• M.A. A la faveur de la clôture de la 6è session extraordinaire, le président de l'Assemblée Nationale,Mathurin Coffi Nago a décidé d'affecter à la commission des lois la nouvelle proposition de résolution déposée le 21 août 2008; ayant tiré leçon de la polémique qui a suscité le spectacle dont a gratifié les députés dites de l'opposition la semaine dernière, le président Nago a aussitôt pris acte de cette nouvelle proposition de résolution; le fait d'avoir agi ainsi a tu la fronde parlementaire que réservaient les députés G13, G4 et Forces-clé à Nago hier à l'hémicycle.  Dans leur intention d'aller jusqu'au bout de leur logique, celle de mettre sur pied une mission d'enquête parlementaire pour vérifier les activités et la gestion du président Nago, une 7è session extraordinaire, assortie d'un ordre du jour précis a été demandée par 47 députés. Prévue pour se tenir du 11 septembre au 25 septembre 2008, cette session qui va étudier 5 points dont l'étude de la proposition de résolution déposée le 21 août 2008, ensuite examen du rapport d'enquête et mise sur pied de la mission d'enquête parlementaire qui sera composée d'un membre de chaque groupe parlementaire; l'amendement de la loi organique sur la HAAC, la désignation des membres de la Haute Cour de Justice et des questions au gouvernement viendront clôturer les points de cette 7è session extraordinaire qui sera la dernière ligne droite pour évacuer le dossier de destitution dont le président Mathurin Coffi Nago est confronté depuis quelques lunes.
    En effet cette question de destitution avec la naissance d'une crise latente au Parlement est la grande préoccupation des têtes couronnées du Bénin qui ne se sont pas fait prier pour s'inviter dans la crise. Ils étaient admis par extraordinaire à la conférence des présidents hier au Palais des gouverneurs oû ils ont tenu une séance avec tous les présidents des groupes parlementaires dans le but d'apaiser la tempête qui se soulève au Parlement et tenter une médiation entre les deux camps. Mais la question est de savoir si cette démarche aura véritablement avancé les choses, la preuve est que l'immixion des têtes couronnées dans le débat parlementaire est juridiquement inexplicable et ne fera peut-etre que jeter de l'eau sur le feu. D'ailleurs, la nouvelle proposition déposée le 21 août est la belle preuve que les députés n'ont pas démordu et veulent aller plus loin. Seule les résultats attendus de la mission d'enquête pourra
    véritablement ramenés la paix dans la maison.


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  • Les députés béninois ont empêché ce jour jeudi 14 août 2008 le président de l'Assemblée Nationale, Mathurin Nago de présider une plénière de la 6è session extraordinaire. Alors que le président refusait à un député de l'opposition de prendre la parole pour exprimer une motion de procédure, tous les autres députés de l'opposition ont commencé par taper sur leurs pupitres pour se faire entendre, donnant à l'hémicycle l'image d'une journée de fête traditionnelle. La situation était devenue insupportable pour le président Nago, à tels enseignes qu'il a été obligé de suspendre une première fois la séance; après leur retour à l'hémicycle rien n'a véritablement changé, le même spectacle a été réédité; alors la solution a été pour lui de lever la séance.  


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  • Pour la troisième fois depuis l'Indépendance de la Mauritanie, la junte militaire a organisé un putsch. Le dernier en date du mercredi 6 août 2008 a brisé l'ordre constitutionnel fraîchement établi en mars 2007 après l'élection du premier président démocratiquement élu, Sidi Ould Cheikh Abdellahi. La prise du pouvoir du général Mohamed Ould Abdel Aziz est une entorse au processus démocratique en marche en Afrique.

    La dissolution de L'Assemblée Nationale après une large consultation des partis politiques, le 5 août 2008, par Sidi Abdellahi, la motion de dissolution du PNDD, parti au pouvoir, le programme occulte de financement de la première dame et le limogeage de plusieurs officiers supérieurs de l'armée ne peuvent justifier en aucun cas ce coup de force. Le renversement d'un régime démocratiquement élu et la démesure dans la gestion du pouvoir entretenue par certains chefs d'Etat élus laissent toujours des conséquences facheuses sur les peuples.

    Le groupe Afriksenatorium, leader de la promotion de la démocratie en Afrique, condamne ce coup de force survenu en Mauritanie et rend responsable le clic de Mohamed Abdel Aziz du recul de la démocratie en Afrique et de la " crétinisation" du pouvoir en Mauritanie.

