le continent et s'en sont tenus à la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 qui stipule que «  la souveraineté appartient au peuple ». Au sommet d'Accra, le gouvernement du Bénin défendrait l'option d'un gouvernement à l'échelle continental, couplé à la thèse du Président Wade. Vivement que les Etats- Unis d'Afrique soit une réalité !

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  • Le dimanche 10 juin 2007 les Gabonnais sont allés voter pour les législatives partielles décrétées par la Cour Constitutionnelle suite aux législatives de décembre dernier. Selon une décision de la Cour le scrutin a été émaillé de fraudes dans certains endroits. Au nombre des fraudes intervenues, elle cite: défaut de procès-verbaux; convoyage des procès par des personnes non qualifiées; non admission des représentants des candidats dans les bureaux de vote visés; séquestration des agents de bureaux de vote par les brigades anti-fraudes de certains candidats. Selon certains politiciens proche du PGD, parti au pouvoir, les partielles du dimanche dernier n'entâchent en rien la majorité obtenue par le Président Omar Bongo Odimba, en décembre dernier; au total 96 candidats ont discuté 20 sièges invalidés sur un total de 120 sièges au Parlement Gabonnais.

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