• J’entre encore en matière sans prouver l’importance de mon sujet, mais j’espère être compris. Comme ce fut aux cours élémentaires, le maître très vexé, n’hésitait pas à asséner des coups de boutoir à ses élèves jusqu’à ce que ces derniers aient eu du mal à s’asseoir sur leurs deux fesses. Si l’on cherchait un maître très sévère, Batoko en fut un. Les jeunes magistrats de L’UNAMAB, sont « des élèves turbulents » et il faut un maître très sévère pour leur donner des fessées à la mesure de leur turbulence. J’aperçois comme une adresse au comportement des magistrats de l’UNAMAB, la déclaration faite à la presse, par le président de la Cour Suprême, le 19 juin 2013. La virulence du discours m’emporte et la qualité du juge me laisse apoplectique. Comme s’il fallait remettre les choses à leur place, le président de la Cour Suprême, Ousmane Batoko, premier vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature n’a pas hésité à lever le ton sur les jeunes. Ont-ils tort de défendre vaille que vaille un des leur en difficulté, ou d’exiger sans faire grand attention au choix des mots que l’on respecte la loi ? La guéguerre, de l’avis de l’éditorialiste,  manque de finesse et de pertinence. Je n’ai pas les qualités d’un juge, mais eux ils sont juges  pour les pauvres et les riches, les grands et les petits, pour les vieux et les jeunes, ils sont juges pour eux-mêmes ; et maintenant, ils s’amusent à se neutraliser dans les rapports de force. Les nominations querellées ont-elles été faites dans les règles de l’art ? Non, comme toujours les problèmes ne datent pas d’aujourd’hui. Lorsque le juge de siège devient du jour au lendemain un juge de chaise, sans que la loi n’en dispose autrement, il y a risque de craindre un effondrement de l’édifice justice, qui doit être avant tout impartiale et impersonnelle. J’entends encore les lamentations des citoyens qui disent ne plus croire à la même justice pour les pauvres et les riches, qui craignent maintenant pour l’égalité de tous devant la loi, qui craignent pour le respect des Institutions. Des juges qui manquent au rendez-vous de l’éthique et de la déontologie. Si l’UNAMAB ne doit pas lever son petit doigt pour dire NON, messieurs les Grands Magistrats ...!alors il y a de quoi prendre les vessies pour des lanternes. Vous qui me lisez et vous qui m’écoutez, si j’ai encore quelques occasion de vous lire ces mots, il ne me revient pas de faire un gros plan sur la chute du discours du vice-président  du grand Conseil, des mots auxquels beaucoup d’éditorialistes et de chroniqueurs n’ont pas prêté grand attention: « Ça là, je tiens à la rappeler et surtout, qu’on ne nous amène pas à faire ou à dire autre chose qu’on n’a pas envie de faire, ni qu’on n’a pas envie de dire ». Si l’intention vaut l’acte comme les mortels se plaisent à le dire, je conclus  alors que  Batoko est déjà passer à l’acte. Je ne serais pas interloqué d’apprendre qu’il use de toutes ses forces pour faire déchanter l’UNAMAB, lui mette le couteau sur la gorge pour lui apprendre à se taire quand la magistrature suprême parle. Peut-être que les jeunes magistrats n’ont rien n’a exigé de qui que se soit, ni du président de la République, ni du Conseil Supérieur de la Magistrature, ni de la Synapolice ; mais c’est à regret...

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