• UNE DELEGATION DE MISSIONNAIRES DE VERSAILLES A PORTO-NOVO

    Une délégation de missionnaires de 9 membres venus de Versailles a effectué ce jour une visite missionnaire à l'Eglise Notre-Dame de Porto-Novo. Conduite par son Excellence Monseigneur Eric AUMONIER, Evêque du diocèse de Versailles, la délégation a rencontré le Renouveau charismatique du diocèse de Porto-Novo et a échangé sur les expériences du Renouveau charismatique dans le diocèse de Versailles et de Porto-Novo. A cette occasion Monseigneur Eric AUMONIER a apprécié la fécondité spirituelle de la paroisse Notre-Dame qui selon l'hôte a pris corps dans « la ferveur de l'esprit et la vitalité spirituelle » prônées depuis fin Concile Vatican II. L'Evêque de Versailles n'a pas manqué d'avoir une pensée profonde pour St Louis, patron du diocèse de Versailles, mort sur la côte nord de l'Afrique. Cette visite s'inscrit dans la coopération missionnaire qui existent entre les 2 diocèses, au-delà de laquelle se greffent les relations personnelles de l'hôte avec son Excellence Monseigneur Marcel Honorat AGBOTON, Archevêque du diocèse de Cotonou et administrateur apostolique du diocèse de Porto-Novo. Au terme des échanges, l'hôte Monseigneur Eric AUMONIER a co-célébré une messe avec Monseigneur Marcel AGBOTON assisté d'une demi douzaine de prêtres diocésains. Pour marquer leur joie d'accueillir cette délégation de missionnaires, le Renouveau charismatique du diocèse de Porto-Novo a offert à son hôte en signe de présent des instruments de musique composés de castagnettes, de gongs et un « djembé » en miniature pour continuer à louer l'œuvre de Dieu à la Béninoise. Très ému, Monseigneur Eric AUMONIER a signifié aux centaines de fidèles du Renouveau charismatique venus l'écouter, sa profonde communion et amitié qui lient les 2 diocèses.
    Rappelons que Monseigneur Eric AUMONIER a été baptisé en 1946, né de parents catholiques; il fit sa petite enfance à Paris. Après avoir été ordonné prêtre; il passa 15 ans à former les futurs prêtres, il fut Evêque auxilliaire de Monseigneur Lustiger. Il est Evêque de Versailles depuis 2001. Par Martin AÏhonnou

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  • UNE DEMANDE D'INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES VIENT D'ETRE FOURNIE AU PRESIDENT DE LA HAAC


    Le projet d'installation d'une radio émetteur à l'Assemblée Nationale a fait l'objet d'une correspondance entre le Président de l'Assemblée M. Antoine Kolawolé Idji et le Président de la HAAC. En réponse à la correspondance V/ L no 280-06/ HAAC/ PT/ SG/ SGA/ SA, le 2ème vice-Président de l'Assemblée Nationale M. Eustache Akpovi a donné réponse à la recherche d'informations complémentaires sur le projet, du Président de la HAAC dans un courrier daté et signé par le 2ème vice-Président en lieu et place du Président de l'Assemblée Nationale. Dans la correspondance qui porte pour objet création d'une station radio à l'Assemblée Nationale, le Président de l'Assemblée signifie que « la radio du Parlement est conçue pour donner plus de visibilité et de lisibilité aux actions de la Représentation nationale ». Ainsi le programme des émissions de la Radio de l'hémicycle va consister à la couverture des comptes rendus des débats parlementaires, à la diffusion des journaux parlés, des flashs d'informations, des pages magazine et d'interview, au relais des interpellations du gouvernement, de la lutte des femmes parlementaires et des prises de position du Parlement sur des questions d'intérêt national ou international.
    Chose curieuse, ladite station radio qui se veut être un organe de Presse du secteur public sera dans le même temps autonome et placé sous la tutelle du Président de l'Assemblée Nationale qui se chargera de nommer le directeur, le chef service technique, le chef service information, le chef programme et autres. D'autres questions qui taraudent les esprits sont celles relatives aux ressources complémentaires entrant en ligne de compte pour le fonctionnement de la station. Selon les allégations du Président de l'Assemblée Nationale, ces ressources peuvent provenir des subventions, dons et legs, quant aux objectifs de la radio, ils pourront être réalisés aussi bien avec les Institutions publiques, privées nationales et internationales ainsi qu'avec des personnalités.
    De toutes ces considérations, il ressort que les autorités de l'Assemblée Nationale semblent ignorer les règles qui régissent les organes de Presse public en République du Bénin. Dans ce cas la HAAC, qui a le pouvoir de veiller sur l'utilisation équitable et appropriée de l'espace de diffusion et des bandes de fréquences couvrant le territoire national, n'acceptera pas que la radio de l'hémicycle soit utilisée à des fins de vastes propagandes. Aussi devra t-il se soumettre le Président de l'Assemblée Nationale en concédant à la HAAC de procéder par appel à candidature au poste du directeur de la radio comme cela est en train d'être fait actuellement dans les locaux de la HAAC pour tous les organes de Presse public. Par ailleurs, le Président de l'Assemblée Nationale en plaçant sous sa tutelle présidentielle la radio, devra t-il accepter en tant que premier responsable de la radio d'être poursuivi par les tribunaux en cas de délit de Presse dûment constaté ou de comparaître devant la HAAC oubien d'être condamné par l'ODEM (Observatoire de la Déontologie et d'Ethique dans les Médias) en cas de dérive professionnelle des journalistes. Si tous ces préalables ne sont pas pris en compte et si la radio de l'hémicycle n'est pas soumise au contrôle de la HAAC conformément aux dispositions de la loi organique no 92-021 du 21 août 1992, nous parions que ce projet de création d'une station radio à l'Assemblée Nationale a encore de beaux jours devant lui bien qu'étant déjà vieux de plusieurs années.
    Martin Aïhonnou