    Signé
    Martin Aïhonnou
    Directeur de Afriksenatorium


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  •  **Les députés français sont convoqués en session extraordinaire par le président de la République, Nicolas Sarkosy; le décret de convocation a été pris le 02 août dernier. Les parlementaires français se retrouvent le 22 septembre prochain pour débattre des projets de loi suivants :
    ― projet de loi en faveur des revenus du travail ;
    ― projet de loi généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d'insertion.

     ** Les députés béninois se retrouvent en session extraordinaire le jeudi  07 août 2008; cette session, la 6è de l'année a été demandée par 47 députés pour discuter du rapport produit par la commission des lois sur une proposition de résolution de destitution du président de l'Assemblée Nationale. La décision de convoquer ladite session a été prise ce jour mardi 05 août 2008 par le président Mathurin Nago, après qu'il a clôturé en une seule fois deux sessions extraordinaires.  


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  • Modification de la constitution, violences contre la presse : Le Rta/ S appelle le peuple à faire face aux agresseurs de la République

    Par Georges Nesta DIOP ( Walfadjri) Le régime de Wade soutenu par ses mercenaires politiques vient de poser, le 27 juillet sa enième forfaiture, en faisant procéder, par son Assemblée Nationale croupion, au enième amendement de la Constitution votée en 2001 par référendum'. Cette déclaration du Rta/s en dit long sur son rejet des pratiques du régime libéral. Surtout pour ce qui est des modifications répétées de la Constitution. ‘L'article 27 de la Constitution établissant la durée du mandat présidentiel à 5 ans vient d'être changé par les députés, portant celle-ci à 7 ans, malgré la disposition expresse exigeant pour tout changement de cet article la convocation d'un référendum, et malgré l'avis incontestable des constitutionnalistes de notre pays', constate le Rta/ S. De ce fait, Momar Samb et ses camarades estiment que ‘Wade et son régime de mercenaires politiques apparaissent de plus en plus comme un régime d'agresseurs. Chaque jour qui passe confirme une telle assertion. La violence du verbe le dispute à celle des mesures administratives ou policières'. Le Rta/S de citer en exemple les agressions contre les journalistes, ‘les intimidations' de la presse ‘avec pour objectif ultime, la domestication' de cette dernière. ‘De manière systématique, Wade a développé une logique de discrédit des journalistes, des tentatives de corruption et de déstabilisation à l'encontre de ces derniers. Au plus haut sommet de l'Etat, on est allé jusqu'à la tentative de corruption d'un patron de presse', affirme le Rta/S qui ajoute qu'aujourd'hui, ‘avec le mot d'ordre de boycott de la presse adopté par le régime et ses mercenaires politiques, l'objectif de Wade apparaît plus clairement'.

    Par ailleurs, le Rta/S relève pour le dénoncer, les agressions contre le pouvoir d'achat des masses. ‘Malgré tout le vécu désastreux des populations, Wade et son régime n'ont de cesse de faire augmenter les prix des services et denrées de première nécessité. Les justifications de conjoncture internationale brandies par le pouvoir ne peuvent pas expliquer que le carburant soit vendu moins cher au Mali qu'au Sénégal alors que le Mali s'approvisionne à partir de Dakar'. Le plus scandaleux, s'indigne toujours le parti de Momar Samb, ‘c'est la hausse incessante du prix de l'électricité, en dépit d'un service des plus désastreux avec les coupures incessantes de courant. A cela s'ajoute la pénurie qui affecte les produits de première nécessité comme le riz, le gaz, etc'.

    Pour le Rta/S, la seule réponse qui vaille face à ces ‘agressions', c'est l'organisation de la lutte. ‘Wade et son régime de mercenaires politiques continuent de pousser contre le mur la patience des masses populaires et des forces démocratiques. Ce faisant, ils créent les conditions d'un face à face et d'une riposte à la hauteur de son autisme politique', indiquent Momar Samb et ses camarades.

    Dès lors, ajoutent-ils, ‘il ne reste plus aux masses populaires et aux forces démocratiques que l'organisation et la lutte contre ce régime. Il s'agit de varier les formes d'organisation et de lutte pour se préparer à la confrontation. Car elle est inéluctable'.

    Tout en continuant à soutenir la nécessité de se mobiliser pour faire aboutir les Assises nationales, le Rta/S appelle ‘les forces politiques et démocratiques de progrès' à conformer les formes d'organisation et de lutte à la situation d'aujourd'hui ‘créée par un pouvoir qui viole sa propre légalité et sa propre justicea' afin d'y apporter les réponses adéquates.

     

     

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