•  Idriss Ndele Moussa, pdt du PAP

     

     

     

    Par M.G.A Le député tchadien, Idriss Ndele Moussa, candidat du caucus de la région Afrique centrale a remporté l’élection pour la présidence du Parlement Pan-Africain (PAP) au terme d’un scrutin organisé hier à Midland, en Afrique du Sud.

     

    Il a obtenu la majorité des suffrages devant le candidat de l’Afrique de l’Ouest, Lassane Sawadogo et celui de l’Afrique du Nord, Mostefa Abdelaziz El-Gendy.

     

    Après l’annonce des résultats, le nouveau Président du PAP a rendu un vibrant hommage au bureau sortant et en particulier à son prédécesseur le Dr Gertrude Mongella. « Je félicite le bureau sortant pour avoir fait exécuter la décision 459 des chefs d’Etat et surtout la Présidente Mongella qui pendant cinq ans a dirigé d’une main de maître notre institution » a déclaré Idriss Ndele Moussa, avant d’en faire de même à l’endroit de ceux qui l’ont encouragé à briguer ce poste.

     

    Il est à noter que la décision 459 des chefs d’Etat demandait au Parlement Panafricain de renouveler le bureau en place en organisant des élections.

     

    Né le 17 avril 1953 au Tchad, Idriss Ndele Moussa a une longue expérience parlementaire pour avoir occupé plusieurs postes de responsabilités au sein de l’assemblée nationale de son pays. Notamment, Président du groupe parlementaire majoritaire dans son pays, Président à plusieurs reprises de commissions, Secrétaire général du Conseil Supérieur de la Transition (CST) qui faisait office de parlement provisoire issu de la conférence nationale souveraine.

     

    Chirurgien dentiste de profession et Maître-assistant à la Faculté des sciences de la santé de l’Université de Ndjamena, le nouveau Président du PAP est marié et père de six enfants.

     

    Au cours de cette séance, 4 Vice-présidents ont également été élus :

    -          1er Vice-président :  Bethel Amadi du Nigeria

    -          2ème Vice-présidente : Mary Mugyenyi de l’Ouganda

    -          3ème Vice-président : Laroussi Hammi de l’Algérie

    -          4ème Vice-président : Joram Macdonald Gumbo du Zimbabwe.

     

    Rappelons que ces élections ont été supervisées par deux représentantes de l’Union Africaine, arrivées en début d’après-midi à Johannesburg, en provenance d’Addis-Abeba.

     

     

     


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    Sous l’égide de l’Institut de Développement et des Echanges Endogènes (IDEE) du Professeur Honorat AGUESSY, sont tenus sous sa houlette à Ouidah, le Colloque  International sur les Relations Afrique – Chine du 23 au 25 Avril 2009 et, du 26 au 27 Avril 2009, le 1er Congrès Ordinaire du Conseil Mondial du Panafricanisme (CoMoPa).

     

    15 Etats Provinces étaient représentés par les participants venus de l’Europe, des Amériques et de l’Afrique.

     

    Le premier évènement a été conjoncturel. Non seulement, il a permis de jeter un regard rétrospectif de l’Afrique sur les relations de celle-ci avec le reste du monde et la Chine en particulier ; mais aussi a mis en évidence le mal récurent du développement inapproprié à l’humain du Continent.

     

    Bien que les matières premières soient en abondance et que son marché de consommation soit consistant, l’Afrique est en manque de technologie. La diplomatie de sa géopolitique ne met pas assez un accent appuyé sur son droit à la réciprocité dans les échanges. L’avenir de la jeunesse africaine est ainsi hypothéqué.

     

    Sur une population de 1,2 milliard, la Chine compte 700 millions de pauvres de moins d’un dollar par jour. L’Afrique aura dans 50 ans une population de 2 milliards dépassant la Chine et l’Inde. La pauvreté de la Chine sera nettement entretenue du Continent Noir pour peu que les dirigeants de l’Afrique continuent de s’évertuer à brader aujourd’hui la terre africaine et le potentiel de ses ressources minières dans des accords qui ne sécurisent en rien une perspective de la survie des populations ; à l’éventualité de l’entente de plus en plus plausible entre la Chine et l’Union Européenne à propos des matières premières et le transfert de technologie ; à l’instar de ce qui fut conclu en 1803 des clauses de la vente du Mississipi et de la Louisiane par Napoléon Bonaparte.

     

    Ces clauses ont plombé pour 200 ans le transfert de la technologie des noirs affranchis de l’esclavage.

     

    Le transfert du savoir faire du grand dragon de l’Est se montre, des projets économiques qu’exécute la Chine en Afrique, assez aléatoire.

     

     

    Cette évidence historique, en deuxième volet des assises de Ouidah, a donné droit à la structuration du mouvement panafricaniste. L’anticipation du devenir dans les relations géopolitiques a autorisé un schéma organique axé sur la démocratie, la participation des militants et l’initiative autonome à la base des agences locales dans chaque Etat Province. L’accent est ainsi mis sur la responsabilité du citoyen africain.