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  • LES 7 COMMISSIONS ELISENT DEMAIN LEURS PRESIDENTS

    Après l'adoption de la résolution de vérification des comptes de l'Assemblée initiée par l'honorable Lani Bernard Davo depuis 2005, les choses sont allées très vite au point qu'il a été décidé au niveau de la plénière de constituer 7 groupes représentant chacun une commission. Ainsi la composition des 7 commissions a pris l'allure de la formation des groupes parlementaires. L'impression qui se dégage de ces commissions est que chaque groupe parlementaire veut avoir une commission. De l'avis de certains députés, c'est trop de commissions pour vérifier la gestion d'une seule maison. Mais le constat est que le désir manifeste des députés de vérifier la gestion des comptes de l'Institution ne se résume pas à une seule mandature. Cette vérification va couvrir la gestion de 1999 à 2006. C'est donc pour rendre fonctionnelles ces commissions qui devront déposer un rapport dans un délai relativement court que les membres des différentes commissions se réunissent demain pour élire les présidents de commission et leurs rapporteurs.

    Martin Aïhonnou

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  •  LA HAUTE COUR DE JUSTICE EN PANNE


     Les députés en rescousse


    Un séminaire 'd'échange a eu lieu ce jour à l'Assemblée Nationale pour réfléchir sur les texes qui régissent LA Haute Institution dirigée par Mme Clotilde Médégan. Selon les propos de la présidente de la Haute Cour de Justice, L'Institution qu'elle dirige est dans une léthargie depuis des années laquelle léthargie ne lui permet pas de s'acquitter convenablement de ses prérogatives constitutionnelles. Au regard de la Constitution cette Instituion est habilité à juger le Président de la République et les ministres coupables de fait de haute trahison dans l'exercice de leur fonction.Au cour des communications il a été révélé que la loi organique de la Haute Cour de Justice  contient beaucoup d'insuffisances et de lacunes qui mettent en difficulté la Haute Institution. Et ces difficultés ne pourront pas être levées si leurs députés qui sont reconnus par la Constituion comme étant des législateurs ne la révise pas. Cette   affirmation a fait rit les députés qui ont aussitôt ouvert un débat général aucours duquel ils ne sont pas allés de la dentelle pour déblatérer sur la Cour Constitutionnelle qui leur a toujours dénié ce droit. Les débats se sont enlisés à tel point que le séminaire organisé à leur intention pour des buts précis n'a pu atteindre ses objectifs au bout d'une journée de travail. A la fin de la journée il a été reconmmendé à la présidente de la Haute Cour de Justice de répertorier les insuffisances contenues dans la loi organique suivies de leurs propositions d'ammendements pour qu'ils y réfléchissent à une autre fois.


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    Assemblée Nationale
    77 DEPUTES DECIDENT DE POURSUIVRE ADIHOU DEVANT LA HAUTE COUR DE JUSTICE
     

    Le verdict vient de tomber tout à l'heure au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo aux environs de 18 h 30. Le vote ayant sanctionné la décision de poursuite devant la Haute Cour de Justice, de l'ex-ministre chargé des Relations avec les Institutions, la Société civile et les Béninois de l'extérieur, M. Alain Adihou, a eu l'assentiment de 77 députés pour , 1 contre, 1 abstention et 2 nuls. Désormais le dossier que constitue la nébuleuse autour de la Lépi (liste électorale permanente informatisée) qui a englouti 1 milliard va faire objet d'instruction auprès de la Haute Cour de Justice présidée par Mme Médégan Clotilde. Les faits qui sont reprochés à l'ex-ministre Adihou sont détournement de deniers publics sur la base des Ordres de Paiement ( OP) et détournement de bien publics ( véhicule administratif). L'envoi du rapport de la décision qui vient d'être voté ne constitue que la première étape de la procédure devant conduire à la mise en accusation du sieur Alain Adihou devant les juges de la Haute Institution ; et son envoi à la Haute Cour de Justice n'est qu'une question d'heure apprend-on ici au Palais des Gouverneurs.


    Martin Aïhonnou

     
    Point de vue de député
     
    Hon. Robert SOGNIGBE

    «  Je ne veux pas être traité de ‘'jagouda'' (qui veut dire voleur en langue locale). C'est pourquoi la mission qui est la nôtre, nous devons l'accomplir. Nous devons donc sans plus tarder transmettre les conclusions de nos travaux à la Haute Cour de Justice, quant à elle de faire le reste du travail. Elle s'est toujours plainte de manquer de matière pour travailler ; et c'est l'A1ssemblée qui doit la lui fournir. Pourquoi encore faire marche arrière ? Donnons- lui l'occasion de faire toute la lumière sur le dossier Lépi »

     
    Hon. HOUNDETE

    « Nous devons exercer nos prérogatives. La crédibilité du Parlement dépend du traitement que nous ferons de ce dossier. Si en envoyant Alain Adihou devant la Haute Cour de Justice, on se rend compte que notre dispositif législatif ne permet pas d'aller jusqu'au bout du dossier, on prend acte. »

     
    Hon. Lani Bernard Davo

    « Il faut qu'un jour quelqu'un se décide à montrer la voie pour arrêter la corruption »

     

    Hon. Amouda Rasacki, président de la commission des lois


    «  En réalité nous n'avons pas besoin de preuves ; une simple suspicion peut permettre d'instruire le dossier devant la Haute Cour  de Justice. Je crois que l'Assemblée doit achever le travail qu'elle a commencé, c'est-à-dire : voter la mise en instruction du dossier devant la Haute Cour »


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