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  • Les sinistrés hydrauliques

     

    La dénivellation qu’a connu les fleuves Mono et Ouémé au sud du Bénin cette année, a surpris plus d’un. D’Athiémé à Grand-Popo en faisant un tour de vigie dans la vallée, le régime d’écoulement des eaux des fleuves Mono et Ouémé a plongé les populations dans un drame humanitaire. A Athiémé 70 greniers sont noyés ; des habitations et des écoles sont immergés des routes sont coupées par les eaux. A Popo, la grande environ 8.000 personnes sont des réfugiés attitrées ; les eaux, dans leur furie ont englouti des villages entiers, à Bonou, les paysans continuent de ressentir dans leur chaire les effets pervers des inondations sauvages. Le bilan est assez lourd au point où les populations joignant leurs mains vers le ciel ont appelé au secours les dieux. Dans une course effrénée, le gouvernement du changement a dépêché 7 ministres à Athiémé pour évaluer les dégâts. Aussitôt des tonnes de produits vivriers et autres matériels de couchage et médicaments de premières nécessités sont débarquées à Athiémé. Il a fallu quelques gesticulations médiatiques pour que 3 ministres se portent au chevet de Popo, la grande et de Lokossa, la belle. Bonou, la pauvre est laissée sur le quai. Je ne veux pas croire  que le gouvernement profite de la misère de son peuple pour marquer de son sceau les territoires qui lui sont favorables mais je veux bien croire que promptement le gouvernement porte aide et soutien à chaque région sinistrée quelle qu’elle soit et de quelle obédience politique qu’elle soit. C’est pour cette raison que l’appel à l’aide de la communauté internationale s’est concrétisé par un don de 75 millions fait par la CEDEAO. Comme une sinistrose, l’Afrique est attaquée par une crue inédite, cela justifie le nomadisme forcé qu’a connu les populations de certaines villes ces derniers jours. Douala a connu des précipitations intenses, à Ouagadou, les destructions des champs de mil et de sorgho par les pluies plongent les agriculteurs dans une grande inquiétude, la Tunisie et le Mali ont connu le même phénomène. Au total, 600.000 personnes sont affectées par les plus diluviennes depuis juin en Afrique sub-saharienne, selon les statistiques avancées par l’ONU. Hors du Bénin, la communauté internationale est aussi allée au chevet des autres Nations. Touché par les dégâts énormes causés sur les infrastructures et des déplacements des populations enrégistrés après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Mali, l’UEMOA a décidé d’octroyer 250 millions en vue d’aider les familles sinistrées. « C’est une véritable catastrophe qui vient de frapper la sous-région », a reconnu Soumaïla Cissé, le président de la commission de l’UEMOA. L’eau, malgré ses innombrables bienfaits parait aujourd’hui aux yeux des sinistres comme un danger public. Considérée comme source de vie, elle peut êtres source de mort. Elles provoquent des maladies, des catastrophes naturelles, comme les inondations, les tornades, les pluies diluviennes puis des sinistrés sans abri. Que faire ? Eau, liquide, inodore et incolore, tu détruis notre grenier !

    Par M.A


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  • Le Référendum de Tandja

    Le " oui " l'emporterait à une large majorité : 92 % de " oui " selon  les résultats proclamés par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante). C'est ainsi que le 04 août 2009, le peuple nigérien a assisté impuissant à la révision de la Constitution de 1999. L'opposition, malgré sa fougue et sa foudre n'a pu rien faire pour empêcher Tandja dans sa marche vers la "  monarchisation " du pouvoir. Elle n'a fait que dénoncer un simulacre de Référendum parachevé, selon elle, par un faible taux de participation : 5 %. Les intentions de Mamadou Tandja sont désormais claires : marquer un grand STOP !dans le processus démocratique encore très fragile au Niger et remettre la République sur les béquilles. Assemblée dissoute. Cour Constitutionnelle réduite à quia. Tout ça au nom du peuple. Je ne vous apprends rien si je vous dis que le pouvoir soûl et soûl comme le vin de palme. On comprend alors pourquoi l'Afrique est toujours à la traîne sur le front démocratique. La gamme des Constitutions revues et corrigées est à l'antipode des Constitutions respectueuses de la volonté du peuple. Le Ghana, le Mali et le Bénin font des efforts pour ne pas saper honteusement pour ne pas saper les fondements démocratiques reconnus par tous. Qu'au nom du peuple on tripatouille ou manipule à son bon vouloir, la Constitution est inacceptable voire condamnable. Ibn Chambas, Secrétaire Général de la CEDEAO n'a pas caché ses intentions sur le Référendum du 04 août dernier au Niger : " Dans un pays démocratique, il doit avoir consensus entre les forces politiques ; visiblement ce consensus fait défaut au Niger. ", a-t-il déclaré sur RFI au lendemain du Référendum de Tandja. Peut-on alors dire que Tandja rentre avec infraction dans la grande cour des Républiques à risques ? je ne veux pas dire " bananière ", ce que je veux dire : c'est que les peuples ont soif de la vérité et c'est à vous que je parle.

    Par M.A


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  • Info- express :

     

    Le président Blaise compaoré se rend à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire, ce mardi 15 Septembre 2009, oû se tient un évènement de portée historique. Il s’agit du premier Conseil des Ministres conjoint entre les Gouvernements du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Ledit conseil sera co-présidé par les deux chefs d’Etats avec une trentaine de ministres venus des deux pays. Voir le programme ci-contre:

     

    * MARDI 15 SEPTEMBRE 2009

    9H- 10H : Conseil des Gouvernements, en présence des deux Premiers Ministres
    11H- Arrivée du Président du Faso, aéroport de Yamoussoukro
    15H : Visite des chantiers de Yamoussoukro
    17H : Conseil des Ministres
    • Signature du Procès- verbal
    • Lecture du Communiqué final
    20H : Dîner Gala à l’hôtel Président 

    * MERCREDI 16 SEPTEMBRE

    9H : Remise de la clé de la ville de Yamoussoukro au Président du Faso
    10H 30 : Départ pour Mama (Ouragahio, Département de Gagnoa)
    13H : Déjeuner
    16H : Retour sur Yamousoukro
    17h : Départ pour Abidjan


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    La matraque, la victoire et le peuple

     

    " Ne pouvant faire ce qui est juste, fût fort, on fait ce qui est fort, fût juste ". Restons dans les pensées de Blaise Pascal pour dire que le prince Ali Ben Bongo a dû recourir à la matraque pour contenir la horde des contestataires jetés dans les rues de Libreville et de Port Gentil, le jeudi 03 septembre 2009 pour revendiquer la victoire au profit de Pierre Mamboudou et d’André Mba Obame: Les vaincus de l’élection présidentielle. La police, est déployée dans les endroits stratégiques du pays et l'armée veille au grain. Le fils du défunt président Omar Bongo Odimba est déjà président mais une partie du peuple ose contester sa victoire. Les manifestations sont violemment réprimées et le Consulat de France brûlé. L’Ambassade de France au Sénégal n’a pas échappé à la colère de la diaspora gabonaise : tout ça au nom d'une victoire. Pouvait-on s'attendre à un autre scénario que celui auquel nous avons assisté. Je ne pense pas. Villes quadrillées, prisonniers libérés, émeutiers dans les rues : le peuple Gabonais est habitué à de tels scénarii.1967, 1990 et 2009, jamais 2 sans 3. Les scènes de rues post-électorales ont traversé le temps. Ce qu'il faut comprendre aujourd'hui c'est de savoir qu'il n'y a jamais de victoire parfaite et qu'en politique elle ne peut être ni noire ni blanche. Dans la République, il n'y a de victoire que la victoire du peuple ; très souvent elle est soit volée soit tripatouillée. Ce qui amène sans doute des contestations, des manifestations réprimées et la mort dans l’âme. Avec un score américain (41% des voix) comme l’estime le président Ali ben Bongo, dans le journal « Le Monde », du 03 septembre dernier, il n’y a pas de paradoxe. Il entend incarner le changement. «Autre période, autre temps, lui, c’est lui et moi c’est moi.» Tant mieux, je suis au regret de vous dire que le peuple gabonais a consommé du Bongo et consommera du Bongo. Vive le PDG! 

    Par M.A

     


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