     

    Le Congrès s’est élaboré une feuille de route pour les prochaines deux années et dans sa Déclaration de Ouidah a signifié à tous les Chefs des Etats Africains l’impérieuse nécessité de contourner le schéma géopolitique du temps présent.

     

    La crise financière favorise les Etats Africains.

     

    Le congrès a reconduit avec ovation le Professeur Honorat AGUESSY à la tête de l’Association. De nouvelles personnalités ont fait leur entrée au Comité Exécutif du Conseil Mondial de Panafricanisme (CoMoPa). La personnalité la plus remarquée a été celle du béninois Paul Martial TEVOEDJRE au Secrétariat de la Communication et de l’Information.

     

     

     

    Ouidah, le 30 Avril 2009

     


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  • Onzième session Ordinaire du Parlement Pan-Africain
    Revision du protocole et budget en etude

    Par M.G.A Les travaux de la onzième Session Ordinaire du Parlement Pan-Africain
    (PAP) ont débuté le lundi 18 mai à Midrand, en Afrique du Sud. Au
    cours de la cérémonie d'ouverture de cette session qui a réuni les
    parlementaires des différentes régions du Continent, la Présidente de
    cette institution, Mme Gertrude Mongella a d’emblée salué la présence
    du Vice-Président du Ghana, John Dramani Mahama, ancien parlementaire
    Pan-Africain, avant de préciser l’importance de cette plénière qui
    intervient cinq ans après la création de cet organe consultatif de
    l’Union Africaine (UA).

    Tout en se félicitant du travail remarquable accompli par les dix
    commissions permanentes pour que le parlement accomplisse sa mission
    et atteingne ses objectifs apres cinq annee d'existence, et de mise en
    oeuvre du plan stratégique et de la feuille de route, elle a ensuite
    indiqué que les débats qui attendent les parlementaires au cours de
    ces assises seront essentiellement axés sur l’examen et la révision du
    protocole relatif au pouvoir législatif du parlement panafricain.

    Parmi les points qui seront abordés  au cours des travaux de cette
    rencontre figurent « la révision du protocole portant sur le PAP, le
    budget de l’UA dont l’objectif est de consolider le rôle de
    supervision et de contrôle du parlement afin de recommander aux chefs
    d’Etats ce qu’ils doivent adopter comme budget et savoir comment les
    ressources des peuples d’Afrique sont utilisées pour atteindre les
    objectifs de l’UA, la présentation du rapport de la mission
    d'observation des élections au Ghana, ainsi que le rapport des
    décisions de la conférence des chefs d’Etat de l'Union Africaine » a
    déclaré la Présidente.La question de la crise économique mondiale et
    ses conséquences sur les économies et les populations africaines n'a
    pas ete auculte par la presidente. « Il faut enclencher des mécanismes
    pour sauver l’Afrique et les populationsc de cette.Nous devons
    débattre sérieusement de ce sujet et faire des
    recommandations en tant que représentants des peuples africains »,
    a-t-elle martelé.

    S’agissant du soutien et de la réalisation de certains programmes, Mme
    Mongella a remercié les partenaires pour leur contribution Union
    européenne (UE), Coopération technique allemande (GTZ), Fondation pour
    le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), etc. Apres la
    presidente du parlement,le Président de l’Assemblée nationale du
    Nigeria, Dimenji Bankole, a, dans son message de solidarité, salué la
    bonne volonté, le dévouement et l’engagement sans réserve dont ont
    fait preuve les membres du PAP dans la quête de réalisation de leurs
    objectifs. Puis, il a insisté sur la nécessité d’amender le protocole
    en vue de passer du statut d’organe consultatif à  celui d'un organe
    législatif : « Beaucoup reste à faire pour réaliser la paix et la
    prospérité en Afrique, c’est pourquoi il faut mettre en place un cadre
    législatif pour assurer la sécurité et permettre au PAP d’assurer sa
    mission de bonne gouvernance et de
    consolidation de la démocratie. Ce sont les représentants du peuple,
    mieux que l’exécutif, qui doivent défendre ces principes en soutenant
    des initiatives tels que le MAEP (Mécanisme Africain d’Evaluation par
    les Pairs) efficaces et chercher à réaliser les objectifs du
    millénaire pour le développement (OMD » a-t-il argumenté. Avant de
    conclure en déplorant la décision regrettable de l’UA de réduire le
    budget du PAP dans la mesure où cette institution a besoin de ce fonds
    pour fonctionner avec efficacité.

    En sa qualité d’invité spécial, le Vice-Président du Ghana, John
    Dramani Mahama, a, dans son intervention, invité ses anciens pairs à
    rendre la mission du PAP visible et s’est engagé à toujours défendre
    cette institution auprès des instances internationales. Ce, d’autant
    plus que le PAP joue un rôle significatif dans la promotion des
    élections libres et transparentes.

    On retiendra la présence à cette cérémonie d’ouverture de nombreux
    diplomates et du nouveau Directeur Exécutif du NEPAD, Docteur Ibrahim
    Assane Mayaki. Rappelons pour finir qu'une vingtaine de nouveaux
    parlementaires ont prete serment dont trois beninois. il s'agit de
    TAKPARA Daouda, AHOUNOU Benjamin et da MATHA Luc. Le president Ismael
    Tijani Serpos est present en Afrique du Sud pour assister aux travaux
    de cette onzieme session du parlement panafricain.




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  • Révision du Protocole à l’ordre du jour

    Par Max Gaspard ADJAMOSSI ( Correspondence spéciale depuis Afrique du Sud) La Présidente du Parlement Pan-Africain Gertrude Mongella et le Vice-Président du Ghana John Dramani Mahama ont animé conjointement une conférence de presse lundi 18 mai 2009 en marge de la cérémonie d’ouverture de la onzième session du Parlement Pan-Africain qui se tient à Midrand, en Afrique du Sud, du 18 au 28 mai 2009.

     Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets liés à l’avenir du continent africain en général et à la vie du Parlement Pan-Africain en particulier.

     Dans une brève introduction, l’Honorable Mongella a félicité le peuple ghanéen pour la tenue pacifique des dernières élections générales et le Vice-Président pour son élection. « Je vous souhaite de vous mettre au service de votre pays comme vous l’avez fait au niveau de votre parlement » a-t-elle déclaré.

     Prenant à son tour la parole, le Vice-Président ghanaéen, ancien parlementaire africain, a énuméré quelques défis que doivent relever les dirigeants africains. Répondant aux questions des journalistes le Vice-Président Mahama a préconisé « l’avènement d’une Afrique sans frontières » où les « citoyens peuvent circuler librement d’un pays à un autre sans difficultés ». Il a également soutenu que le Parlement Pan-Africain doit changer de statut pour devenir un organe fort et indépendant qui légifère sur des questions de nature continentale comme le changement climatique et l’environnement.

    Pour la Présidente Mongella, le Parlement Pan-Africain doit utiliser les compétences et les expériences qui se retrouvent en son sein pour prendre des décisions justes et utiles au profit des peuples africains. Elle a également abordé la révision du protocole portant création du Parlement Pan-Africain à l’ordre du jour de la présente session. L’objectif final de cette révision est de permettre au Parlement Pan-Africain de devenir une institution avec les pleins pouvoirs et des membres élus au suffrage universel.

    La Présidente du Parlement Pan-Africain a enfin abordé avec les journalistes la réduction du budget de son institution. Pour elle, cette réduction du budget due aux contraintes financières de l’Union Africaine n’a pas permis d’envoyer des missions d’observation d’élection en Algérie et en Afrique du Sud. « Nous devons exercer des pressions sur l’Union Africaine afin de bénéficier de moyens extra budgétaires, car les missions d’observation sont importantes pour le Parlement Pan-Africain », a conclu l’Honorable Gertrude Mongella.

     


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  • Par Germinal Les députés Amoussou Bruno, du PSD, Adrien Houngbédji, du PRD, Idji Kolawolé, du Madep, Rosine Soglo, de la RB, Lazare Sèhouéto, de Force-clé et 10 autres signataires ont signé ce jour une interpellation du Président de la République, le Dr Boni Yayi, lue devant la plénière au motif que les libertés et l’unité nationale seraient menacées du fait du comportement d’un ministre du gouvernement, en l’occurrence le ministre des transports et des travaux publics, Nicaise Fagnon qui s’est livré le samedi 02 mai 2009 à Dassa ( une localité au centre du Bénin), à une démonstration de force en marchant à la tête d’un mouvement de jeunes pour traiter « d’imposteurs et de provocateurs, les organisateurs du meeting au cours duquel un nombre de partis politiques et personnalités ont déclaré leur soutien au président de la BOAD , Aboudoulaye Bio Tchané ; selon les signataires de l’interpellation, le comportement dudit ministre  est la suite logique d’une longue liste d’actes attentatoires aux libertés et à l’unité nationale, perpétrés par le régime et qui mettent en danger les acquis démocratiques. Selon la déclaration, la voie est désormais ouverte à un retour aux plus sombres heures de l’histoire du Bénin. En conséquence, les signataires de l’interpellation «  agissant conformément aux prérogatives à eux reconnus par les articles 71 et 113 de la Constitution, et 113 du Règlement intérieur de L’Assemblée Nationale, requièrent l’interpellation du Chef de l’Etat, Chef du gouvernement et saisissent à cet effet le Bureau de l’Assemblée Nationale en séance publique ( art 113-3 du règlement intérieur) ; requièrent que la présente demande soit examinée par le Bureau de l’Assemblée Nationale selon la procédure des questions d’urgence et inscrite à l’ordre du jour de la plénière ( art 113-4 du règlement intérieur.) »

     

     


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