• Bénin/ Le Parlement a viré au rouge lors d'une plénière

    Par M.A La plénière qui a lieu hier au Parlement béninois
    sur l'audition et l'examen des réponses aux questions
    posées au Président de l'Assemblée Nationale, Mathurin
    Nago par 38 députés sur sa gestion du Parlement à la
    situation de leurs collègues Célestine Adjanohoun et
    Antoine Dayori, a viré au rouge ; une bataille
    procédurale a d'abord opposé les députés du camp FCBE,
    majoritaire et ceux du camp de la minorité sur
    certains articles du règlement intérieur. Sur l'opportunité<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
    ou non d'instaurer un débat sur la démarche du président qui a répondu par écrit à ses collègues, les députés
    Chabi Sika, Débourou et Dassoundo, ont démontré devant
    la plénière que l'art 48.2 du règlement intérieur ne
    fait pas obligation au président Nago de lire en
    plénière les réponses qu'il a donné aux questions
    posées ; leurs collègues d'en face, les députés
    Epiphane Quenum, Tidjani Serpos et Rosine Soglo,
    battent en brèche les arguments avancés par les
    députés FCBE et se fondent sur l'art 22 qui a inspiré
    les auteurs de la question écrite au président Nago ;
    pendant plus de deux heures d'horloge les discussion
    ont tourné sur l'audition ou la non audition en séance
    publique des réponses aux questions écrite ; voulant
    tirer le drap de son côté, le président Nago entérine
    les arguments des députés de son camp et s'appuie sur
    l'art 48.2 qui stipule qu' « aucune question ne peut
    faire objet de délibération sans avoir fait objet
    auparavant d'un rapport d'une commission compétente.
    Cette prise de position a fait monter d'un cran la
    tension à l'hémicycle au point de donner des sueurs
    froides à Nago du haut de son perchoir : «  je suis
    traumatisé par les propos du collègue Tidjani Serpos
    », lance le président Nago de son perchoir, faisant
    allusion à une réplique du député Prd qui dit : « vous
    êtes en train de fuir vos responsabilités ; vous avez
    peur ; si vous n'avez pas peur ouvrez le débat » ;
    malheureusement le débat ne sera pas ouvert, mais la
    séance sera suspendue aux grands mécontentements des
    députés de la minorité et au grand bonheur des députés
    de la majorité présidentielle qui en voulaient ainsi ;
    c'est donc un bras de fer qui vient d'être lancé entre
    les députés de la minorité et les signataires des
    questions écrites et le président Nago qui était déjà
    sous menace de destitution.

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :