• L’église catholique du Bénin maintient toujours sa position de veille dans la cité. Depuis l’historique conférence des forces vives de la Nation de février 1990, où le feu Monseigneur Isidore De Souza a joué sa carte pour empêcher que le navire ne chavire, il est a remarqué que les prélats du Bénin n’ont de cesse de monter de temps en temps au créneau pour jouer le rôle qu’est le leur dans l’édification d’une société de justice et de paix, dans un environnement où la gouvernance n’est pas au faîte des aspirations du peuple. Qu’il vous souvienne les récentes incursions sur la scène politique du locataire du siège métropolitain de l’archidiocèse de Cotonou, son excellence, Monseigneur Antoine Ganyé, administrateur apostolique du Bénin. C’est donc pour préserver cette paix que des voix autorisées s’élèvent dans la cité pour tirer la sonnette d’alarme sur ce qui est une gouvernance qui fait prendre des vessies pour des lanternes. Pour un peuple, il faut non seulement l’eau, le pain, mais aussi la justice et la paix. J’ose croire que si le panier de la ménagère se réduit de jour en jour, c’est qu’il n’y pas suffisamment du pain, alors qu’on nous miroite tous les jours une croissance flatteuse de 6%. Pas de Pain, pas de Paix et l’Eglise catholique est dans son rôle messianique de réclamer du Pain pour tout le monde. La nonciature, expression de la délocalisation du Vatican au Bénin, valide elle-même la démarche. Le mercredi 06 août 2014 au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. S.E. Mgr Brian Udaigwe, Nonce Apostolique du Bénin et du Togo, est allé dire au président Mathurin Coffi Nago que le Bénin est un carrefour de la paix dans la région, voire dans le monde. L’éditorialiste, crois que pour cette seule raison, aucun gouvernant, qu’il soit issu de la cuisse de Jupiter ou non, ne peut et ne doit, d’aucune manière, mettre en péril, le label démocratique du Bénin. Si le Nonce  reconnait qu’il y a des erreurs, des choses qui ne marchent pas bien comme un peu partout, il fait foi et se dit  optimiste, mais il ne verse pas dans un optimisme béat, car, avoue t-il, le Bénin a encore beaucoup à donner au monde. En s’inscrivant sur la voie de l’artisan de paix, tout citoyen lambda devrait normalement promouvoir dans la cité, la charité, la justice, l’égalité, l’amour du prochain et la tolérance : des valeurs nécessaires pour la cohésion, la paix et le développement de la démocratie. Rien ne vaut la paix, les aînés ont déjà parlé. La paix est un comportement, la gouvernance aussi. Merci pour l’attention!

    Par Martin Aïhonnou


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  • Les membres du Rasaleb avec le pdt Dègla

    Les membres du réseau d’action sur les armes légères au Bénin et ceux de l’association des journalistes béninois engagés pour la paix, la sécurité et le développement étaient en audience mercredi dernier au siège de la commission nationale contre la prolifération des armes légères et de petits calibres. Une rencontre de prise de contact avec Benoît Dègla, ancien ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes, actuellement président de la commission. Les échanges ont été focalisés sur la présentation des membres de la délégation, la présentation sommaire des actions et activités menées par Pascaline Ahouangnimon sans oublier le programme d’action pour 2014. Les difficultés actuelles des deux organisations et la réticence des partenaires financiers ont été l’autre pan des échanges. Le président Dègla très satisfait de cette démarche, a prodigué des conseils aux membres des organisations reçues en audience et a salué leur courage. Il a manifesté sa disponibilité à accompagner toutes les initiatives allant dans le sens de la protection des citoyens à travers la mise en œuvre de stratégies crédibles, capables de faire chuter sensiblement le taux relatif à la circulations incontrôlées des armes légères et petits calibres. Il a saisi cette opportunité pour entretenir les membres de la délégation sur le sens de son plaidoyer à la dernière assemblée générale des Nations Unies et portant sur la nécessité de soutenir le Bénin et les organisations de la société civile dans le financement de certaines activités. Ceci dans un contexte où les partenaires estiment que le Bénin est un pays de paix et que la priorité pour eux, c’est d’agir dans les pays où les foyers de tensions font rages. Or lesdits pays partagent une large frontière avec notre pays. D’où la nécessité d’agir pour prévenir ou anticiper pour ne pas préparer le terrain à une autre situation d’insécurité. Les braquages récurrents ont été les arguments d’un document de plaidoyer qui va naître pour soutenir cette thèse d’une   action urgente en faveur du Bénin frappé par la peur permanente  d’une invasion par les mouvements fanatiques armés.
    Par Nicaise AZOMAHOU


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