• Le DGPN dans un interrogatoire musclé

    (Le  ministre  Simplice  CODJO  interpellé)

    Pour éviter que  les agents de force  de l’ordre  finissent dans des bains de sang,  lors de leurs interventions  sur les lieux pris d’assaut par les braqueurs,  il  urge de prendre le taureau  par  les cornes.  Pour il  y arriver, Simplice CODJO, nouveau  ministre de la sécurité doit sortir le grand jeu.

    Par Martin Aïhonnou

    La police  a essuyé plusieurs défaites face aux malfrats au cours de cette année avec la perte en vies humaines de plusieurs agents de sécurité ; la preuve en est encore donné pas plus tard que le mardi 13 octobre 2014 avec la mort de trois policiers, cueillis  à froid, par le braqueur qui montait la garde ; il en a blessé grièvement un civil ; après avoir semé cette gaffe et commis son forfait, le gang a eu le temps de se volatiliser dans la nature. A l’analyse des faits, il y a lieu de se demander le mode opératoire de la police face aux malfrats.  Comment se fait-il  que des malfrats sont plus armés que nos forces de sécurité publique ? Comment se fait-il qu’ils manipulent aussi facilement les armes plus que les policiers ? Comment se fait-il  qu’ils arrivent à contourner les dispositifs de nos forces de sécurité? Le constat en est fait que les malfrats opèrent en toute quiétude, dans  un  environnement   sensé être sécurisé. ; puisque  sur trois carrefours à Cotonou, sauf erreur,  il y  a la présence de policiers sur deux ; et pourtant des gangsters, ciblent leurs victimes, opèrent sans soucis, foudroient tous sur leur passage et disparaissent sans trace.  Pour tous ses questionnements, il va falloir soumettre, le Directeur Général de la police, Philippe Houndégnon, à un  interrogatoire musclé. Lorsque  la pègre vient à défier, à maintes reprises, la force publique, il y a lieu de  se poser maintes questions. J’ai encore en mémoire, le scénario, tristement célèbre  du marché Dantokpa,  où le gang qui a tenu tout le monde au respect, pendant environ une heure d’horloge,  pris le butin, s’enfuit par voie maritime, laissant des policiers dans un bain de sang.  L’analyse des  scénarii, et des modes opératoires des malfrats doivent nous édifier.  Mieux, une attention particulière, doit aussi être accordée  à la formation des jeunes recrues,  qui s’illustrent malheureusement mieux sur d’autre terrain de prédilection, que dans des cas d’épreuves de sécurité et de défense.  Analysons les différentes  postures des policiers qui sont tombés sous les balles du gang de Jéricho et tirons des conclusions. Le maniement  efficient des armes en toutes circonstances,  doit  devenir un reflexe, chez le policier  ou le soldat. Blanc bonnet, bonnet blanc!

    Il  va  sans dire que la sécurité des biens et des personnes est une question de politique nationale, et le  nouveau  ministre de la sécurité publique  et des cultes, doit mieux s’occuper de ce volet : motiver les forces de sécurité publiques,  adopter une politique de surveillance des frontières sur la circulation des Armes Légères  et de Petits Calibres (ALPC) ; positionner une équipe mixe de force de sécurité et de défenses à des points stratégiques des grandes villes et les interconnectés ; mettre en place  un système de sécurité à longue durée dans le temps, puisque des opérations de charme comme ‘’Fire for Fire’’, ‘’Djakpata’’ , etc, ont eu un effet de paille ; détruire les excédents d’armes qui continuent de circuler dans nos commissariats centraux, d’arrondissement et dans nos garnisons ; écouter d’autres sons de cloches.  Il y va de la suprématie des forces de sécurité sur la pègre !


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  • Un atelier de formation et d’information a été ouvert les 14  et 15 octobre 2014 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo, sur le projet de loi fixant le régime des armes et munitions en République du Bénin. Organisé au profit des honorables députés par la commission des relations extérieures , ladite commission a reçu l’appui financier du Pnud à travers le Projet d’appui au renforcement et à la modernisation de l’Assemblée nationale (Parman).

    Par M. A.

    L’atelier vise à « faire bénéficier de l’éclairage de plusieurs experts en matière d’armes et munitions sur ses questions essentielles et sur d’autres questions et également permettre aux députés d’harmoniser leur point de vue et contribuer à favoriser l’examen de ce projet de loi », a rappelé, l’honorable Raoul Bio Kansi, président de la commission des relations extérieures à l’Assemblée nationale, à l’ouverture des travaux. Etant donné que le vote de cette loi préoccupe les plus hautes autorités de notre pays et surtout l’institution parlementaire ; c’est pour cela que « Dans un contexte caractérisé par l’ampleur inquiétante de la prolifération des armes légères et de petits calibres, le député Bio Kansi se demande s’il ne faut pas interdire le montage et l’importation des armes perfectionnées . Il urge donc, à l’en croire, qu’on canalise tout ceci par un arsenal juridique en vue de le contrôler au lieu de rester dans l’informel. Il a enfin rappelé que le 15 mai 2009 dernier, le Parlement béninois avait donné l’autorisation de la publication de la convention de la Cedeao sur les armes légères et de petits calibres, leurs munitions et autres matériels connexes. L’honorable Bio Kansi rassure que  l’examen et le vote de la loi va intervenir au  cours de cette 2è session ordinaire de l’année 2014. Trois communications ont été délivrées au cours de cet atelier. Il s’agit de « l’état des lieux des armes et munitions en République du Bénin », des « mécanismes opérationnels de contrôle des armes et munitions au Bénin » et enfin la « coopération internationale en matière de contrôle des armes et munitions ».


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